Vous avez été endoctriné.
Depuis le plus jeune âge, on vous a lavé le cerveau, pour vous faire rentrer dans la norme sociale.
Ce conditionnement fait que vous réprimez l’essence de votre Être.
Il se ressent dans votre façon de communiquer, parce que vous ne vous permettez pas de vous exprimer librement.
À chaque instant, c’est comme si vous aviez un juge dans votre tête, qui vous rappelle constamment ce qui est acceptable, et ce qu’il ne l’est pas.
Il place un mur entre vous, et les autres.
Littéralement, il s’agit d’une prison mentale (qui finit par rendre fou).
Zombieland
On ne peut réprimer constamment son Être véritable, et rester sain d’esprit.
Le processus d’endoctrinement par lequel nous passons tous a des effets dévastateurs.
Le lavage de cerveau crée des zombies, et des automates sans individualité, ni volonté propre, ni libre-arbitre.
Avez-vous déjà vu à quoi ressemble un cas de possession idéologique ?
Sûrement, j’imagine, puisque c’est la norme.
Vous dites simplement sans arrières pensées ce qui vous passe par la tête, et la personne réagit en face comme si elle subissait une grave agression.
C’est parce qu’elle est infectée par le virus.
À l’université (lieu par excellence de propagande) j’ai frôlé plusieurs fois le lynchage pour avoir osé m’exprimer librement.
(J’en passe sur le chantage politique de certains professeurs, qui font pression par la notation.)
Une fois j’étais dans un bar, en soirée étudiante, à sociabiliser.
Un infecté particulièrement engagé, commence à insister pour parler de sujets sensibles (il était en mission pour contaminer les autres).
Je lui explique que pour passer un moment agréable, mieux vaut éviter de parler de politique ou de religion, mais qu’il est libre de penser ce qu’il veut.
Mais, il insiste.
Je lui dis que je me considère modérément à droite, et agnostique.
Trigger…
Tentative de lynchage
À partir de là, il va essayer continuellement de me tendre des pièges pour me faire avouer que je suis un sale nazi cis blanc oppresseur.
Mais ça ne prend pas, et ça l’énerve.
Il finit par exploser après que je dise la phrase suivante :
« Il existe des différences physiologiques entre les peuples, qui fait que certains ont des prédispositions à certains sports… par exemple, tous les champions d’athlétisme sont d’origine africaine. »
Il répond alors :
« Tu penses que les noirs courent plus vite que les blancs ? »
Je réponds que généralement oui, mais aussi qu’en moyenne qu’ils nagent moins bien.
Il se lève, me pointe du doigt, en criant « raciste, raciste ! », en essayant d’entrainer le groupe avec lui.
Pas de chance pour lui, il croyait avoir trouvé la pépite, mais ça ne prend toujours pas.
Il se tourne vers un étudiant d’origine africaine, et lui pose la même question.
Il lui répond la même chose que moi. Il se tourne vers une Marocaine, elle lui répond pareil.
Son regard est noir de haine, il devient fou de rage.
Je suis obligé de partir pour ne pas rentrer dans sa provocation, et pour qu’il ne finisse pas à l’hôpital, et moi en prison.
Les idiots utiles du fanatisme
En bref, ceci est un cas typique de possession idéologique, qui est incapable de tolérer la dissonance cognitive.
Imaginez quand ils sont des milliers dans ce cas, et qu’ils s’agglutinent en masse…
C’est assez incroyable de voir à quel point les gens sont capables de se mentir à eux-mêmes, et ce, même quand la réalité qu’ils ont en face des yeux est profondément en contradiction avec leurs dogmes.
Alexandre Soljenitsyne racontait que, même emprisonné innocemment dans de terribles conditions, certains partisans continuaient à défendre bec et ongle l’idéologie stalinienne qui les avait condamnés au goulag.
Tel est le pouvoir de l’endoctrinement, et c’est sûrement la plus grande menace pour la civilisation et la liberté.
Si on vous a bien lavé le cerveau, vous pouvez vous trouvez au milieu des enfers, sur un tas de cendres, mais quand même croire que vous vivez dans une utopie enfin réalisée.
Vous pouvez être plein de haine, de ressentiment, et de jalousie, mais quand même vous croire vertueux, et légitime dans l’expression de vos pulsions et de votre agressivité.
