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Comment trouver sa voie

Dans un monde d’apparence et de conformisme, être soi-même demande du courage.

La plupart des gens sont les victimes des circonstances, plutôt que d’en être à la cause.

Ils n’ont pas d’intention claire, ni de plan, ni de vision.

Ils pensent ce qu’on leur dit de penser, et font ce qu’on leur dit de faire.

Ce sont des automates, coupés de leur individualité, et d’une quelconque volonté propre.

Les origines

J’ai grandi avec de grosses difficultés existentielles, et d’énormes lacunes sociales.

Petit j’avais du retard dans le développement du langage, avec une attitude « dans sa bulle » coupée du reste du monde.

Je passe les détails les plus déprimants…

Plus tard, j’ai appris qu’il existait des périodes de vulnérabilité critique pendant l’enfance, qui font que l’on imprègne certains comportements, d’une manière indélébile. (Comme expliqué plus en détails dans cet article.)

Entre 2 et 4 ans, si l’enfant n’apprend pas à sociabiliser, il sera handicapé toute sa vie dans les relations humaines.

Dans les pires des cas, il développera des comportements antisociaux, autistiques, voire schizophréniques.

Ceux qui ont ces circuits bien programmés ont une compréhension intuitive des dynamiques sociales.

Ce n’était pas mon cas, et c’est pour cette raison que j’ai dû les étudier en profondeur pour pouvoir les comprendre, de façon rationnelle.

Le problème c’est que ce n’est pas en rationalisant les relations humaines, et les émotions, qu’on devient spontané.

Cela sonne faux, comme une personne qui essaye d’imiter une personne normale.

Mais en gros c’est ce que j’essayais de faire.

Les humains sont à peu près partout, et ne pas savoir communiquer va poser beaucoup de problèmes, que ce soit dans la vie intime, sociale, ou professionnelle.

Mais intérieurement, c’est aussi un fardeau de ne pouvoir construire de connexions authentiques, parce que le résultat en est l’isolation.

Rentrer dans le moule

J’ai donc commencé tôt ce travail sur moi pour tenter d’intégrer les dynamiques sociales.

Et c’est devenu une de mes obsessions.

Je me forçais à sortir de chez moi pour apprendre sur le terrain.

Je me formais à la communication, à l’université, et dans les livres.

J’étudiais la psychologie, le marketing, et l’influence…

Et avec pas mal d’effort et d’investissement, j’ai réussi à avoir ce que je voulais : quelques relations romantiques, des amis, et la capacité de m’intégrer à peu près partout.

Mais je me suis finalement rendu compte, que ce n’était pas vraiment ce que je voulais.

J’avais suivi la pression sociale, et sa définition du succès.

Oui, j’ai appris des choses utiles et intéressantes.

Mais je me suis aussi rendu compte que je suivais des fantômes de vanité, et de narcissisme.

Est-ce que je voulais vraiment une succession de relations éphémères ?

Ou sortir régulièrement au bar, ou en boite jusqu’à 5h du matin ?

Ou encore plaire à des gens qui n’ont pour seule valeur l’hédonisme ?

Je me suis rendu compte que je perdais mon temps, à essayer de vivre selon des standards superficiels, qui ne sont pas les miens.

Nouveau départ

Il existe deux sortes de satisfactions, celles qui viennent de l’égo, et de l’impulsivité, et celles qui viennent de l’effort, du travail, et du sacrifice.

Il ne faut pas être très sage pour comprendre que la gratification instantanée se paye plus tard, avec des intérêts.

Au contraire, ceux qui investissent dans le futur, et le long terme, construisent une certaine stabilité émotionnelle et financière.

J’ai compris qu’il me fallait plus que le simple objectif d’être normal. Et autre chose qu’un idéal qui ressemble à une caricature de la société d’hyperconsommation.

J’essayais en réalité de combler un vide sans fond.

En quête d’authenticité, je me suis donc plutôt mis à poursuivre ce qui avait du sens.

J’ai réfléchi, et ai fait la synthèse de toutes les qualités des personnes que j’admirais.

J’ai créé un nouvel idéal, et ma vision s’est affinée.

C’est aussi à ce moment que mon approche de l’entreprenariat a changé.

Pourquoi ?

Parce qu’avant, je voyais le business comme un moyen de faire de l’argent.

Maintenant, je le vois comme un moyen de se réaliser, et de changer le monde.

