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Comment la société corrompt l’individu (justifier le mal par le « bien »)

Il existe un mal qui refait surface périodiquement, et qui ne semble jamais totalement vaincu.

On dit de l’esprit luciférien qu’il est immortel (parce que c’est un archétype).

Il menace les civilisations, et détruit les individus de l’intérieur… en siphonnant tout ce qui a une âme.

Son danger est réel et incommensurable, bien que subtile (puisque sa ruse se trouve la tromperie, et la persuasion mensongère).

Aurez-vous le courage d’ouvrir les yeux pour voir son œuvre ?

Un camouflage apparent

Il y a une question qui a pendant longtemps hanté les biologistes : pourquoi les zèbres ont-ils une fourrure noire et blanche aussi « extravagante » ?

La plupart des animaux ont des caractéristiques qui leur permettent de se camoufler, pour mieux échapper aux prédateurs.

Mais le zèbre, lui, peut se voir à des kilomètres avec ses motifs tachetés.

Cela ne fait aucun sens, évolutionnairement parlant, puisque cela en fait une proie facile (et donc la sélection naturelle n’aurait pas du pouvoir permettre ce type de mutation).

Mais ses patterns noirs et blancs servent bel et bien à se camoufler (bien que d’une façon inattendue).

Des chercheurs, se posant ces mêmes questions, se demandèrent ce qu’il se passerait, si on marquait un zèbre avec une tache de couleur (ou tout autre signe distinctif).

Ils se rendirent compte que l’animal atypique, sortant du lot, était systématiquement celui qui finissait par se faire dévorer par les lions.

Le zèbre ne se cache pas dans la savane… il se cache dans le troupeau.

Ses motifs servent à se fondre dans la foule, et à réduire ses chances d’être pris en chasse.

Si le prédateur n’arrive pas à sélectionner une cible précise, ses chances de succès sont très faibles.

Mais s’il arrive à se focaliser sur un individu en particulier, alors la chasse devient pour lui un jeu d’enfant.

L’esprit de la meute

Se fondre dans la masse est un instinct très puissant, et profondément ancré.

La plupart du temps, les gens préfèrent ne pas faire de vagues.

Ils font preuve de « courage » seulement lorsqu’ils sont anonymes, ou qu’ils sont entraînés par les mouvements de foule.

Ils ne défendent que les idées qui sont dans l’ère du temps.

Leur seul objectif est de se faire accepter par leurs pairs.

En réalité, ce sont des esclaves sous emprise idéologique, et des lâches.

Ils préfèrent qu’on leur dise quoi penser, plutôt que de penser par eux-mêmes.

C’est comme s’ils étaient bloqués éternellement au stade de l’adolescence.

Personne n’a jamais rien accompli de valeureux en suivant l’effet de groupe.

Tous les noms que l’histoire a retenus sont des individus qui ont osé être eux-mêmes, et dire ce qu’ils pensent sans filtres (souvent au prix de leur vie).

Ils n’avaient pas peur de se faire lyncher.

Et nombre d’entre eux préféraient mourir sous la torture, plutôt que d’abdiquer leur intégrité morale.

Mais le lâche arrive à inverser les valeurs, et à faire croire que celui qui s’exprime librement est en tort, et que celui qui censure est légitime.

C’est un jeu puéril, où le réel fasciste (celui qui réprime la liberté d’expression), insulte son opposant de ce qu’il est lui-même.

(Freud appelait cette dynamique – celle de voir en autrui, ce qu’on fait soi-même, et qu’on est incapable de voir en soi – la projection.)

Dénoncer l’opposition comme fasciste lui permet de l’être lui-même.

Se libérer de la pression du groupe

J’ai toujours eu du mal à m’intégrer aux groupes.

Ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Mais presque à chaque fois, j’avais l’impression de jouer un rôle qui n’était pas moi.

J’essayais de plaire, et de faire comme tout le monde… et cela produisait en moi un sentiment de malaise : celui qu’on ressent quand on abandonne son intégrité.

