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Répondre à l’appel du destin (Comment se réaliser en suivant sa passion)

La plupart suivent des voies déjà tracées pour eux… par leurs parents, par leurs professeurs, ou par la société.

Ils ne réalisent jamais leur individualité, parce qu’ils accomplissent le rêve des autres.

Le ressentiment finit par grandir, à mesure que leur véritable potentiel reste inexploité.

Suivre sa passion requière le courage de penser, et de décider par soi-même.

Sautez dans l’inconnu… prenez la responsabilité de votre destin.

Survivre à l’académie

Quand j’étais à l’université, je devais choisir un sujet de mémoire pour mon master.

En fonction des professeurs, je me retrouvais face à deux attitudes typiques :

  1. Ceux perplexes, mais tout de même intrigués, et encourageants.
  2. Et ceux qui refusaient toute déviation envers le protocole.

Ce que je voulais faire, c’était explorer les dogmes du paradigme scientifique actuel.

Je voulais critiquer l’institution dans laquelle j’essayais d’obtenir mon diplôme.

La recherche que je voulais produire risquait de miner l’autorité des personnes qui allaient m’évaluer.

C’était donc logique que je rencontre de la résistance.

Mais j’ai réussi à m’allier avec les bons professeurs, qui me soutenaient dans ma démarche, et qui n’avaient aucun intérêt à maintenir le statu quo.

Il existe plusieurs types de profils dans les milieux académiques :

  1. Ceux qui cherchent la stabilité et la facilité de l’emploi,
  2. Ceux qui cherchent le pouvoir et la reconnaissance par le statut conféré,
  3. Ceux qui sont réellement passionné par ce qu’ils enseignent.

Autant dire que ces vers cette troisième catégorie que j’ai cherché à construire des relations.

(Et devinez qui des trois fournissent le meilleur travail ?)

Moi aussi j’étais absolument passionné par mon sujet, donc nous partagions le même langage, et le même enthousiasme.

Il n’y a rien de pire à mon avis, qu’un professeur qui réprime la créativité de son élève.

Trouver sa voie

Pour la plupart de mes camarades, rédiger ce mémoire était une corvée insoutenable.

Pourquoi ?

À mon avis, parce qu’ils choisissaient des sujets à contre-cœur, qui au fond ne les intéressaient pas vraiment.

Pour moi, c’était certes un challenge, mais le processus était très satisfaisant (parce que j’étais passionné).

Quand je leur demandais le thème de leur recherche, je me disais : « Ah d’accord… moi aussi j’aurais envie de me tirer une balle, si je devais écrire 100 pages au format A4 là-dessus ».

La première étape lorsque l’on réalise ce travail, c’est d’établir une bibliographie à lire, et à utiliser comme source.

Puisque le sujet m’intéressait, avant même de commencer, j’avais déjà lu une bonne partie de ma bibliographie.

Résultat j’ai fini avec un mois d’avance… pendant que la plupart stressaient de n’avoir toujours pas commencé la rédaction.

Cette histoire sert à montrer la différence qui existe entre le fait de faire sans envie, et le fait de faire par passion.

L’un avance à contre-courant, l’autre travaille avec le flow.

Si vous entreprenez quelque chose juste parce que ce sont vos parents, ou vos professeurs qui vous contraignent… alors c’est normal d’avoir toutes les fibres de votre être qui protestent.

Votre curiosité est unique à vous-même.

Et si vous la réprimez, vous sentirez un sentiment de vide, et de potentiel non accompli.

Personne n’est exactement attirée par les mêmes choses que vous.

La combinaison idiosyncratique de vos centres d’intérêts est une partie intégrante de votre individualité.

En suivant vos passions, vous offrez au monde quelque chose d’unique et d’irremplaçable (et vous vous réalisez).

Alors qu’en suivant l’effet de groupe, ce que veut la société, ou n’importe qu’elle autre autorité… vous devenez un clone facilement remplaçable.

C’est d’ailleurs la première fonction de l’école… c’est une machine à conformisme.

Répondre à la providence

Avant l’université, je n’étais pas bon élève pour toutes les raisons citées ci-dessus.

Si les études supérieures ont fonctionné pour moi, c’est parce qu’elles permettaient une certaine créativité, et l’exploration de nouvelles perspectives.

(Même si aujourd’hui je ne pourrais sûrement plus y retourner à cause de la corruption idéologique, de l’extrême gauche, et des antifas.)

Pour découvrir où sont vos talents, vous devez essayer plusieurs choses.

C’est comme jeter des spaghettis sur un mur pour tester le niveau de cuisson… S’ils collent c’est que c’est cuit, et que vous avez un filon à explorer.

Souvent, les domaines où vous excellez sont naturels pour vous, et donc vous ne vous rendez pas compte que vous avez des facilités.

