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La voie du créatif (Monétiser son individualité, et ses passions)

La plupart sont bloqués dans des métiers qu’ils détestent.

Leur vie et leur travail n’ont pas de sens.

Ils traversent chaque jour avec la précipitation de terminer leurs heures, et en attendant le week-end.

Ou pire, ils sont au chômage, s’ennuient profondément, et ne font rien de leurs journées.

Les seuls désirs qu’ils arrivent à satisfaire sont compulsifs, et ils finissent noyés dans les addictions.

Toutes les fibres de leur être leur crient qu’il doit bien exister une meilleure façon de vivre…

Pourtant, ils restent bloqués dans ce vide existentiel qui les draine vers le bas.

Donner un sens à sa vie

Il vous faut une raison de vivre… sinon vous vous laisserez mourir apathiquement.

Viktor Frankl, pendant son séjour en camp de concentration, a documenté ce fait de façon flagrante.

Dans les pires circonstances, si vous n’avez pas d’idéal vers lequel vous orienter, vous jetterez l’éponge.

Mais cela ne s’applique pas seulement à des cas aussi extrêmes.

Le désespoir tranquille vous tuera juste un peu plus lentement.

Beaucoup citent l’ouvrage de Frankl, Man’s Search for Meaning, comme une révélation qui a totalement transformé leur vie, et leur perception.

Personnellement, j’étais déjà familier avec sa philosophie existentialiste à travers le travail de Jordan Peterson.

Parfois, certains auteurs marquent tellement la culture, que leur empreinte devient omniprésente, dans des sources apparemment pas liées.

C’est le cas pour Freud, ou Darwin par exemple.

Aujourd’hui, on ne cite que leurs erreurs… sans jamais reconnaître que leurs principes élémentaires sont implicites dans nos théories modernes.

Comme on dit, l’art est difficile mais la critique est facile.

Dans les livres qui transforment des vies, beaucoup citent également Le pouvoir du moment présent.

Encore une fois, son effet sur moi n’était pas si drastique, parce que j’étais déjà familier avec les principes de la philosophie orientale.

Mais une piqure de rappel ne fait jamais de mal… et articuler l’information d’une façon différente aide aussi à l’ancrer dans son cerveau.

(Si vous voulez vous lancer, et créer du contenu, n’ayez pas peur d’écrire des banalités. La majorité de votre audience est débutante, et les intermédiaires aussi ont besoin qu’on leur rappelle les bases. Et surtout… vous devez vous entraîner.)

Pour en revenir à Frankl, il attribue sa survie au fait de trouver du sens dans les périodes les plus sombres.

Ce qui le poussait à aller de l’avant, c’était ses projets futurs, et de réaliser ses ambitions quand la guerre se terminerait.

Il était constamment motivé par un idéal supérieur, et c’est à cette attitude qu’il devait sa survie.

L’écriture comme médium de transformation

Un des buts de Frankl pendant son séjour en prison, c’était de terminer un ouvrage qu’il avait commencé.

S’il y a bien une chose qui peut donner du sens à l’existence, c’est bien l’écriture.

Écrire sur votre passé vous aidera à traiter vos traumas.

« Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin. »

— Carl Gustav Jung

Écrire sur l’avenir vous aidera à créer une vision, et à l’accomplir.

Écrire sur le présent vous aidera à trouver des solutions à vos problèmes.

Plus vous écrivez, plus vous devenez incisif et articulé.

Vos arguments gagnent du poids… et c’est quelque chose qui se retranscrira dans votre façon de parler.

La structure phénoménologique de l’existence est constituée de problèmes.

Et plus vous devenez bon dans leurs résolutions, mieux vous arrivez à naviguer l’environnement.

Réalité phénoménologique

Aussi, si vous avez résolu un problème pour vous, cela signifie que vous pouvez aussi aider les autres avec votre solution.

Si vous y réfléchissez, toutes les offres que vous achetez résolvent des problèmes, grâce à des solutions systématisées.

Exemple : un sandwich.

Quel problème résout-il ?

Celui de la faim.

Sa solution ?

Un repas consistant facile à transporter et à consommer.

Celui qui a inventé le sandwich n’a eu qu’à trouver une solution une seule fois… mais elle a pu par la suite, être dupliquée à l’infini.

La plupart des problèmes sont plus complexes que ça. Et les meilleures solutions en résolvent plusieurs à la fois.

Par exemple, on pourrait se demander combiens de problèmes résout un ordinateur.

La réponse est potentiellement infinie, et dépendrait, dans ce cas, de la créativité des utilisateurs.

Économie, valeur et créativité

L’autre jour, j’ai eu une conversation avec un marxiste qui, conformément à son idéologie, pensait que la richesse était forcément créée à partir de l’exploitation injuste du travail par le capital.

(Passons sur le fait que pour justifier, en 2025, d’une doctrine qui a tué plus de 100 millions de personnes… il faut soit être profondément ignorant, soit profondément sadique.)

