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De la dépression à la réalisation (Atteindre son idéal)

Un de mes posts qui a le mieux marché, est un thread où j’explique ma transformation physique et mentale.

Ce n’est pas du tout plaisant de se replonger dans les pires périodes de son histoire.

Pourtant, partager ses expériences difficiles semble être ce qui bénéficie le plus les gens.

C’est aussi une thérapeutique pour celui qui s’exprime.

Situation initiale

À 18 ans, et je vivais seul enfermé dans une pièce de 13m².

J’avais arrêté la fac sans le dire à personne, je ne sortais plus, ne voyais plus personne, et ne répondais plus au téléphone.

En bref, la dépression : aucune énergie pour faire quoi que ce soit, aucune motivation, aucun objectif.

Avec les insomnies que je faisais depuis déjà longtemps, je me réveillais souvent après 15h, et rien que le fait de se lever me demandait un effort titanesque.

Pas un sou, une alimentation constituée quasiment exclusivement de pâtes au sel, et des problèmes d’addiction m’ont fait tomber à 52kg.

Même le fait de devoir se nourrir représentait pour moi un fardeau.

J’avais l’impression d’être en train de me laisser mourir à petit feu.

Plusieurs fois j’ai eu des accidents, où je manquais de m’évanouir en me cognant la tête, et où mes poumons ne répondaient plus pendant quelques interminables secondes.

Quand cela arrivait, je me demandais : si je claquais pour de bon (ce qui en soit ne m’aurait pas tant dérangé que ça), combien de temps il aurait fallu pour qu’on retrouve mon cadavre.

Je ne dis pas ça pour me plaindre, ou jouer la victime mais juste pour montrer que je reviens de loin.

Comment je me suis sorti de cette situation ?

C’est ce que je vais essayer d’expliquer.

Choisir

Tout commence par un vœu.

Par une volonté de changement.

Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’ils veulent.

J’avais un collègue de travail, qui se rapprochait de la retraite, et qui me disait qu’il regrettait d’avoir passé sa vie à faire un métier qu’il n’appréciait pas.

Je lui répondais qu’il se plaignait maintenant, mais qu’il allait finir par s’ennuyer, et lui demandait ce qu’il aurait aimé faire à la place.

Il ne savait pas.

Si vous ne choisissez pas pour vous, personne ne le fera, jusqu’à ce que le temps vous rattrape.

Parfois les périodes de crises vous permettent de savoir ce que vous voulez, par effet de contraste.

Moi au pied de la dépression, j’ai pris une décision : je ne voulais pas vivre comme ça.

C’est assez vague comme objectif, mais toujours mieux que rien (une vision, ça s’affine avec le temps).

Je ne viens pas d’un milieu religieux, mais depuis petit, dans les périodes de crises, j’implorais toujours Dieu, fou de rage contre lui et la souffrance qu’il permettait dans le monde.

J’hurlais intérieurement « POURQUOI ?! ».

Pourquoi l’existence est une tragédie, et à quoi ça sert de vivre ?

Parfois le destin vous répond par synchronicité.

Des PDF

J’étais donc isolé dans cette chambre d’étudiant, et la seule chose que j’avais c’était du temps.

Je me suis mis à lire des PDF sur internet, pour trouver des réponses à ces questions existentielles, que je me posais depuis toujours.

Un soir je tombe sur un livre qui me sortira de la dépression, et qui me fera me reprendre en main : Conversation avec Dieu, de Neale Donald Walsh.

Je le lis en trois nuits, et une fois terminé, je le recommence immédiatement. (C’est le seul ouvrage que j’ai dû lire au moins 5 fois.)

Quand l’auteur démarra la rédaction, il explique que lui aussi était dans une période de crise.

Il venait de divorcer, ensuite se fit licencier, pour après frôler la mort dans un accident de voiture, et finir handicapé pendant plusieurs mois.

Incapable de trouver du travail dans cet état, il finit à la rue.

Lui aussi, face à la tragédie de son existence, implora Dieu avec colère, fou de rage.

Mais contrairement à moi, il reçut une réponse directe, sous la forme d’une voix.

Il commença alors cette correspondance écrite, qui originellement était privée, et qui n’avait pas vocation à être publiée.