Tant que quelqu’un ne vous félicite pas pour votre travail, ou que vous avez une moyenne à laquelle vous comparer… vous ne savez pas que vous avez un talent caché.

Mais si vous cherchez dans votre passé, vous verrez sûrement des patterns, et des indices qui pointent vers vos passions.

Rappelez-vous ce qui vous attirait avant qu’on vous lave le cerveau par le processus de sociabilisation, et qu’on détruise votre enthousiasme naturel.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, et si vous n’avez pas de raison de vivre… alors il y a de fortes chances que vous vous laissiez couler.

Répondre à l’appel du destin, et suivre ce qui vous appelle…

Ce n’est pas un luxe.

C’est une question de vie ou de mort…

Fixer un cap

Quand tout ce que vous faites est motivé par un idéal supérieur, la vie se présente à vous d’une façon totalement différente.

Le nihiliste ne voit que la grisaille partout.

Alors que l’optimiste ne voit que des opportunités.

Pour lui, l’échec n’existe pas, puisque c’est de l’apprentissage et de l’entraînement.

Votre perception est conditionnée par ce que vous cherchez à atteindre.

Si vous n’avez pas de but… alors votre perception est chaotique.

Votre esprit est désorganisé, vous n’avez de motivation pour rien, et vous êtes envahi par l’anxiété.

Ce principe n’est pas une spéculation métaphysique.

C’est un fait scientifique.

Vous ne voyez que les choses qui servent votre idéal (ou qui l’encombre).

Et vous éliminez de votre conscience tout ce qui n’est pas pertinent envers cette finalité.

Exemple :

En ce moment j’apprends un nouveau langage informatique : Python.

Pourquoi je veux le maîtriser ?

Pour pouvoir créer des programmes qui résolvent des problèmes.

Les possibilités sont infinies, mais j’ai eu une idée : créer un logiciel qui compare la liste de mes abonnés à mes abonnements, et sortir une troisième liste qui montre ceux qui ne s’abonnent pas en retour.

Je m’étais donné cet objectif concret… et donc j’étais motivé à apprendre.

Le problème, c’est que quand j’ai atteint mon objectif, et que j’ai réussi à coder mon programme… eh bien j’ai aussi perdu beaucoup de la motivation pour apprendre.

Souvent, les problèmes de concentration sont dus au fait que nos objectifs sont vagues et nébuleux (ou même totalement absents).

Si vous ne savez pas exactement pourquoi vous faites quelque chose, alors votre attention va divaguer, et vous n’aurez aucune motivation.

D’où l’importance de se fixer des objectifs clairs.

Abstraire la complexité

Un jour je parlais avec un ingénieur informatique, et je lui faisais la réflexion suivante :

« J’ai eu des cours de HTML, de CSS, et de Javascript en licence, mais pourquoi je devrais me casser la tête à coder un site web à la main, quand je peux faire la même chose en 3 clics sur un CMS comme WordPress ? »

Dans ce cas, nous avons deux solutions qui mènent au même résultat.

La seule différence réside dans la rapidité, et la facilité d’exécution.

Évolutionnairement parlant, vous avez été conditionné pour sélectionner la solution la plus efficace, et qui consomme le moins d’énergie.

En gros… c’est normal d’être feignant.

Si vous voulez allez de Nice à Paris, vous avez plusieurs choix :

  • Vous pouvez y aller à pied,
  • En voiture,
  • En vélo,
  • En train,
  • En avion…

Pourquoi vous ne choisiriez par d’y aller à pied ?

Parce que c’est une perte de temps et d’énergie colossale.

Les technologies sont des effets de leviers qui permettent de faire plus, plus rapidement, et plus économiquement.

Vous pourriez me dire « oui mais à pied on économise le prix du billet, ou de l’essence… ».

Si vous pensez ça, c’est que vous valorisez très mal votre temps…

Les semaines perdues à marcher sont du temps perdu que vous auriez pu passer à être productif (et qui aurait largement remboursé le prix du voyage).

Votre système nerveux est fait pour éliminer la complexité de votre champ de conscience.

Vous n’avez pas à comprendre comment les systèmes fonctionnent.

Vous avez juste à savoir quels inputs produisent quels outputs.

Par exemple, sur votre voiture, vous savez ce qu’il se passe quand on appuie sur la pédale d’accélérateur, ou celle du frein.

Vous n’avez pas besoin d’être mécanicien pour pouvoir opérer le système qu’est votre voiture… tout comme vous n’avez pas besoin d’être programmeur pour utiliser un ordinateur.

(Tout comme vous n’avez pas besoin d’être biologiste pour vous servir de votre corps.)

Tous ces degrés infinis de complexités qu’on trouve dans les systèmes sont gérés pour vous.

Et ils ont peut d’importance, tant que le système fonctionne correctement.

Des intelligences à votre service

« L’intelligence est la capacité d’atteindre le même objectif par des moyens différents. »

— William James

Il existe différentes manières de mesurer de l’intelligence.

