La bonne information peut transformer des vies (et la vôtre).
Parce qu’elle contient du sens.
Et le fait de donner du sens à l’existence a un effet thérapeutique.
On habite des espaces sémantiques… et malheureusement, parfois aussi des prisons mentales.
La bonne information peut vous aidez à briser ces chaines, et à les remplacer par des palaces.
Le modèle standard
En biologie, il existe des signaux (information) qui déclenchent des processus de transformation.
Par exemple, à l’adolescence une cascade de systèmes latents s’enclenche, par le corps qui signale à l’ADN de s’exprimer d’une certaine façon, relative à un but (qui est l’homéostase, et la morphostase).
La même chose se passe lorsqu’on se blesse, et que la plaie se régénère.
La régénération et la morphogénèse sont des processus guidées et activités par des courants bioélectriques porteurs d’information.
(Et ces courants peuvent se transmettre à distance par magnétisme.)
La physique dit que la réalité est constituée de champs électromagnétiques, et d’une multitude de champs quantiques.
Selon le modèle standard, chaque type de particule est régit par un champ.
Le modèle n’est pas totalement complet, mais sa théorie unificatrice de tout ce qui existe dans l’univers ressemble à cette équation :
Mais il reste encore des incohérences à régler, et des particules hypothétiques à découvrir.
Les plus grands esprits du monde débâtent encore de ces questions, et je n’ai pas la prétention d’avoir la réponse (ni d’avoir le bagage nécessaire pour pouvoir en juger).
Mais il existe aussi d’autres théories, celles des hérétiques de la citadelle des sciences officielles.
La découverte de l’énergie
L’histoire officiel fait remonter la découverte de l’électricité et du magnétisme au XVIIe siècle.
Leur unification en une force commune, qu’on nomme l’électromagnétisme, est attribué à James Clerk Maxwell, le siècle suivant, et marque le début d’une nouvelle ère pour la physique.
Pourtant tous les classiques, et les restaurateurs des sciences occultes affirment que les anciens connaissaient très bien l’électricité.
Papus nous dit qu’ils savaient diriger la foudre, qu’ils connaissaient très bien les engins à vapeur, et la chimie.
À Rome, il existait des mécanismes capables de faire tourner des palais entiers, pour que son exposition soit toujours en face du soleil.
Aujourd’hui, les mystères des pyramides restent encore à résoudre…
Les anciens avaient une science, qui était loin d’être primitive.
Mais elle fut perdue pendant le déluge (selon la légende).
Il existe une théorie occulte de l’électricité, et une physique ésotérique : celle des alchimistes, et des hiérophantes.
Elle dit que toute substance dans l’univers, qu’elle soit matérielle, ou éthérée, est lumière.
Et cette lumière prend différentes formes, en fonction de la pression atmosphérique, et de la tension électrique.
Comme l’eau qui peut être solide, liquide, vaporeuse, ou gazeuse, la substance primordiale change d’état à un rythme hiérarchique.
La redécouverte des anciens mystères
L’homme moderne est arrogant quand il rejette la totalité de l’ancien monde comme ignorant et barbare.
Il oublie que tous les savants qui ont amorcé la révolution scientifique, et technologique, étaient aussi des kabbalistes, des hermétistes, et des mystiques.
Ils étaient tous imbibés de sciences occultes.
Et c’est d’ailleurs par la redécouverte de celles-ci, que l’Europe sort du Moyen-âge, pour rentrer dans la Renaissance.
Un âge sombre a été remplacé par un âge d’or.
Comme si la quête du Graal était accomplie.
Cette transformation radicale est aussi mystérieuse.
Pourquoi dans une Europe superstitieuse, obscurantiste, pauvre, embourbée dans des éternels guerres intestines, et frappée par de terribles épidémies… soudain tout bascule pour le mieux ?
Pourquoi subitement voit-on des cathédrales pousser partout comme des champignons après une averse ?
Pourquoi voit-on d’énormes richesses soudainement s’accumuler, et des familles s’anoblir ?
Pourquoi l’obscurantisme laisse place à la raison, et à l’expression artistique et scientifique ?
L’histoire officiel ne sait y répondre. Mais la théorie occulte affirme que la cause de cette renaissance est due à la redécouverte de la science occulte connue des anciens.
La science hermétique
Un des grands principes de l’hermétisme est que l’univers est mental.