Que vous y croyiez ou pas m’est égal, je partage juste mon expérience, et la sienne. (Moi-même je me considère encore agnostique, bien qu’ouvert aux possibilités et aux interprétations.)

L’effet le plus notable qu’elle eu sur moi est d’enlever un profond sentiment de culpabilité et d’indignité (qui est, en mon sens, un héritage du dogme catholique).

Ce livre changea ma vision de la spiritualité, et des dogmes religieux.

Une des premières questions qu’il pose est la suivante :

« Comment Dieu parle-t-il, et à qui ? »

Voici Sa réponse :

« Je parle à chacun. Tout le temps. La question n’est pas : à qui Je parle, mais : qui écoute ? »

Le sens des priorités

On reconnait une philosophie aux fruits qu’elle porte.

C’est ce qu’on nomme des vérités pragmatiques (qui sont différentes des vérités scientifiques).

Si un système de pensée crée la mort et la destruction, alors il est faux.

S’il produit de l’équilibre, de la beauté, de l’harmonie, de la croissance, de la positivité, et qu’il renforce la personnalité, alors il est vrai.

Je ne veux pas faire de prosélytisme, et j’encourage chacun à penser par soi-même.

Mais d’un autre côté, il existe d’autres façons de voir le monde que la perspective matérialiste, athéiste, et nihiliste occidentale.

Ce livre a aussi révélé l’impact que pouvait avoir la lecture sur ma vie.

J’ai donc continué à lire avidement sur tous les sujets qui m’intéressaient.

À vrai dire, si je devais recommencer, au lieu de passer des centaines d’heures sur des textes de spiritualité, de philosophie, de métaphysique et de science occultes… j’aurais plutôt commencé par consommer des sujets plus pragmatiques.

C’est-à-dire des livres de business, de marketing, et d’investissement.

La plupart des entrepreneurs regrettent de ne pas avoir commencé plus tôt, et c’est aussi mon cas.

Avant de se perdre dans des mondes d’abstractions, il faut d’abord maîtriser le plan physique.

Et cela passe avant tout par la capacité à gagner de l’argent.

Avant de vouloir être quelqu’un de « spirituel », il faut d’abord parvenir à subvenir à ses propres besoins.

Comme dans la pyramide de Maslow :

Pyramide de Maslow augmenté

Si j’avais été autant obsédé par le marketing que par les sciences occultes, aujourd’hui j’aurais beaucoup plus d’avance.

Avoir un objectif

La dépression est une maladie de la motivation.

La plupart du temps, elle frappe ceux qui n’ont pas de but dans la vie, et qui n’ont pas d’idéal à atteindre.

La dopamine est l’hormone de la récompense, et sert à vous indiquer si vous progressez ou pas.

Pas d’objectif = pas de dopamine = pas d’émotions positives.

Et généralement, ceux en manque d’émotions positives compensent par des drogues légales ou illégales, qui dégénèrent en addictions incontrôlables.

La première étape, c’est de choisir d’aller mieux, et de viser un idéal vers lequel progresser.

À chaque instant, dans toute situation, vous pouvez vous poser la question : comment faire mieux ?

Prenez 5 minutes pour analyser votre chambre, par exemple, et voir comment cet environnement pourrait être amélioré.

Plus propre, plus esthétique, plus fonctionnel, mieux rangé… on peut toujours faire mieux.

Faites ceci avec tous les aspects de votre vie, et progressivement tout se transformera pour le meilleur.

Comment être en bonne santé, avoir plus d’énergie, et un meilleur physique ?

Comment avoir de meilleures relations ?

Comment gagner plus ?

Comment être une personne morale ?

Les questions que l’on se pose sincèrement attirent toujours des réponses, qu’elles viennent de l’intérieur, ou de l’extérieur.

Du progrès

En me posant ces questions, j’ai finalement repris les études, et sérieusement l’entraînement.

Après 3 filières abandonnées, j’ai réussi à avoir une licence et un master, tout en développant une activité en même temps.

Tout ne s’est pas résolu d’un coup, mais il y avait tout de même du progrès.

Socialement il y avait encore du boulot. J’étais comme depuis toujours à côté de la plaque.

La plupart des gens comprennent instinctivement les dynamiques sociales, sans avoir réellement à y penser.

