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Ce qu’on vous cache depuis la nuit des temps

Nous vivons dans des sociétés désenchantées.

L’intelligence est à double tranchant, et son revers… c’est l’arrogance et le narcissisme.

Celui bloqué dans son intellect et sa rationalité est incapable de rêver.

Il construit une tour de Babel qui le coupe de ses racines, et de son identité véritable.

Mais nous ne sommes pas obligé de tomber dans cet extrême matérialiste.

L’arrogance des modernes

En suivant ma passion, j’ai découvert des références insoupçonnées de la plupart.

J’ai excavé des mondes dont l’existence est ignorée par les masses.

J’ai trouvé de nouvelles façons de penser, et d’interpréter la réalité.

Tant que vous ne remettez pas en cause les dogmes que vous avez contractés dans l’environnement idéologique… vous ne pouvez voir au-delà de l’hallucination culturelle que vous habitez.

Même chez ceux qui ont une éducation supérieure avancée… j’ai souvent été choqué de voir qu’ils ignoraient tout un pan de la littérature.

Quand ils parlent des cultures anciennes, ils le font le plus souvent avec leurs yeux désenchantés, et leur petit esprit matérialiste.

Ils vident les philosophies antiques de toute leur magie, qui était pourtant omniprésente à l’époque de leur développement.

Leurs traductions sont partiales, et minées par leurs propres préconceptions.

Et surtout, ils s’expriment avec l’arrogance d’un moderne qui pense que son interprétation séculaire est finale, certaine, et irréfutable.

Il n’y a pas si longtemps que ça, je suivais les lectures de Leonard Peikoff sur l’histoire de la philosophie.

Peikoff est un objectiviste, et malheureusement, tout ce qu’il dit dans ses cours est teinté par cette doctrine.

Il se place comme juge, et se permet de déterminer quels courants philosophiques sont dans le camp du « bien », et de la « vérité ».

En gros, il donne l’impression de dénigrer tous les idéalistes (qui s’opposent à son matérialisme).

Mais pour explorer un paradigme différent du votre, vous devez (au moins temporairement, le temps de la démonstration) mettre de côté votre doute.

Vous devez accepter la bonne foi de votre interlocuteur, sinon votre attitude est dès le début antagoniste et contre-productive.

Sophisme et mauvaise foi

On juge une philosophie à ses fruits… et un homme à ses œuvres.

Face aux monuments littéraires d’une Helena Blavatsky, d’un Carl Gustav Jung, ou d’un Papus… même si on ne comprend pas un mot de ce qu’ils disent… il faut admettre leur génie.

Juste pour citer un exemple : la version numérique de la première œuvre majeure de Blavatsky, Isis dévoilée, fait 1665 pages au format A4.

Sa deuxième œuvre majeure, La doctrine secrète, en compte 2867… toujours au même format (sans parler de ses œuvres « secondaires »).

Mais ceux qui ne connaissent même pas son nom, pensent être capables de juger le contenu d’une philosophie qu’ils ignorent totalement.

Quelle arrogance !

Ces académiques imbus de leur petite culture générale, et d’une fausse image grandiose d’eux-mêmes… sont juste ivres du pouvoir, et du statut que leur confère l’université.

Mais en réalité, ils sont aussi dogmatiques et fanatiques que les obscurantistes qu’ils prétendent dénoncer.

Ils pratiquent la consanguinité intellectuelle, et suppriment toutes conceptions qui ne rentrent pas dans leur paradigme.

Il n’y a pas plus aveugle que ce celui qui ne veut pas voir.

Quand des faits viennent contredire la théorie, on remet en cause la théorie, et non l’occurrence qui nous irrite.

Mais pour être capable d’une telle impartialité, il faut être de bonne foi… et non motivé par le pouvoir.

Il faut une certaine religiosité pour avoir le courage d’admettre ses erreurs et ses insuffisances.

Quand c’est une question d’égo, on feint de chercher la vérité.

Ce qu’on cherche alors réellement, c’est d’avoir raison… pour renforcer son sens du soi… en dominant ses adversaires par des arguments, qui n’ont que l’apparence de la logique.

Sophistes, pharisiens, zététiciens et socialistes… vous tombez tous dans cette catégorie.

Alchimie mentale

C’est un mensonge de penser que science et religion sont opposées.

Ce qui s’oppose réellement à la science et à la religion… c’est le dogmatisme, c’est le fanatisme, c’est la mauvaise foi, c’est l’obscurantisme, c’est la corruption idéologique…

L’esprit réellement religieux, et l’esprit réellement scientifique cherchent exactement la même chose : la vérité.

Et cette quête, censée révéler le sens de l’existence, est spirituelle dans son essence.

Les deux ont des inclinaisons différentes, mais une finalité commune.

L’un fonctionne par induction, l’autre par déduction.

L’un part du métaphysique pour expliquer le physique.

L’autre part du physique pour expliquer le métaphysique.