Quand le matraquage idéologique commence dès le plus jeune âge, il est très difficile de renverser la tendance, qui s’imprègne profondément dans la personnalité.
On devient ce qu’on pratique, et ce qu’on pense.
Et comme dans le cas des addictions, quand un circuit neurologique est imprégné, il est très difficile le retirer.
Le contrôle des esprits
Si la liberté d’expression est un droit fondamental, c’est parce que les fondateurs des systèmes démocratiques savaient que le contrôle de la parole était une prémisse au totalitarisme.
La libre circulation de l’information est également le meilleur remède face à la propagande.
Comme beaucoup d’adolescents, moi aussi j’ai été endoctriné par la télé, la musique, les professeurs, les journalistes, et la pression du groupe.
Moi aussi j’ai été anarchiste, révolutionnaire, complotiste à l’extrême, gauchiste, antisystème, anticapitaliste, anti-tout…
À 14 ans je trainais dans la rue et des squats, à fumer des joins, et à boire de la bière, en séchant les cours pour fréquenter des drogués et des voyous.
Ce qui m’a déradicalisé, c’est sûrement l’étude, et la lecture.
Je ne parle pas de l’éducation national, qui est complice, et qui rend plus bête et « matrixé » qu’autre chose.
Je n’ai jamais lu un seul livre que l’école exigeait.
Mais j’en ai lu des centaines en suivant ma propre curiosité.
Quiconque vivant en occident, qui a à manger dans son frigo, accès 24h/24 à l’eau courante et à internet, et qui se plaint de ses conditions de vie est absolument ignorant de l’histoire et de la géopolitique (et surtout extrêmement ingrat).
Savez-vous le nombre de personnes qui sont mortes pour que vous puissiez vivre en paix, et avec des droits ?
Ou les milliers d’heures de travail qu’il a fallu pour que vous puissiez avoir des infrastructures qui fonctionnent, ou un smartphone dans les mains pour un prix dérisoire ?
Voulez-vous vraiment tout renverser, et revenir à l’âge de pierre, et à la loi du plus fort ?
Vous vivez dans la période la plus prospère et abondante, et la plus humaniste que l’histoire n’ait jamais connue.
Un peu de gratitude, ça ne fait pas de mal (et puis, c’est bon pour la santé).
Le dogme et l’esprit critique
Quand on suit le discours d’idéologues, on finit par devenir l’esclave de tyrans, et de psychopathes (l’histoire l’a démontré à plusieurs reprises).
Vous avez beau respecter le dogme à la lettre, mais à la fin ce sera toujours vous le dindon de la farce.
Certains rétorqueront : « mais tout le monde a une certaine idéologie ».
Réponse typique d’un infecté qui n’a jamais appris l’esprit critique.
Vous n’avez pas besoin d’une idéologie pour vous dire quoi penser.
Pourquoi ?
Parce que vous avez un sens qui se nomme la raison ou le discernement, et que vous êtes censé vous en servir. (Et pas d’accepter bêtement le discourt d’autorités.)
Un des signes de l’intelligence, c’est de savoir traiter des informations contradictoires, sans faire complétement crasher le système.
Il existe toujours des opinions opposées, et le raisonnable se trouve au milieu de deux extrêmes, dans la nuance.
Thèse + antithèse = synthèse…
L’enfer est pavé de bonnes intentions, et le diable se trouve dans les détails.
C’est bien connu que les loups se déguisent en berger, ou en gentille grand-mère.
Quand on vous prive de vos libertés, ou qu’on vous censure, c’est toujours au nom du bien.
Confronter le chaos
La nature humaine est sombre. Si dérangeante, que s’en rendre compte est traumatisant.
Beaucoup préfèrent l’inconscience à cette réalisation.
Mais ce n’est pas en fermant les yeux que le mal disparaît. Bien au contraire, cela l’amplifie.
Le chaos, l’entropie, et la catastrophe sont toujours à nos portes. Et ne pas s’en rendre compte, c’est risquer de se laisser submerger, par surprise.
Au contraire, c’est quand vous faites face aux serpents que vous pouvez les garder à distance.
Pour être apte à combattre, il faut s’entraîner et se préparer.
Et surtout, il faut comprendre son ennemi.
Pour cette raison, il vous faut une philosophie du mal. Pour comprendre l’esprit satanique.
En termes jungiens, après avoir transcendé votre persona (le masque du conditionnement social), vous devez intégrer votre ombre (la part de vous capable d’une terrible agressivité).