Moi pas du tout. J’ai dû apprendre pour les comprendre.

C’est sûrement pour cette raison que j’ai choisi d’étudier les ressources humaines, et la communication.

Après mon master, j’hésitais entre 3 options :

  1. Continuer un doctorat
  2. Passer 100% en autoentrepreneur
  3. S’engager à l’armée

J’ai éliminé la première parce que je ne pouvais plus supporter l’idéologie communiste qui gangrène les facs.

Après une année d’entreprenariat avec des résultats décevants, je décide de postuler en tant qu’officier chargé de communication, dans le 27ème bataillon de chasseurs alpins en 1er choix, et dans le 33ème régiment des commandos parachutistes en second.

Je monte mon dossier, et m’entraine quotidiennement pour les épreuves physiques et psychotechniques.

Puis le jour J arrive.

Le test

J’attends mon train à la gare, pour rejoindre le GRS-SE de Lyon où je dois y passer 3 jours pour le recrutement.

Une batterie de tests m’attend. Le checkup médical le plus complet que je n’ai jamais fait : vue, ouïe, cœur, foie, dépistage des drogues, QI, performances…

Je suis confiant, je sais que je suis en bonne santé, j’ai fait du sport toute ma vie, et je suis entrainé.

Mais le moment que tout le monde redoute là-bas, c’est le passage dans le bureau du médecin.

D’abord, parce qu’ils sont réputés pour être particulièrement désagréables et tyranniques. Ensuite, parce qu’ils vous palpent les testicules.

Puis, parce que votre avenir dépend de leur verdict. Et finalement, parce que vous pouvez découvrir des maladies que vous ignoriez.

De mon expérience, les officiers étaient stricts et autoritaire, mais justes, et même très encourageants.

Les médecins aussi étaient stricts, mais d’une façon sadique, et cassante.

(Cette expérience me rappelait un livre de Robert Anton Wilson, Prometheus Rising, qui expliquait comment l’armée, la CIA, et certains groupes terroristes utilisaient l’humiliation pour laver le cerveau, et reconditionner les victimes à une nouvelle idéologie.)

En bref, ça s’est mal passé.

Après des heures (je crois, parce que j’ai perdu la notion du temps) à ressasser tous les traumas passés, et à rouvrir toutes les plaies psychiques, je sors du bureau complétement brisé.

Verdict : psychologiquement inapte.

« Revenez après vous être fait soigner. »

Avoir un médecin qui remet en cause votre santé mentale n’est pas une expérience agréable.

Je ne suis pas sûr de l’accepter encore aujourd’hui (et je ne veux pas entretenir cette identité), mais j’ai des symptômes autistiques.

Conclusion

Ceci expliquait pas mal de choses, dont mes difficultés à créer des liens, et à m’intégrer, et mes obsessions pour des sujets sombres qui n’intéressent personne (sauf les fous).

Certaines conditions sont handicapantes dans certaines situations, mais un atout dans d’autres.

Pour tout ce qui est étude, recherche, écriture, et toute forme de travail solitaire, l’obsession et l’hyper-concentration sont positives.

Sans elles, je n’aurais sûrement jamais écrit de livre, ni ces articles.

Je n’aurais jamais été entrepreneur, ni vendu près de 4000 infoproduits.

Ni lu l’intégralité de la Philosophie Occulte, d’Henri Cornelius Agrippa (1486-1535) en 4 volumes, ni des pavés académiques de 1000 pages en anglais, ou les autres grands classiques de l’occultisme.

Beaucoup de jeunes sont en quête de sens et d’idéal, et deviennent les proies d’idéologies extrêmes et fanatiques, qui finissent par les détruire.

Moi, mes modèles d’excellence, je les ai trouvés principalement dans la littérature.

On reconnaît un maître à son œuvre.

Les bibliographies de personnages comme Carl Gustav Jung, comme Helena Blavatsky, ou Papus… forcent le respect.

On se dit forcément « comment un simple humain peut produire un travail aussi titanesque ».

Si j’arrivais à accomplir ne serait-ce qu’un pourcent de ce qu’ils ont fait, je serais déjà satisfait.

Et vous, quels sont vos modèles, et vos mentors ?

Sur quoi travaillez-vous ?

Quel est votre œuvre ?

— Geoffroy

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Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


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