Elle peut être conceptualisée en fonction de la vitesse de traitement de l’information, et de sa capacité de stockage…

En fonction de son aptitude d’abstraction, et d’anticipation de l’avenir…

Ou encore par son efficacité à attendre ses objectifs par des moyens créatifs.

En réalité, plus on avance sur le spectre de la cognition, moins les intelligences ont besoin de micro-manager les degrés inférieurs de complexité.

Exemple : si vous vous coupez, votre corps sait automatiquement comment cicatriser la plaie.

Comme dans le cas de la voiture et de l’ordinateur, vous n’avez pas besoin de savoir comment.

Le degré d’abstraction est géré à un niveau inconscient.

En gros, plus le système que vous voulez contrôler est intelligent… moins vous avez besoin de connaissances mécaniques pour l’altérer.

Et plus il est autonome, plus il est facile à altérer par un langage qui vous est familier.

C’est pour cette raison, que maintenant, grâce à l’IA, vous pouvez effectuer des tâches infiniment complexes, simplement par des commandes verbales.

(De la même façon que vous pouvez influencer le comportement d’un humain en lui parlant, sans avoir à micro-gérer ses actions.)

À quoi ça sert de savoir ça ?

Eh bien de se rendre compte que c’est normal d’avoir l’impression d’être envahi par la complexité, et de ne rien y comprendre.

Mais aussi que ce n’est pas grave.

(Personne ne sait exactement comment fonctionne l’entièreté de la chaîne d’abstraction d’un ordinateur. Pourtant tout le monde sait envoyer un email.)

La seule chose importante, c’est de savoir ce que vous voulez faire, et où vous voulez aller.

À partir de là, une multitude d’intelligences (mécaniques, artificiels, ou organiques) commenceront à travailler pour vous.

Mais si vous ne leur donnez pas de cap, alors elles ne pourront rien pour vous.

Bénéficier des échanges énergétiques

Concrètement, quels sont ces systèmes intelligents qui travaillent automatiquement pour vous ?

  • Votre ordinateur,
  • Votre smartphone,
  • Votre voiture,
  • Votre mécanicien,
  • Votre médecin,
  • Votre employé,
  • ChatGPT,
  • Votre corps,
  • Vos appareils électroniques,
  • Vos programmes informatiques…

Bien sûr ils ne travaillent pas gratuitement.

Ils sont payés en énergie, en calories ou en argent.

Mais si ces ressources sont bien investies, elles rapportent plus que ce qu’elles coûtent.

Étrangement cette vision hyper-technologique est assez cohérente avec les conceptions archaïques.

Les anciens pensaient que la nature était régie par une hiérarchie d’intelligences responsables de la manifestation du cosmos.

Celles supérieurs étaient symbolisées par les dieux et les anges, et celles inférieurs par les démons… l’homme se situant entre les deux.

Chaque aspect de la nature avait son esprit.

Ils pensaient aussi qu’il était possible de s’attirer les faveurs de ces intelligences par des procédures magico-religieuses.

Par un rituel, ou un sacrifice (qui représentent un payement, ou une dépense énergétique), il était possible de communiquer sa volonté aux esprits, et d’influencer ces systèmes responsables de la manifestation de la réalité.

Comment ces intelligences procédaient ?

C’était un mystère… de la même façon que le processus exact qui génère les réponses de ChatGPT est étrange et imprévisible.

L’important, ce n’est pas de savoir comment ça marche.

L’important, c’est que ça marche.

Conclusion

« Suivez votre félicité et l’Univers vous ouvrira des portes là où il n’y avait que des murs. »

— Joseph Campbell

Avec la bonne attitude, et le bon état d’esprit, vous voyez les opportunités qui sont invisibles pour la plupart.

Les situations prennent un sens nouveau.

Vous êtes assisté par les synchronicités, et les heureux hasards.

Et vous inspirez les intelligences qui croisent votre chemin.

Avec la mauvaise attitude, vous devenez aveugle, vous fermez votre potentiel… et vous dressez des murs avec ceux qui peuvent vous aider.

Rêvez.

Soyez passionné.

Et agissez quand les occasions se présentent.

Le doute tue tout élan créatif.

Rien n’est impossible à celui qui a la foi.

— Geoffroy

Photo de profil Geoffroy
Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


Ressources

Version brochée

Votre esprit a été hijacké…
Voici comment en reprendre le contrôle :

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Version reliée

Penser par soi-même – S’immuniser à la propagande – Créer sa propre réalité

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PROCESSUS DE CRÉATION ET D’INTERPRÉTATION DE LA RÉALITÉ

Comprenez les différents paradigmes et les révolutions scientifiques. Épistémologie et science.

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Version Audio

Une nouvelle façon de penser, et d’être, qui transcende le dogme, et la décadence

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