Une des questions qui m’a aidé est la suivante :

« Qu’est-ce que j’aurais envie de faire, si j’avais tout le temps, et tout l’argent du monde ? »

Vers quoi êtes-vous appelé ?

Quels sont vos idiosyncrasies ?

L’opportunité d’Internet

J’aime apprendre, et suis obsédé par tout un tas de sujets occultes.

J’ai donc ralenti le freelancing en tant qu’infographiste, pour me concentrer sur l’écriture, et de prendre du recul sur ma stratégie globale.

La chose la plus difficile dans un business, ce n’est pas de livrer son service, ou son produit.

C’est plutôt de trouver des clients, et de gagner la confiance des gens.

Pour attirer du trafic, il faut être persuasif, et pour le garder, il faut être intègre.

C’est plus simple de construire une audience d’abord, et ensuite de créer une offre personnalisée, plutôt que l’inverse.

Il y a un peu plus d’un an, j’hésitais entre plutôt me focaliser sur mes compétences de design (code, 3d, animation), ou de plutôt me pencher plus en profondeur sur le marketing, et les réseaux sociaux.

Les deux sont utiles, puisque le premier représente le back-end d’internet (la technique, et la forme), et le second le font-end (le contenu, et le fond).

L'iceberg d'internet

J’ai choisi de me focaliser sur la partie visible de l’iceberg, parce que tout ce qui est technique peut être sous-traité, délégué, ou automatisé.

La base de l’entreprenariat, c’est de savoir investir ses ressources au bon endroit, et de trouver les meilleurs effets de levier.

Il existe 4 types de ressources :

  • Le temps
  • L’argent
  • L’énergie
  • L’attention

La plupart les gaspillent dans le divertissement.

Quand vous n’avez pas d’argent, vous échangez votre temps pour celui-ci (en freelance, ou en salarié).

Quand vous avez de l’argent, vous rachetez votre temps, en déléguant, et en vous concentrant sur l’essentiel.

L’influence vs la technique

Quelle est donc la partie la plus essentielle d’un business ?

Où se trouve véritablement la valeur ?

Dans l’identité, le branding, et la relation de confiance.

Qui gagne le plus dans la chaine de distribution ?

C’est celui qui est au contact du client, en fin de circuit.

Sur un produit Louis Vuitton, ou Apple, où est faite la plus grosse marge ?

Au niveau des matières premières, de la transformation et de la manufacture, du grossiste ?

Non, la plus grosse marge est faite au niveau du détaillant.

C’est à cet endroit qu’est la plus grosse plus-value.

Sur une bouteille d’eau fraîche vendu 2€ sur une station balnéaire, les exploitants font quelques centimes, alors que le vendeur a plus que doublé son investissement.

Le plus important, c’est d’avoir un moyen d’acquisition, et de pouvoir directement toucher les gens.

Parce que même sans offre à proposer, vous pouvez déléguer, en touchant un pourcentage en tant qu’apporteur d’affaire.

Voici pourquoi j’ai choisi de me focaliser sur le marketing, plutôt que sur le code, et la technique.

Parce que c’est le cœur irremplaçable de tout business, et la seule chose que vous ne pouvez, et ne voulez pas déléguer.

C’est la différence entre le fait d’être freelance, et d’avoir un business.

Dans le premier cas vous êtes un exécutant, dans le second vous êtes un stratège.

L’art du Branding

Qu’est-ce qu’une marque ?

Une association d’idées, des valeurs, et une vision partagée.

Les entreprises s’associent avec des célébrités, parce qu’elles sont des symboles de statut social, et qu’elles représentent un idéal.

Exemple qui m’a frappé :

Booba qui manifestait il y a quelques années devant les studios de Cyril Hanouna.

La scène est pathétique, mais sur la vidéo un fan commentait : « moi ce que j’aime avec ce rappeur c’est qu’il a vraiment des valeurs ».

Il ne faisait pas référence à l’apologie de la violence, au sexisme, ou à l’homophobie qu’on trouve dans certains de ses textes.

Il parlait sûrement plutôt des valeurs de combativité, de rébellion, de virilité, et peut-être même d’entreprenariat.

La marque Booba est une association d’idées qui parle à un certain public.

Ses actions sont cohérentes avec son image polarisante.

Vous êtes le porte-parole de votre marque… et ce que vous dites, et faites, doit être cohérent avec votre identité.