Il n’y a qu’un Esprit, qui se différencie en unités apparemment individuelles.
L’Esprit s’exprime par la lumière, qu’il engendre par le mouvement.
Il n’existe qu’une énergie dans l’univers : l’électromagnétisme (dont la lumière visible n’est qu’une petite partie de son spectre).
Tout est fréquence et vibration.
Masse et énergie sont interchangeables (E = MC²).
La matière n’est que de la lumière condensée.
Ses propriétés peuvent changer en fonction de la tension, et de la pression, mais sa substance reste la même.
Chaque forme à sa longueur d’onde, et sa périodicité.
Changez la fréquence, et vous changez la forme et l’apparence.
Cette unique énergie, les occultistes l’appellent la « lumière astrale ».
Et bien qu’elle soit une, elle se différencie par la variation de ses cycles.
La grande unification
Quel est le lien entre la biologie, le modèle standard, la théorie des champs quantiques, et les sciences occultes ?
Et surtout en quoi cette connaissance peut transformer des vies ?
Toutes ces disciplines montrent que la matière et la forme (physique ou biologique) sont arrangées par une force invisible porteuse d’information.
La différence entre le modèle standard et la science occulte, c’est que le premier considère qu’il existe une multitude de champs ; alors que la seconde considère qu’il n’en existe qu’un, et que ce champ est Esprit.
Pareillement en biologie, la morphologie des êtres est dictée par des champs dit morphogénétiques.
Quand une salamandre perd un membre, par exemple, le champ dicte par impulsion électromagnétique la régénération.
L’idée de la forme est donc préexistante, et existe dans le monde éthéré de l’information, et des probabilités.
Pour les occultistes, bien que ce champ soit unique, il se décline en une multitude de formes, pour donner l’illusion de la séparation, et de l’individualité.
L’expression de la multitude était connue des anciens, qu’ils désignaient par l’harmonie des sphères célestes, et la théorie des formes platonicienne.
Le champ se décline en différentes octaves, qui sont symbolisées par des figures archétypales.
Les planètes astrologiques en sont des expressions, tout comme le zodiac, les éléments, et les étoiles fixes.
Elles représentent ces influences invisibles qui régissent la matière, et la périodicité des cycles.
C’était également ces lois qui dictaient l’expression des arts.
Les théories musicales et géométriques de Pythagore étaient en harmonie avec la périodicité des cycles célestes, et le monde archétypal.
Cartographie de l’invisible
J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce que signifiait « l’harmonie des sphères », et le « monde archétypale des idées ».
En croisant plusieurs sources, j’ai fini par développer des hypothèses, et à faire le lien entre la Kabbale, les systèmes présocratiques, l’alchimie, l’électromagnétisme, le tableau périodique, et la physique moderne…
J’ai découvert que plusieurs systèmes essayaient de signifier les mêmes choses, mais avec un langage différent.
Chaque époque s’exprime avec les termes de son temps.
Prenez par exemple l’image suivante :
En partant d’en haut à gauche, les deux premiers schémas viennent d’un ouvrage de physique nommé The Universal One, par Walter Russel publié en 1927.
(Il explique que tout ce qui existe résulte de la périodicité de l’électromagnétisme.)
Le troisième schéma est tiré d’un grimoire de la renaissance, et décrit une carte magico-kabbalistique du ciel.
Sur la deuxième ligne, le premier est le modèle de l’harmonie des sphères attribué à Ptolémée.
Le deuxième le zodiac Égyptien de Dendérah.
Le troisième est une représentation orientale de l’Archéomètre de Saint-Yves d’Alveydre, qui le décrit ainsi :
« L’Archéomètre est un outil qui a cette qualité particulière, d’être le même pour tous les arts ; c’est en même temps la clé de l’échelle sonométrique du musicien, de la gamme de couleurs du peintre et la clé des formes de l’architecte. »
(Il existe encore d’autres modèles, comme le Tarot, le I Ching, ou même celui des 8 circuits de conscience de Timothy Leary.)
Le Magnus Opus
Le travail de l’artiste, du scientifique, de l’alchimiste, et de l’hermétiste est de s’harmoniser avec ces cycles cosmiques, et de les comprendre pour les utiliser à son avantage.
Ces schémas sont des cartes qui décrivent l’accomplissement du Grand Œuvre : le Magnus Opus.
Comme le chimiste, qui arrive par sa science à transformer un élément en un autre, l’homme spirituel grâce à l’initiation transforme sa conscience d’un état, à un autre.