J’avais l’impression de perdre mon individualité en me fondant dans la masse.

Et c’était le cas.

La moyenne est, par définition, médiocre. Alors pourquoi vouloir s’y fondre ?

Les 1% sont toujours des marginaux (encore une fois… par définition).

J’ai donc mis du temps à me rendre compte que mon introversion (que je voyais comme un handicape) était en réalité une force.

Paradoxalement, c’est quand on cesse de chercher l’approbation du groupe qu’on l’obtient.

Comme en amour, on a du succès seulement quand on cesse de désirer compulsivement.

Comme dans les philosophies orientales, on n’obtient l’illumination seulement quand on est libéré des chaînes de l’attachement.

Vous commencez à être libre à partir du moment où vous vous foutez de ce que les gens pensent de vous (y compris vos proches).

Le noyau dure de l’endoctrinement

Pendant tout mon parcours scolaire, j’étais excellent en deux choses :

  1. Assumer des affirmations « choquantes » et à contre-courant.
  2. Rendre de bonnes copies, mais totalement hors-sujet.

Je me souviens, au lycée, avoir fait sans complexe, un exposé sur la légalisation du cannabis (thèse que je soutiens encore aujourd’hui, même n’étant plus consommateur).

À l’université, j’ai manqué plus d’une fois de me faire lyncher par ces fameux antifas… pour simplement oser m’exprimer librement, et pour refuser de souscrire à leurs doctrines mortifères d’éternelles victimes.

Une fois, dans un cours, où une professeure (bien entendu de gauche) palabrait sur les dangers du capitalisme, et des nouvelles technologies… moi innocemment, je fais la remarque suivante :

 « Oui, il a peut-être des risques, mais nous vivions aussi dans la période la plus prospère que l’humanité n’ait jamais connue. Et il y a aussi des raisons pour être optimiste. »

Silence pesant dans la salle… suivit d’une indignation généralisée !

Comment ose-t-il ne pas adhérer au discours apocalyptique ambiant ?!

L’école ne sert pas à développer son esprit critique… c’est un instrument de propagande idéologique.

Et les idées dissidentes ne sont pas tolérées.

Ayn Rand, une philosophe objectiviste, pensait déjà, il y a plus de 40 ans, que le plus grand danger qui menaçait l’occident se trouvait dans les universités.

Pourquoi ?

Parce qu’elles enseignent le collectivisme, le mysticisme, et l’altruisme suicidaire.

Quand on voit comment l’histoire s’est déroulée, qui peut lui donner tort ?

D’où vient principalement la corruption idéologique ?

Des universités… qui forment les futurs politiciens, et professeurs, qui maintiennent le cycle d’endoctrinement.

L’ennemi de la civilisation

Je me suis toujours considéré comme apolitique, et modéré… jusqu’à force de me faire traiter de « droitard » par l’extrême gauche, je finisse par y croire.

Moi aussi, jeune et stupide, j’ai adhéré à la doctrine communiste, et à l’opposition du méchant bourgeois capitaliste, contre le pauvre prolétaire.

À cette fameuse doctrine antifasciste, qui a décimé plus de 20 millions de personnes sous Staline, et 60 millions sous Mao…

Ceux qui se considèrent communistes aujourd’hui, sont soit profondément ignorants, soit profondément sadiques.

Le libre échange a sorti des centaines de millions de personnes de l’extrême pauvreté.

Le socialisme n’a créé que la misère et la destruction, et ne fonctionne qu’en esclavagisant sa propre population « pour le bénéfice commun ».

Mes grands parents ont fui par miracle cette apocalypse qui a ravagé l’Europe de l’Est.

J’ai toujours vu qu’il existait un monde qui nous séparait… et j’ai compris seulement pourquoi, quand j’ai révisé mes leçons d’histoire.

Non, pas celle qu’on enseigne à l’école… au contraire, celle qui est passée sous silence par l’éducation nationale.

Les mots sont incapables de décrire l’ampleur de l’horreur du système soviétique, et de l’enfer des camps de concentration.