Avoir une vision ne sert pas que à s’orienter soi-même, vers le futur qu’on désire.

Une vision est aussi une histoire à raconter.

C’est un idéal qui donne force et espoir à ceux qui se laissent convaincre.

Le contenu que vous partagez doit inspirer, éduquer, et convertir à votre cause.

L’information que vous communiquez ne doit pas seulement avoir réellement de la valeur. Elle doit aussi être présentée de façon attrayante, et persuasive.

Persuasion et perception

La persuasion est une arme neutre, qui peut être utilisée par des narcissiques et des psychopathes, ou par des gens de bonne volonté qui recherchent réellement à aider.

La puissance vient avec des responsabilités.

L’inauthenticité, et le manque d’intégrité se payent de façon proportionnelle à son influence.

Combien d’âmes avez-vous corrompus ? Et combien en avez-vous aidées ?

Votre conscience ne manquera pas de vous rappeler la balance.

Une chose que j’ai apprise en étudiant conjointement le marketing et la psychologie de la perception, c’est qu’ils ont beaucoup en commun.

Les deux disent que vous ne percevez pas un monde objectif, constitué d’atomes, et de faits.

Ils soutiennent plutôt que vous habitez un narratif, et des histoires avec des finalités.

Même si la plupart se disent athées, ils sont obsédés par des questions de bien et de mal.

On apprend plus sur les idées de quelqu’un en observant ce qu’il fait, plutôt que ce qu’il dit.

Tout le monde peut s’autoproclamer une personne morale.

Mais les actions parlent par elles-mêmes.

Vous n’avez pas besoin de comprendre pour croire, parce qu’il existe tout un tas de chose que vous savez, sans avoir à y réfléchir.

Il s’agit d’une compréhension intuitive, qui vient des profondeurs de l’inconscient.

Et ces profondeurs ne sont pas seulement peuplées d’instincts et de pulsions.

On y trouve également les archétypes, l’inconscient spirituel, et l’instinct religieux.

L'être existentiel

La quête de sens

Pour trouver sa voie, il faut suivre sa voix intérieure.

Votre conscience vous dicte à chaque instant si ce que vous faites est conforme avec votre idéal.

Le problème c’est que la plupart répriment, et remplacent cette intuition par des dogmes, et des idéologies.

Leur relation avec l’Être est coupée.

Ils ne s’orientent plus selon la voix de la conscience, mais par la pression du groupe, ou par des pulsions inférieures.

Et c’est une situation génératrice de névroses, et de psychopathologies.

Freud pensait que la motivation était principalement dirigée par des instincts, et des pulsions égoïstes.

Maslow plutôt par une hiérarchie de besoin.

Pyramide de Maslow augmenté

Adler par une volonté de puissance…

Mais les existentialistes ont une autre hypothèse.

Selon eux, la motivation est principalement dirigée par la quête de sens.

Pour Viktor Frankl, « lorsqu’on trouve un sens aux événements de sa vie, la souffrance diminue et la santé mentale s’améliore ».

Et c’est sur ce principe qu’il créera la logothérapie.

C’est aussi pour cela qu’écrire son autobiographie, son idéal, et ses objectifs, a également un effet thérapeutique.

Conclusion

L’entreprenariat est pour moi la meilleure façon de donner du sens à sa vie.

Avec Internet, chacun a la capacité de communiquer son message au monde.

La réussite ne se mesure pas en euros ou en abonnés, mais plutôt en fonction du nombre de personnes que vous aidez réellement.

Il existe une partie de l’Être qui est transcendante, parce qu’elle ne peut s’exprimer qu’en relation avec quelque chose qui dépasse les limites du Soi.

L’amour romantique, par exemple, a besoin de quelqu’un pour pouvoir exister.

Pareillement, la conscience, pour être, doit se focaliser sur un objet.

Ainsi, la réalisation de Soi passe aussi par le service à autrui, et le sacrifice du petit moi, pour une cause supérieure.

C’est en réalité pour cette sensation qu’on vit.

Suivez votre curiosité, parce que c’est un instinct qui discerne ce qui a du sens.

À chaque instant, vous avez le choix, ou pas, de suivre et d’écouter la voix de la conscience.

Quand vous le faites, vous vivez authentiquement.

— Geoffroy

Photo de profil Geoffroy
Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


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