Les deux se complètent.

Pourquoi ?

La méthode scientifique sert à tester des hypothèses rationnellement.

Mais d’où vient la génération d’hypothèses ?

De la faculté intuitive, sensorielle, et affective.

Les idées émergent des profondeurs de l’inconscient, qui lui est irrationnel.

Penchez trop d’un côté et vous sombrez dans le mysticisme, et la spéculation.

Alors qu’à l’antipode opposé vous tombez dans le matérialisme, la constipation mentale, et le nihilisme.

De la même façon : vous avez un hémisphère cérébral spécialisé dans les fonctions intellectuelles, et un autre dans les fonctions affectives.

Le tout est de savoir équilibrer ces polarités Ying et Yang… mâle et femelle… positive et négative.

Et de leur union naitra une somme plus grande que ses parties.

La magie de la Grande Époque

Au cours du XIXe siècle, il existait un formidable élan, qui s’est coupé net avec les deux Guerres mondiales.

On pourrait qualifier cette période de seconde Renaissance.

La première Renaissance était caractérisée par la redécouverte des anciens classiques perdus pendant le Moyen-âge.

La scolastique aristotélicienne perd alors de son emprise en faveur de l’idéalisme néo-platonicien.

Mais le joug de l’Église n’était pas encore totalement brisé, et la menace inquisitoriale planait toujours.

Cette rupture définitive aura lieu avec la Révolution.

Le blasphème perd alors son tabou, ce qui permet une libération totale de la pensée.

Aussi, si la première Renaissance est marquée par la recrudescence des classiques grecs… à la seconde Renaissance s’ajoute la redécouverte des classiques orientaux.

Avant le XIXe, il était quasiment impossible de se procurer une traduction occidentale des philosophies Hindous.

L’Europe était totalement isolée de ces enseignements, qui ont été popularisés notamment par Blavastky, et d’autres orientalistes (comme Max Muller, et plus tard Aleister Crowley).

Ces découvertes jetteront une lumière nouvelle sur les racines dites indo-européennes de l’occident.

Et il semble presque indiscutable que nombre de philosophies antiques qui se sont développées à l’Est trouvent leur véritable origine dans l’ancienne Inde.

La Grande Époque est donc marquée par un gigantesque melting-pot d’idées qui viennent des quatre coins du globe, d’époques et de cultures différentes.

Et cette masse de connaissances nouvelles (sans parler des découvertes scientifiques majeures), commence à se cristalliser en une nouvelle synthèse.

Edward Carpenter résumait parfaitement la situation dans la citation suivante :

We seem to be arriving at a time when, with the circling of our knowledge of the globe, a great synthesis of all human thought on the ancient and everengrossing problem of Creation is quite naturally and inevitably taking shape.

The worldold wisdom of the Upanishads, with their profound and impregnable doctrine of the Universal Self, the teachings of Buddha or of LaoTze, the poetic insight of Plato, the inspired sayings of Jesus and Paul, the speculations of Plotinus, or of the Gnostics, and the wonderful contributions of later European thought, from the fourteenth century mystics down through Spinoza, Berkeley, Kant, Hegel, Schopenhauer, Ferrier and others; all these, combining with the immense mass of material furnished by modern physical and biological science, and psychology, are preparing a great birth, as it were; and out of this meeting of elements is already arising a dim outline of a philosophy, which must surely dominate human thought for a long period.

A new philosophy we can hardly expect, or wish for; since indeed the same germinal thoughts of the Vedic authors come all the way down history, even to Schopenhauer and Whitman, inspiring philosophy after philosophy and religion after religion.”

La seconde Renaissance

Outre les innovations technologiques qui ont révolutionné le quotidien de chacun, et l’économie globale… ce melting-pot a aussi apporté de nouvelles conception théologiques, métaphysiques, et philosophiques.

Au niveau de la théologie, le dogmatisme religieux perd de son emprise.

Les esprits sont libérés, et la spiritualité est perçue de nouveau comme une expérience personnelle et intérieure (et non plus comme quelque chose de dictée par une Église tyrannique).

Les enseignements officiels se tarissent, tandis que ceux originaux du Christ trouvent de nouvelles expressions.

De nouvelles interprétations monistes, et panthéistes remplacent la conception d’un Dieu personnifié qui juge et condamne.

Au niveau de la métaphysique, cette dernière semble prendre une tournure pragmatique.

On cesse de se perdre dans des spéculations nébuleuses, improuvables, et sans utilité pratique.

S’il existe des lois invisibles qui régissent le cosmos, il devient important de savoir comment elles se manifestent dans l’individu et l’environnement… justement pour pouvoir contrecarrer ou exploiter leurs effets.

Au niveau de la philosophie, encore une fois on cesse de porter attention aux discours qui ne reposent sur rien d’autre les fantaisies de l’esprit.

On raisonne par déduction, et tout se mesure avec la méthode scientifique.

