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Devenir créateur (Allier passion et travail)

À l’ère de l’information, plus vous attendrez pour vous lancer dans l’économie des créateurs, plus vous le regretterez.

S’il y a bien une chose que la plupart des entrepreneurs, des investisseurs… des athlètes, et des artistes… regrettent, c’est de ne pas avoir commencé plus tôt.

Pourquoi ?

Parce que cela prend du temps d’apprendre à maîtriser son art.

Et parce que la courbe de progression n’est pas linéaire, elle est exponentielle.

Pourquoi écrire du contenu ?

La plupart des métiers vont être remplacés par l’IA.

Même dans la tech, et les métiers spécialisés, on voit des vagues de licenciement.

À part ceux qui arriveront à exploiter l’IA de façon créative, et ceux qui construiront leur propre « personal branding », je ne vois pas ce qu’il restera pour les autres.

L’écriture est le pilier principal de la création de contenu.

C’est de cette façon que vous trouvez des idées originales, et que vous articulez vos pensées, et vos intuitions.

L’écriture est aussi la base de la persuasion et de l’argumentation.

Les meilleurs orateurs ont d’abord couché leurs idées sur le papier.

Et même quand ils improvisent, l’habitude leur donne un énorme réservoir structuré d’information.

Finalement, la plupart des contenus audiovisuels sont tournés à partir de scripts.

Si vous voulez construire une audience, un « personal branding », des offres, et des messages percutants… alors c’est un indispensable.

De quoi parler ?

Souvent, ceux qui débutent se demandent de quoi parler.

Ils sont en manque d’idées.

C’est normal au début, quand on commence quelque chose de nouveau, d’avoir l’impression d’être perdu, et de butter.

Mais avec du temps et de la pratique, tout le processus deviendra naturel et fluide.

En réalité c’est très simple, vous avez quatre domaines principaux que vous pouvez exploiter :

  1. Vos passions
  2. Votre expertise
  3. Votre expérience
  4. Ce qui est tendance

1.      Vos passions

Parlez de ce qui vous anime, de vos centres d’intérêts, et de ce que vous adorez.

Ce point est sûrement le plus important pour plusieurs raisons.

C’est celui qui vous distinguera des autres.

Votre personnalité, vos idiosyncrasies et la combinaison unique de ce qui vous intéresse profondément est votre principal avantage concurrentiel.

Votre individualité est unique, et irremplaçable.

Personne ne peut être meilleur que vous au fait d’être authentiquement vous-même.

Aussi, l’enthousiasme est une émotion qui se communique facilement.

Et finalement, si vous n’aimez pas ce que vous faites, vous ne tiendrez jamais sur le long terme… et vous abandonnerez pendant les périodes difficiles.

2.     Votre expertise

La deuxième catégorie de sujets que vous pouvez aborder, sont ceux où vous avez de l’expérience, et où vous êtes compétent.

Ici, souvent beaucoup font l’erreur de s’improviser expert dans des domaines où ils n’ont pas la légitimité.

Si vous n’avez aucune expérience entrepreneuriale, ne donnez pas des conseils de business !

Si vous avez moins de 500 followers, n’essayez pas de m’apprendre comment construire une audience.

(Les réseaux sociaux pullulent de faux experts en marketing, qui abordent des comptes plus gros qu’eux pour leurs faire gagner en visibilité…)

Si votre condition physique est exécrable, ne donnez pas de conseils de sport.

Et si vous êtes dépressif, ne donnez pas de conseils en bien être.

L’expertise se justifie uniquement par vos résultats précédents, et non pas par votre bonne parole.

Ce n’est pas quelque chose qu’on s’invente pour avoir l’air crédible.

3.     Votre expérience

Ce troisième point rejoint le précédent, parce qu’il n’y a que par l’expérience qu’on développe une réelle expertise.

(D’ailleurs, vous l’aurez remarqué… les deux ont la même racine étymologique.)

Mais la différence principale réside dans le fait que vos expériences sont aussi des histoires à raconter.

Nous voyons le monde à travers des histoires, et c’est par celles-ci que nous construisons du sens.

Les narratifs sont ce qui donne cohérence à des faits qui sont autrement aléatoires.

Le fait de partager votre expérience permettra aux autres d’en bénéficier, de ne pas répéter vos erreurs, et d’ainsi gagner du temps.

C’est justement grâce à ce pouvoir de la communication, que nous pouvons progresser, et évoluer aussi vite.

4.     Ce qui est tendance

Si vous ne parlez que de ce que vous aimez, sans prendre en compte ce que les gens veulent consommer… alors votre croissance va en pâtir.

Analysez le marché de l’attention, et capitalisez sur les idées qui sont déjà virales.

À force de poster régulièrement, vous allez collecter une base de données de contenus qui fonctionnent plus ou moins bien.

Grâce à vos statistiques, vous saurez les sujets à prioriser.

Vous pouvez également vous inspirer de vos créateurs favoris.

Évitez de copier ou de plagier, citez vos sources, et n’oubliez pas d’y ajouter votre touche d’originalité.

Quelle forme utiliser ?