Pour combattre des monstres, il faut se rendre compte qu’on est monstre soi-même.
La mentalité d’esclave
Quel est l’antidote au fanatisme ?
J’ai écrit un livre, Manuel d’hygiène mentale, pour répondre à cette question, mais pour résumer :
- L’éducation
- L’esprit critique
- Le dialogue
- La libre circulation de l’information
- La confrontation des tyrans et des censeurs
- L’introspection
Comment la plupart des gens choisissent leurs opinions ?
Par la pression du groupe.
Ils ont peurs d’être ostracisés, ou cancel, et donc adoptent des idées socialement acceptables, et politiquement correctes.
Ils vivent dans la peur, et se foutent royalement de la vérité.
Ce qui les intéresse, c’est le statut, et c’est de ne pas se retrouver isolé du troupeau.
Et ils ont raison : penser par soi-même est risqué, mais c’est le prix de la liberté.
Ces choses sont dures à réaliser, parce qu’elles se déroulent sous la surface, dans les profondeurs de l’inconscient.
Vous êtes un être profondément irrationnel, et vous justifiez après coup toutes vos pulsions, en vous mentant à vous-même (et aux autres).
Votre esprit est animé par des forces qui vous dépassent, et qui portent le faux masque de votre individualité.
L’essence véritable de l’Être est au-delà du conditionnement social, et de vos pulsions inconscientes.
Tant que vous n’avez pas vaincu, dompté, et intégré les monstres de la nature et de la culture, vous resterez fragmenté, à la merci de volontés extérieures.
La réalisation de Soi
C’est seulement quand vous avez rétabli la connexion avec votre Soi, que vous pouvez exprimer votre individualité.
Une telle personne se reconnait par son aura expansive.
Elle a du charisme, parce qu’elle parle depuis un espace psychique différent.
Elle ne cherche plus à plaire à tout prix, ni à convaincre de façon coercitive.
Le regard des autres devient superficiel, et ses pulsions sont observées avec détachement.
Elle sait reconnaître les impulsions qui viennent d’en bas (et de l’égo), et celle qui viennent d’en haut (et du Soi).
L’individu réalisé est le pire cauchemar du tyran, parce qu’il remet en cause son autorité, et rejette le dogme.
Le libre-penseur est souvent un martyr.
Il dérange le statu quo, et le paye parfois de sa vie.
Mais sa transformation la plus notable réside dans le fait qu’il cesse de subir les effets des causes, et d’être une victime, même malgré ses persécutions.
C’est lui-même qui devient la cause de son environnement, duquel il cesse d’être balloté.
Il est ici pour réaliser sa volonté propre. Celle qui est alignée avec son Soi et son Être véritable.
Son intérêt n’est plus de ce monde.
Sa mission le transcende.
Conclusion
Il existe une sagesse ancestrale universelle qu’on retrouve dans les mythologies, et les religions du globe.
Quand elles ne sont pas déformées par des fanatiques, elles sont des expressions des archétypes qui peuplent l’inconscient collectif.
Les dieux, les anges et les démons de l’ancien monde sont des personnifications des forces qui animent la psyché.
Leurs histoires racontent les obstacles et les opportunités de transformation, sur le chemin de l’individuation, et de la réalisation de Soi.
Le monomythe du Héros décrit comment l’ordre est ramené dans le cosmos.
Et chaque individu est appelé à suivre son exemple.
Même si « il y a beaucoup d’appelé et peu d’élus » (Matth. 22 : 14).
Les anciens nous ont laissé des balises qui indiquent les étapes de l’initiation.
En réalité, elles se retrouvent partout dans la culture, l’art, la littérature, et même les rêves.
Une des erreurs fatales des modernes est de croire que l’individu arrive dans ce monde comme une page blanche, sur laquelle on peut écrire ce qu’on veut.
Et oui, c’est vrai qu’on peut programmer dans une certaine mesure l’esprit des gens.
Mais ce n’est pas sans causer de nombreux dégâts.
À force de réprimer les forces de la nature, son Être véritable, et les archétypes, on finit par se faire engloutir par l’inconscience, et le chaos.
Vous ne pouvez aller contre l’ordre cosmique, et prospérer.
Mais quand vous êtes aligné avec celui-ci, vous êtes capable de miracles.
— Geoffroy