La richesse, selon les économistes classiques (comme Adam Smith), est produite conformément à l’équation suivante :

Capital + Labeur + Terre = Valeur ajoutée

Pour les marxistes, le capital et la terre ne produisent rien, et la seule valeur ajoutée se trouve dans le travail humain.

Pire que cela, celui qui organise la production n’est qu’un parasite à éliminer par tous les moyens possibles (y compris la terreur et le massacre).

Marx simplifie l’équation classique, déjà pas très complexe, de cette façon :

Valeur ajoutée = Labeur vivant

Mais il manque un élément crucial à ces deux équations.

Cet élément, c’est la créativité, l’ingéniosité, et l’intelligence.

Si vous essayez de faire pousser des bananes en Antarctique… vous pouvez avoir du captal, de la main d’œuvre, et des terres… mais vous n’aurez toujours pas de valeur ajoutée.

Pareillement pour le labeur, s’il n’est pas dirigé d’une façon constructive, il ne créera aucune richesse.

Déplacer un sac de gravas d’un point A à un point B, puis du point B au point A, à répétition, est du travail, mais du travail qui n’accomplit rien.

La créativité, c’est de trouver des solutions originales à des problèmes.

Problèmes qui, une fois résolus, créent de la valeur.

Aussi à l’ère de l’information, et du digital, la notion de « terre » est assez obsolète.

Elle reflète une époque où la majorité de la production était agricole.

Une notion plus adaptée à notre temps serait celle d’« espace ».

Il faut un espace où organiser la productivité, mais ce qui est beau, dans notre économie numérique, c’est que ces espaces peuvent être dématérialisés.

Et concernant le capital, sa part aussi devient moins importante, puisque maintenant, tout le monde peu créer un business avec un ordinateur et une connexion internet.

Monétiser la matière grise

Dans l’économie des créateurs, vos espaces de productivité sont vos environnements numériques.

Votre capital, ce sont vos appareils électroniques, et vos compétences.

Et votre labeur… c’est votre capacité à régler des problèmes.

La créativité est une manifestation de l’intelligence.

« L’intelligence est la capacité d’atteindre le même objectif par des moyens différents. »

— William James

C’est de loin l’élément le plus important de l’équation (même s’il n’est cité ni par les classiques, ni par les marxistes).

Vous pouvez avoir un ordinateur à 15 000€, et les meilleurs logiciels du marché… si vous ne savez pas vous servir de votre tête, alors ces ressources ne combleront pas votre manque d’ingéniosité.

Souvent, c’est même l’inverse, les limitations techniques stimulent la créativité.

Trop de possibilités tuent la prise de décision.

La façon dont est organisée le travail, le temps, la productivité, les ressources et les espaces… est une question d’intelligence.

(D’ailleurs, le facteur qui prédit le mieux la réussite professionnelle est de loin le QI. Le second, loin derrière, est la conscienciosité.)

Si l’idée de base est mauvaise, tout le processus derrière s’écroule (comme dans le cas des bananes en Antarctique).

En réalité, c’est extrêmement difficile de trouver des solutions nouvelles.

Pourquoi ?

D’abord, parce qu’il faut être dans la maigre proportion de gens créatifs.

Ensuite, parce qu’il faut être dans le dernier décile de la courbe de distribution de l’intelligence.

Ensuite, parce que la plupart des idées ont déjà été testées.

Et finalement, parce que d’autres solutions seront sûrement déjà plus compétitives et économiques.

Résoudre par l’écriture

« Quel est le rapport avec Viktor Frankl, l’écriture et l’existentialisme ? », me direz-vous.

Eh bien c’est que l’écriture aide à résoudre tous ces problèmes en même temps.

Elle vous aide à trouver du sens à la vie, à lui donner une direction, et à ne pas finir aigri et nihiliste.

Elle aide à identifier des problèmes, et à tester des solutions, ce qui est la base de la réussite économique.

Elle entraîne votre créativité.

Et finalement, elle vous permet de communiquer votre message au monde.

Nous avons parlé de création de valeur, mais pas de comment transmettre cette valeur à un marché.

Vulgairement, on appelle ça le marketing.

La structure minimaliste d’un business est très simple.

Elle est composée d’une offre qui répond à un (ou plusieurs) problème.

Et d’un moyen de communiquer cette offre aux personnes qui ont ce problème.

Quand évoque le mot « offre », ce qui nous vient à l’esprit, c’est souvent un produit, ou un service concret.

Mais à l’ère de l’information, chaque message est une mini offre.

La performance d’un contenu est, la plupart du temps, déterminée par la taille du problème qu’il résout.

Vous rétorquerez sûrement, « qu’en est-il du divertissement ? lui ne répond à aucun problème. ».

Faux.

Le divertissement répond au problème de l’ennui, et du manque de sens.

Il répond à la plus grosse problématique de notre temps : celle de la crise existentielle.

Mais l’arnaque, c’est qu’il le fait (comme les drogues) d’une façon artificielle.

Il ne traite que les symptômes, et jamais la cause véritable.

Mais l’être humain préfèrera toujours une solution rapide mais temporaire, qui demande peu d’efforts, qu’une solution progressive mais durable, et qui demande des sacrifices.