Si vous voulez capter et retenir l’attention, il vous faut respecter une certaine structure persuasive.

On appelle ça vulgairement le copywriting, même si c’est un terme assez réducteur.

L’art de l’influence et de la persuasion existe formellement depuis au moins l’antiquité (et informellement sûrement depuis bien avant).

Convaincre pour vendre une idée, ou une offre (ou pour capter l’attention), utilise le même mécanisme.

Il existe déjà de nombreuses structures que j’ai déjà évoqué précédemment.

Mais pour simplifier à son extrême, tout ce que vous avez à faire, c’est de cerner un problème, et d’y proposer une solution.

Si vous ne répondez à aucune problématique, vous allez tourner en rond, et ennuyer vos lecteurs.

Suivez au moins ce schéma minimaliste :

Accroche → Histoire → Solution

Gardez toujours en tête le problème que vous essayez de résoudre.

Quel est le processus ?

Maintenant que l’on a vu la philosophie globale, nous pouvons aborder le déroulement concret du processus que j’utilise pour créer du contenu, et alimenter mon écosystème numérique.

(Si vous avez une meilleure façon de procéder, libre à vous de faire différemment. Ceci n’est que mon exemple, et ma méthode affinée sur déjà plusieurs années.)

Outils numériques

Voici les logiciels que j’utilise pour optimiser ma productivité :

Notion : Pour la prise de note, pour traquer les performances, et pour opérer mon calendrier de publication.

Word : Pour le traitement de texte (libre à vous d’utiliser une alternative gratuite comme Google Doc).

WordPress : Pour administrer mon site internet (encore une fois, il existe d’autres options qui demandent moins de connaissances techniques).

MailChimp : Pour envoyer ma newsletter, et collecter des adresses.

Pour tout ce qui touche à l’infographie, vous pouvez utiliser Canva, si vous ne voulez pas payer 800€ de logiciel par an.

Recherche, et prise de notes

La première phase est passive, et consiste à consommer le de l’information de qualité, et à noter vos idées quand elles vous viennent.

L’inspiration n’est pas quelque chose qui se contrôle totalement, et vos meilleures intuitions arrivent souvent quand vous ne les cherchez pas consciemment.

D’où l’importance d’avoir un système de prise de note comme Notion, qui vous permettra de les capturer immédiatement, n’importe où, quand elles se présenteront spontanément.

Je dis que la recherche est passive, parce que consommer de l’information pertinente peut presque se classer dans le divertissement.

Ce qui est magique, c’est que lorsque vous vous fixez comme objectif de produire quelque chose… l’ensemble de votre perception se réarrange pour servir cette fin (et votre subconscient continue à travailler même quand vous cessez de vous focaliser dessus).

Toute l’information que vous absorberez sera alors assimilée avec un nouveau filtre ; et vous finirez par remplacer les divertissements puérils par de l’éducatif.

Utilisation de templates

Grâce à Notion, vous pouvez créer une « template » (un model typique de page) une seule fois, et la dupliquer automatiquement à chaque nouvel article.

Cette page comporte 5 sections :

  1. Références
  2. Notes
    a. Idées en vrac
    b. Thèmes
    c. Problématiques
    d. Métaphore, Histoire, Exemples, Histoire personnelle
    e. Solutions
  3. Premier jet
  4. Script
  5. Liste des tâches

Quand je commence un nouvel article, je n’ai qu’à remplir les champs, sans avoir à me soucier du syndrome de la page blanche.

Cela fluidifie grandement le processus, encourage la créativité, et des façons de penser holistiques.

Je n’ai pas besoin de remplir toutes les sections… parfois une ou deux phrases suffisent à enclencher le processus créatif.

Je peux même commencer à rédiger dans la template, même si je préfère à ce stade migrer vers mon logiciel de traitement de texte.

Une fois terminé, je copie colle l’article dans la section « Script », qui me servira plus tard de notes pour tourner la vidéo.

La liste des tâches me permet de garder le fil, et de savoir où j’en suis dans le processus.

Notion permet également de « tagger » la page pour savoir l’avancement du projet.

Une fois l’article rédigé et reformaté pour les différents sociaux, je n’ai qu’à changer le statut de la page sur « Prêt à poster », et à attendre la semaine de publication.

Une fois publié, je peux cocher la case « Terminé », et la page se transfère automatiquement dans la section réservée aux projets finis.

De cette façon, c’est très simple de garder le fil de chaque projet.

Et c’est aussi très utile pour les archiver, et pouvoir y revenir dans le futur si besoin.

Rédaction

Si vous avez respecté la phase de recherche et de prise de notes, alors la rédaction devrait se faire toute seule.

L’écriture pour le web est différente de l’écriture académique, et de ce qu’on vous a appris à l’école.

Soyez concis, clair, et percutant.

Évitez le jargon qui ne parle qu’à vous-même (et qui ne sert qu’à vous faire paraître plus intelligent que vous ne l’êtes vraiment).

Votre souci devrait être de vous faire comprendre, et non de flatter votre égo.

Utilisez des phrases courtes, et aérez votre texte.