Voici à quoi mène l’utopie marxiste, et socialiste, quand elle est menée à son terme : à la torture, à la délation, au fascisme, à la répression, à la famine, à l’extrême pauvreté, à l’esclavagisme, et au génocide.

Mais ce qui est encore plus fourbe… c’est qu’elle fait tout ceci au nom du « bien commun », et au nom de la défense de l’opprimé.

De cette façon, elle arrive à tromper les gens de bonne volonté, et à exploiter les instincts sous-jacents de haine, de jalousie et de vengeance, en rendant ces sentiments légitimes.

Les conséquences du mensonge

Je dois avouer une chose : j’ai été lâche.

Pourquoi ?

Parce que j’ai longtemps évité de parler de ces sujets pour éviter la confrontation.

Quand on s’assume antisocialiste, on place une cible sur sa tête, et on se ferme nombre d’opportunités.

Mais il y a une chose importante à comprendre : c’est que le léger inconfort que produit la confrontation, est insignifiant comparativement aux conséquences de l’autocensure.

Se taire par peur de la rétribution, c’est se soumettre au fascisme.

Les États ne basculent pas du jour au lendemain vers l’autoritarisme.

C’est plutôt un processus graduel, qui se fait petit à petit, par l’abdication de libertés qui semblent insignifiantes.

La loi du silence permet à la corruption de gagner de l’ampleur.

C’est donc du devoir de chacun de dire ce qu’il pense sans filtre !

Parce que lorsque l’on ne peut plus confronter ses idées, on finit par se confronter physiquement et violement.

Dans les systèmes totalitaires, tout le monde ment à tout le monde, tout le temps (y compris soi-même).

Les individus qui cessent de dire la vérité, par lâcheté, sont responsables de l’effondrement, et de la tyrannie qu’ils aident à créer.

C’est vrai au niveau national, mais aussi à l’échelle des communautés, des familles… et même au niveau personnel.

La corruption se combat par l’authenticité, et par l’individualisme.

Réprimer sa conscience

Connaissez-vous l’histoire du prophète Jonas ?

Jonas est envoyé par Dieu dans la ville corrompue de Ninive pour l’inciter à se repentir.

Mais il refuse, par peur du lynchage, et décide de s’enfuir par bateau.

Ce dernier est pris dans une tempête qui risque d’être fatale à l’embarcation.

Jonas explique à l’équipage que Dieu est en colère contre lui, parce qu’il a refusé lâchement sa mission.

Il propose donc de se sacrifier pour les sauver, et pour qu’ils n’aient pas à payer le prix de ses insuffisances.

Le prophète est jeté à contre-cœur à l’eau, et se fait avaler par une baleine.

Après avoir passé trois jours dans son ventre, il est rejeté sur la plage, et décide finalement d’accomplir la volonté de Dieu.

Il va donc annoncer ces quatre vérités aux habitants de la ville, qui finissent par se repentir, et qui est ainsi sauvé de la destruction annoncée par Dieu.

Voici une clé de compréhension pour interpréter les métaphores bibliques : Dieu, c’est votre conscience d’Être (ce n’est pas un barbu qui habite littéralement le ciel).

Cette histoire décrit un conflit intérieur : celui d’une personne qui refuse d’écouter la voix de sa conscience, et qui décide de la réprimer.

Son attitude peut se résumer en un mot : l’inauthenticité.

Il préfère réprimer la vérité.

Et cette décision lui coute d’être englouti par les forces chaotiques, symbolisées par le monstre des profondeurs.

« La vérité vous affranchira »

Ceci est une histoire archétypale (notez qu’on retrouve le même thème dans Pinocchio, par exemple).

Victor Frankl dans Man’s Search For Meaning (traduit en français sous le titre peu vendeur de Découvrir un sens à sa vie), et Alexandre Soljenitsyne dans L’Archipel du Goulag arrivent aux mêmes conclusions que Jonas.

La lâcheté, le mensonge et l’inauthenticité mènent à la corruption, et à l’effondrement.