Avant, les faits devaient correspondre avec la théorie, sinon ils étaient rejetés (d’où les tendances au fanatisme, et au dogmatisme).

Maintenant les faits priment sur la théorie… qui doit être révisée si elle ne correspond plus avec l’expérience (c’est justement cette boucle qui permet le progrès).

Et surtout, la nouvelle philosophie est augmentée par les découvertes venant de la psychologie, de la biologie, et d’autres sciences.

Cet élan syncrétique ravivera également un vif intérêt pour l’occultisme, la magie, et le spiritisme.

Ces sujets peuvent enfin être étudiés librement, et toujours avec l’étalon de la méthode scientifique.

Et ironiquement, la majeure résistance envers les partisans de ces disciplines ne vient plus de l’Église, et du dogmatisme religieux… la menace la plus importante vient de la part des matérialistes zélés, et du fanatisme scientiste.

Les germes de la technologie

On peut très bien corréler l’essor de la philosophie moderne – et par extension de la science moderne – avec la redécouverte des anciens classiques.

La transition du brut au sophistiqué est flagrante quand on compare l’art et l’architecture du Moyen-âge, avec celui de la Renaissance.

Les cathédrales qui poussent partout à cette époque, comme des champignons après une averse, demeurent en soi un mystère encore irrésolu.

D’où provient aussi soudainement une telle richesse, et un tel savoir-faire ?

Entre les famines, les épidémies, les guerres intestines, et la menace islamique… comment trouve-t-on le temps, et les ressources pour ériger de tels monuments ?

Certaines légendes disent que ce sont les Templiers, qui pendant les croisades, auraient retrouvé un trésor, et un savoir caché, en excavant l’ancien temple de Salomon.

Ce serait grâce à ce butin, et à la redécouverte de la Science Occulte, que le temps des cathédrales aurait pu fleurir.

D’autres pensent plutôt que cette histoire est allégorique, et qu’elle symbolise un voyage initiatique.

Mais s’il y a bien une chose sur laquelle tous les grands occultistes semblent s’accorder, c’est que les anciens connaissaient très bien les principes de l’électricité et du magnétisme.

Papus nous dit qu’ils savaient manipuler la foudre, qu’ils connaissaient les machines à vapeur…

Blavatsky que les principes de polarité de la physique moderne sont le b.a.-ba des enseignements des anciens alchimistes…

Éliphas Lévi qu’ils symbolisaient l’énergie par le serpent, de par sa mouvance ondulaire…

Crowley que la science moderne ne fait que redécouvrir les bribes de sagesses anciennes, en faisant tout un pataquès de son ingéniosité plagiée.

Les Hindous savent depuis longtemps que le système nerveux communique par voie électrique (et magnétique).

Qu’en est-il des monuments antiques, et des artéfacts mystérieux, qu’on peine encore aujourd’hui à expliquer ?

Comment les anciens pouvaient-ils connaître le phénomène de la précession des équinoxes, s’ils étaient si primitifs que cela ?

Comment ont-ils remarqué que le ciel bougeait d’un degré tous les 70 ans ?

Personne ne sait vraiment…

Mais ce qui est sûr, c’est que la version officielle de l’histoire comporte de grosses lacunes, que beaucoup refusent d’admettre.

Conclusion

Ce pourrait-il que nous devions nos technologies modernes à la redécouverte de savoirs occultes ?

Nombre de savants, et de pionniers de l’ingénierie et la physique… étaient aussi de grands idéalistes (pour ne pas dire mystiques).

Si vous ne me croyez pas, intéressez-vous à la spiritualité d’un Tesla, d’un Crick, d’un Schrödinger, d’un Bohr, ou d’un Einstein…

Vous serrez sûrement surpris de voir qu’ils n’étaient absolument pas matérialistes… et que la plupart de leurs théories semblaient complétement farfelus pour la bien-pensance.

Mais l’excentrique finit par devenir la norme de la génération suivante.

Les asiatiques aussi avaient un nom pour désigner l’électricité, bien avant les découvertes de Marxwell… Ils appelaient ce courant chi, qi, prana, ou shakti… en fonction des traditions.

Le système numérique que nous utilisons toujours aujourd’hui est hérité des chiffres brahmiques, et vient également d’Inde.

Nombre de correspondances peuvent être tracées entre les découvertes modernes, et les systèmes anciens… qui conceptualisaient les forces fondamentales par les éléments, qui étaient aussi liés aux formes platoniques, et aux tattvas hindous.

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

C’est toujours la même Science, mais qui s’exprime en un langage différent en fonction des cultures et des époques.

« Il n’y a pas de religion supérieure à la vérité. »

— Helena Blavastky

Si les modernes cessaient d’être si condescendant envers la Science Occulte… peut-être qu’elle aurait encore nombre de perles de sagesses ancestrales à nous révéler.

L’arrogance tue l’intelligence.

Et il faut l’humilité d’un saint pour être digne de ses révélations.

— Geoffroy

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Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


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