Au format numérique, vous n’avez pas la contrainte de la place, et du prix du papier… donc vous pouvez vous permettre d’utiliser autant de place que vous voulez.

(Remarquez que je retourne à la ligne à quasiment chaque phrase.)

Facilitez la lecture, et rendez-la fluide.

Ne négligez pas la ponctuation, et séparez chaque partie avec des sous-titres.

Éliminez la friction pour perdre un minimum l’attention.

Personnellement, je me fixe un objectif d’environs 2000 mots par article.

Libre à vous de faire plus ou moins.

Quand vous commencez à écrire, peut-être que vous n’aurez pas directement la solution au problème que vous essayez de résoudre en tête.

Il y a de grandes chances que vous la découvriez, ou que vous l’affiniez en cours d’écriture.

C’est pour ça que je recommande de n’écrire le titre et le chapeau introductif qu’à la fin.

Ces deux éléments sont primordiaux, parce qu’ils vont déterminer si le lecteur lira la suite ou pas.

Ils nécessitent donc une attention particulière.

Formatage

Vous avez maintenant un article terminé, prêt à être posté sur votre site, et envoyé à votre newsletter.

Mais si vous voulez que les gens vous lisent, vous devez en faire la promotion sur les réseaux sociaux.

Donc il vous faut un moyen pour formater le contenu de votre article pour les différents réseaux sociaux.

De cette façon vous pourrez construire une audience, et la rediriger vers votre site, ou votre newsletter… ou vos offres.

Au début, mieux vaut se focaliser sur une seule plateforme.

Mais votre article peut se transformer :

  1. En tweets cours de 280 caractères.
  2. En treads, ou en carrousels moyens d’environ 2000 caractères.
  3. En script de vidéo.

Voici exactement comment je procède une fois mon article terminé :

  • Je rédige un ou deux threads en essayant d’extraire l’essence, ou la partie pratique du texte.
  • Je les formate en 10 images pour créer des carrousels.
  • Je m’inspire de l’article pour programmer une semaine de tweets.
  • Je tourne une vidéo basée sur le texte.

Publication

Avant j’avais toujours au moins un mois de contenu prêt à poster en avance (au cas où il y ait un imprévu).

Mais ma carrière est en train de prendre un nouveau tourant, et de peur de ne pouvoir suivre le rythme, j’essaye d’augmenter un maximum ce délais.

Si vous avez suivi toutes les étapes précédentes, la publication consiste simplement en des copiés-collés, ou des préprogrammations de posts.

Voici le rythme que je tiens depuis plus de 2 ans, grâce à l’écriture d’un article par semaine :

  • 3 à 5 tweets par jour sur X (les plus performants sont postés aussi sur Thread).
  • 1 ou 2 treads (ou carrousels) par semaine sur Instagram, LinkedIn, Thread, et X.
  • 1 vidéo par semaine sur YouTube.

Sporadiquement, je fais également la promotion de mes articles, souvent en fin de thread, ou en commentaire de post.

Les tweets qui performent le mieux sur X sont aussi repostés ensuite sous forme d’images et d’autocitations sur Instagram.

Voyez ce qui fonctionne, et recommencez le processus dès le début avec votre nouvelle expérience acquise.

Conclusion

Tout ceci est assez simple en théorie.

Pas besoin d’être aussi intriqué : écrivez et postez.

Mais ce qui est le plus difficile, et le plus important… c’est la constance et la pratique.

Comme pour la musculation, par exemple, les principes sont très simples : il suffit de soulever des charges, et de manger correctement.

Pourtant, même si 95% des gens connaissent sûrement ces principes élémentaires… combien ont le physique de leurs rêves ?

Combien s’engagent avec un abonnement à l’année en janvier, pour déjà abandonner en mars ?

Vous ne deviendrez pas athlétique en 3 mois, tout comme vous ne maîtriserez par l’art de l’écriture et des réseaux sociaux en 6.

Ne vous attendez pas à devenir riche et célèbre rapidement.

Il faut des années avant de commencer à maîtriser un domaine.

L’expertise ne s’atteint que par l’effort et la répétition… et surtout par la persistance pendant de longues phases de stagnation.

Créez pour vous-même.

Créez pour le plaisir de créer.

Et vous éviterez alors beaucoup de déceptions, et d’attentes irraisonnables.

Prenez ceci comme de l’entrainement, où la finalité ultime est de devenir une personne meilleure…

De cette façon, vous ne pouvez pas échouer.

Les meilleurs jeux sont ceux qu’on ne peut terminer.

— Geoffroy

Photo de profil Geoffroy
Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


Ressources

Version brochée

Votre esprit a été hijacké…
Voici comment en reprendre le contrôle :

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Version reliée

Penser par soi-même – S’immuniser à la propagande – Créer sa propre réalité

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PROCESSUS DE CRÉATION ET D’INTERPRÉTATION DE LA RÉALITÉ

Comprenez les différents paradigmes et les révolutions scientifiques. Épistémologie et science.

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Version Audio

Une nouvelle façon de penser, et d’être, qui transcende le dogme, et la décadence

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