La stabilité de l’environnement repose sur l’intégrité de l’individu.

Ces deux victimes des camps de concentration, acceptaient leurs responsabilités au milieu de ce chaos infernal.

Ils se reconnaissaient coupables d’avoir permis qu’une telle situation advienne !

Quelle mentalité héroïque, à l’opposé totale des générations actuelles, qui n’acceptent la responsabilité de quoi que ce soit, y compris leur propre vie !

Eux qui avaient toutes les raisons de jouer la carte de la victimisation…

Non, au contraire, comme le Christ, ils ont accepté de prendre les péchés de l’humanité sur leurs épaules.

Nombre d’historiens attribuent la chute du régime soviétique, et la fin de ses atrocités, à l’ouvrage de Soljenitsyne.

Comme dans l’histoire de Jonas, il mit fin à la corruption, et détruisit totalement l’idéologie communiste, en révélant la vérité sur le régime au monde entier.

« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

— Jean 8 : 32

En France, au moment où le livre parut, une révolution socialiste était déjà amorcée.

Il désamorça l’élan de Mai 68, en détruisant totalement la légitimité de la doctrine léniniste.

Nombre de gens se rendirent compte de la supercherie, du mensonge, et du chaos qu’amènerait la soi-disant utopie.

Sans ce prix Nobel, la France serait sûrement aujourd’hui communiste.

Conclusion

La possession idéologique est parfois tellement invasive, qu’elle empêche de voir la vérité en face.

C’est le pouvoir sombre de la répression inconsciente.

Soljenitsyne rapporte des cas, où même emprisonnés innocemment dans les pires conditions imaginables, certains partisans continuaient à louer la doctrine.

Il les appelait « les loyalistes »… eux qui même sous la torture, refusaient de remettre en question leur fanatisme, et leur erreur de jugement :

How could it be anything but hard! It was more than the human heart could bear: to fall beneath the beloved ax–then to have to justify its wisdom.

But that is the price a man pays for entrusting his God-given soul to human dogma.

Mon livre Manuel d’hygiène mentale donne des clés pour éviter de tomber dans ce genre de fanatisme, qui est fatal à l’individu et aux sociétés.

L’intégrité, l’authenticité, et le courage sont les remèdes ultimes face à la corruption.

Éliphas Lévi résumait parfaitement bien cet ethos :

« La plus grande injure qu’on puisse faire à un homme, c’est de l’appeler lâche. Or qu’est-ce donc qu’un lâche ?

Un lâche c’est celui qui néglige le soin de sa dignité morale pour obéir aveuglément aux instincts de la nature. 

En présence du danger, en effet, il est naturel d’avoir peur et de chercher à fuir : pourquoi donc est-ce une honte ? Parce que l’honneur nous fait une loi de préférer notre devoir à nos attractions ou à nos craintes.

Qu’est-ce, à ce point de vue, que l’honneur ? C’est le pressentiment universel de l’immortalité et l’estime des moyens qui peuvent y conduire.

La dernière victoire que l’homme puisse remporter sur la mort, c’est de triompher du goût de la vie, non par le désespoir, mais par une plus haute espérance, qui est renfermée dans la foi, pour tout ce qui est beau et honnête, du consentement de tout le monde.

Apprendre à se vaincre, c’est donc apprendre à vivre, et les austérités du stoïcisme n’étaient pas une vaine ostentation de liberté !

Céder aux forces de la nature, c’est suivre le courant de la vie collective, c’est être esclave des causes secondes.

Résister à la nature et la dompter, c’est se faire une vie personnelle et impérissable, c’est s’affranchir des vicissitudes de la vie et de la mort.

Tout homme qui est prêt à mourir plutôt qu’à abjurer la vérité et la justice est véritablement vivant, car il est immortel dans son âme.

Toutes les initiations antiques avaient pour but de trouver ou de former de pareils hommes. »

Éliphas Lévi

Merci d’avoir lu jusqu’au bout.

— Geoffroy

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Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


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