Le processus alchimique n’est que l’accélération d’un processus naturel, et périodique.
“Art perfects what Nature began.”
“…by herself and unassisted, Nature cannot regain her former glorified condition of equilibrium.”
— Israel Regardie, The Philosopher Stone
La grande erreur du postmodernisme, c’est de nier cette réalité archétypale, et de la considérer comme fantaisiste, et superstitieuse.
Nous pouvons déduire les lois du monde invisible par correspondance (grâce à la périodicité, qui est prévisible).
Si vous connaissez une séquence d’un morceau répétitif, vous pouvez détruire le reste de l’information.
Ainsi, en observant les cycles visibles, on peut en déduire les cycles invisibles.
(C’est ce qu’on nomme en science occulte la loi de correspondance, ou celle de l’analogie.)
« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »
— La Table Émeraude
L’échelle de Jacob
Non, l’esprit n’est pas une page blanche sur laquelle on peut écrire ce qu’on veut.
C’est une erreur qui a couté chère aux victimes des expériences sur le conditionnement, le lavage de cerveau, et le contrôle mental (Voir MK-Ultra, et La stratégie du choc, de Naomi Klein).
Essayer d’imposer un ordre contre-nature à l’homme et à la société, c’est leurs faire forcément violence.
Il existe des structures psychiques archétypales avec lesquelles on doit être harmonisé, pour être en bonne santé, et fonctionner optimalement.
Pour en revenir au lien entre esprit, et énergie…
L’activité de la conscience peut se mesurer électriquement, par électroencéphalogramme (EEG).
La pensé se traduit en fréquences, et est aussi cyclique.
Si le système nerveux est un circuit bioélectrique, cela signifie aussi qu’il radie du magnétisme, et qu’il est sensible aux champs.
(Électricité et magnétisme ne sont que les deux pôles d’une même énergie.)
Votre esprit peut s’accorder avec différentes fréquences, qui vont changer votre état émotionnel, et votre façon de voir le monde.
Le docteur David Hawkins proposait de cartographier la conscience selon le modèle suivant :
C’est l’échelle de Jacob de l’ancien monde…
Les sphères célestes et infernales de Dante…
La métaphore change selon les époques, et à la nôtre, elle doit être actualisée en termes scientifiques (puisque c’est le paradigme que nous habitions).
Comme le pensait Aleister Crowley, la spiritualité du nouvel âge doit s’accorder avec le motto suivant :
“The methode of science, the aim of religion.”
— The Equinox
Conclusion
Réconcilier la science et la religion, c’est ce que je cherche à faire depuis plus de 10 ans.
Il s’agit d’une contradiction qui m’a perturbé, au point de l’obsession, pendant longtemps.
La synthèse de ces réflexions se trouve dans mon livre Manuel d’hygiène mentale.
La 2ème édition sort le 4 novembre 2024 (souscrivez à la newsletter pour rester à jour).
Nombreux sont ceux avant moi qui ont tenté un travail similaire d’unification.
Mais la connaissance doit constamment être actualisée, pour être conforme avec le langage de son temps.
Ma synthèse est expliquée en un langage courant, facilement compréhensible pour mes contemporains (contrairement aux autres qui sont rédigées dans un style cryptique, archaïque, ou trop intellectuellement élitiste).
Elle a été réécrite 3 fois sur une période de 5 ans.
La philosophie matérialiste et cartésienne imposée par le paradigme scientiste n’est pas l’unique façon de voir le monde.
À beaucoup de niveaux, elle est une prison mentale, parce qu’elle nie le sens de l’existence, par son nihilisme.
Nombre de personnes trouvent du confort dans ce qui est familier, et le fait d’attaquer des structures limitantes produit souvent des réactions violentes et émotionnelles.
Ils sont constipés mentalement, et la dissonance cognitive produit chez eux une tension insupportable.
Parce qu’ils s’identifient totalement à leur intellect, une attaque sur leurs croyances est interprétée comme une attaque sur le Soi.
Leurs systèmes de rationalisation leurs servent à maintenir une inconscience volontaire.
Ça ne sert donc à rien d’essayer de les réveiller (peut-être même qu’ils vous le feront payer).
Ils sont figés à un stade de développement…
Mais les autres savent, qu’il y a plus à savoir, que ce que les yeux peuvent percevoir.
— Geoffroy