Pourquoi ?

Parce que l’évolution vous a programmé pour être feignant, et pour gaspiller le minimum d’énergie possible.

Et certains magnats de la publicité, et de la société de consommation exploitent ce mécanisme à vos dépens.

L’ère de l’information et des créateurs

Vous avez aujourd’hui l’opportunité d’intégrer l’économie des créateurs.

Non ça ne sera pas facile, et ça ne se fera pas en un jour.

Comment ?

Par le pouvoir de l’écriture.

Et comme on l’a vu, écrire ce n’est pas « une pierre, deux coups », mais c’est plutôt « une pierre, quatre, cinq, six… dix coups ».

Écrire vous permettra d’avoir du contenu à poster, et de tester vos idées sur le marché de l’information.

C’est aussi le meilleur moyen d’exprimer votre individualité, et votre créativité.

Chez ceux qui se lancent, souvent ils se posent la question : « mais de quoi parler ? » ou « sur quoi écrire ? ».

Parlez de vos passions, de vos expériences, de votre parcours, de vos découvertes…

L’erreur, ça serait d’essayer d’imiter quelqu’un qui semble avoir du succès, et de copier ses centres d’intérêts.

(Même si au début, ça peut quand même être bénéfique, le temps de lancer la machine, et de s’habituer à la nouveauté.)

Pour survivre sur un marché compétitif, vous devez :

  • Soit être meilleur que tout le monde
  • Soit être moins cher que tout le monde
  • Soit être unique et irremplaçable

Ne copiez pas ce qui fonctionnait il y a dix ans.

En 2012, vous pouviez devenir une star d’internet en vous filmant jouer à Call of Duty.

Ce n’est plus le cas… la vague est passée.

À l’époque, c’était unique et nouveau. Aujourd’hui des milliers de joueurs essayent de faire la même chose, et sont déçus de voir que ça ne fonctionne pas.

Soyez le premier ou soyez différent !

Sur internet, vous êtes en compétition avec la planète entière, donc il a très peu de chance que vous soyez meilleur, ou moins cher que tout le monde.

Cultiver son individualité

Que pouvez-vous offrir d’unique et d’irremplaçable au monde ?

Réponse : votre individualité.

En imitant les autres, vous arriverez toujours au moins second.

Vous ne pouvez pas être meilleur que moi à être moi-même.

Tout comme je ne peux pas être meilleur que vous à être vous-même.

Vous êtes l’offre unique et irremplaçable.

Vos idiosyncrasies sont vos forces.

Et la combinaison unique de vos passions, de vos centres d’intérêts, de votre expérience, et de votre personnalité… est la meilleure chose que vous pouvez offrir au monde.

On vous a appris toute votre vie à vous fondre dans la masse, et à ne pas faire de vagues.

Mais la vérité, c’est que toutes les marques, et toutes les personnalités qu’on adore… sont justement appréciées pour leurs différences.

  • l’autisme d’Elon Musk,
  • la manie de Steve Jobs,
  • la folie de Van Gogh,
  • la rusticité de Nietzsche,
  • l’anticonformisme de Nike…

sont justement des qualités facilement identifiables, qui ont fait leur succès.

Et d’ailleurs, on voit que lorsque les marques tentent de s’aligner avec l’ère du temps, et l’environnement idéologique… eh bien elles perdent des clients.

Plutôt que d’essayer de combler vos soi-disant lacunes, amplifiez plutôt ce qui vous rend unique.

C’est contre intuitif et paradoxal, mais plus vous essayez de rentrer dans le moule, moins on vous apprécie.

Ce qui est valorisé avant tout, c’est l’authenticité.

Tout le monde est bizarre d’une certaine façon.

Mais mieux vaut l’accepter et l’assumer, plutôt que d’essayer de le cacher.

Suivre ses passions et ce qui nous appelle, c’est cultiver son individualité, et son avantage concurrentiel.

Conclusion

Vous avez besoin d’un projet pour vous sentir vivant.

Quand l’IA fera tout mieux que les humains, quels métiers restera-t-il ?

Dans un monde de robots, l’authenticité, et les réelles interactions humaines vont devenir de plus en plus valorisées.

Se lancer dans l’économie des créateurs, et commencer à produire du contenu, peut être votre porte de sortie de ce futur dystopique.

Vous ne deviendrez pas riche et célèbre en 6 mois…

Mais d’un autre côté, c’est une activité que vous pouvez commencer à temps partiel, et qui demande très peu de ressources, et d’investissement.

Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un ordinateur (ou d’un smartphone) et d’une connexion internet.

Promettez-vous d’écrire un peu tous les jours, de poster régulièrement… et surtout de ne pas abandonner.

Une fois que l’habitude est implantée, elle devient presque automatique, et le temps commence à travailler pour vous.

Si vous êtes constant, votre futur soi vous en sera infiniment reconnaissant.

— Geoffroy

Photo de profil Geoffroy
Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


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Penser par soi-même – S’immuniser à la propagande – Créer sa propre réalité

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