La seule façon d’être libre, c’est de créer ses propres offres.
Les gens ont une mauvaise idée de la vente (parce qu’ils ont contracté le virus marxiste).
Mais si vous ne vendez pas vos services, ou produits, vous serez toujours condamné à vendre ceux des autres (par le biais du salariat).
Pour gagner à ce jeu capitaliste, il faut apprendre à entreprendre.
L’idéologie du ressentiment
Moi aussi j’ai été endoctriné par l’esprit pseudo-révolutionnaire.
Les cultures reposent sur des mythes fondateurs qui dictent leur essence, et leur ethos (système de valeur).
La République est fondée sur l’idée, qu’un jour, le peuple en avait marre d’être tyrannisé par le roi, et a donc soudain renversé le pouvoir pour instaurer la démocratie.
Alors qu’en réalité il s’agissait d’un complot franc-maçon, et d’un coup d’État par la terreur, et le massacre de l’opposition politique.
On oublie souvent aussi que c’est la Révolution qui a permis l’industrialisation, et la privatisation des terres.
Elle sonne le glas du système d’organisation du travail qu’on nommait « corporation ».
Les apprentis, les compagnons, et les maîtres deviennent des ouvriers, des prolétaires, qui vont perdre tous les acquis sociaux, et les protections qu’elle garantissait.
Les journées de 16h, 7 jours sur 7, et l’exploitation des enfants dans les mines de charbon n’existaient pas avant la décapitation du Roi.
L’histoire est toujours complexe, nuancée, et comporte plusieurs perspectives. Mais l’esprit humain aime la simplifier pour avoir l’illusion de la comprendre (et surtout pour justifier ses croyances).
Cependant il existe un narratif qui revient toujours, et qui est exploité par les idéologues : celui de l’oppressé contre l’oppresseur, du soumis contre le tyran, de l’esclave contre le maître.
Il justifie toujours la terreur, le ressentiment, et rend la vengeance et la sauvagerie légitime.
Karl Marx l’a repris pour opposer les méchants bourgeois, contre les gentils prolétaires (en oubliant que c’est la révolution qui a permis la concentration du capital dans les mains d’une petite élite).
Quel était donc son remède face aux conséquences de la Révolution ?
Plus de révolutions.
Plus de chaos.
Fanatisme et répression
Il existe un biais cognitif qui fait en sorte que vous ressentez le besoin d’être cohérent avec votre identité, et l’image que vous avez de vous-même.
Plus vous affirmez une idée (surtout en public), plus vous allez avoir de mal à la remettre en question, et plus il deviendra difficile d’admettre que vous avez tort.
Dire « je ne sais pas », ou « je me suis trompé » demande de l’humilité et du courage, que la plupart n’ont pas.
99% des gens ont des certitudes infondées.
Ajoutez à cela la pression du groupe, qui pousse à se conformer aux idées politiquement correctes, et vous avez le cocktail parfait pour la répression de la vérité.
Quand je parle de « la vérité », je ne parle pas de celle scientifique, et soi-disant objective.
L’objectivité n’existe pas, si on en croit les théories de la perception, et celles de la physique quantique.
Par « vérité », j’entends le rapport que vous avez avec votre conscience, celle qui est subjective, et que vous ressentez avec vos trippes (celle existentialiste et phénoménologique).
Grace à la propagande, les tyrans arrivent à rendre invisible ce que vous avez en face des yeux.
Ils arrivent à vous faire réprimez ce que vous pensez et ressentez vrai, et à remplacer votre expérience directe du monde, par une idéologie qui a réponse à tout.
Les conséquences de ce mensonge sont pour l’individu et la société terribles.
Pour l’individu parce que la répression crée des psychopathologies.
Pour la société parce qu’elles créent le chaos, l’anarchie et la tyrannie.
Totalitarisme vs. Individualisme
Qu’est-ce que tout ceci à avoir avec l’entreprenariat ?
Entreprendre est anticonformiste, et requière le courage de remettre en cause les dogmes de sa culture (et aussi de penser par soi-même).
Nombres de métier qui n’existent pas encore sont à découvrir, et à créer.
Vous ne pouvez rien produire de nouveau quand vous êtes coupé de votre individualité, et soumis à la pression du groupe.
Ceux qui pensent par slogans sont condamnés à faire ce qu’on leur dit de faire, et à poursuivre des carrières qu’ils détestent, pour finir cyniques, et plein de ressentiment.
Leur réalité est dictée par une figure d’autorité.
Alors que s’il en prenait la responsabilité, ils pourraient la créer par eux-mêmes.
Quand on cesse d’être inconscient, on peut choisir le paradigme dans lequel on veut vivre, plutôt que d’être à la merci des mouvements de foule, et de l’air du temps.
Mais créer sa propre voie n’est pas sans risque, et encore une fois, demande du courage.
Si vous dites ce que vous pensez, vous allez devoir affronter les esprits inférieurs.
Qui sont-ils ?
Je parle des personnes possédées par l’idéologie, ou par des bas instincts.
S’exprimer, c’est prendre le risque d’offenser, et la plupart préfèrent fuir la confrontation.
Gérer les trolls et les médisants
Il existe des gens qui vous veulent du mal, et qui ne veulent absolument pas vous voir réussir.
Pourquoi ?
Parce qu’ils se sentent misérables, plein de ressentiment, et de jalousie envers le succès.
Les esprits inférieurs sont ceux qui, au lieu d’essayer à chercher à se repentir, essayent d’abaisser le monde à leur niveau.
Étant tout en bas de la hiérarchie, leur seul moyen de compenser leur sentiment (mérité) d’infériorité est de trouver des personnes encore plus pathétiques qu’elles-mêmes.
Elles détestent tout ce qui est beau, grand, ou héroïque, parce que cela leur rappelle, par contraste, leur propre médiocrité.
Elles préfèrent détruire le miroir qui les reflète, plutôt que de se changer eux-mêmes.
Voici pourquoi elles brulent tout : elles sont possédées par l’esprit fratricide de Caïn.
Si vous dites la vérité, ces parasites s’offusqueront (parfois ils essayeront de vous lyncher, ou de vous ostraciser).
Parler authentiquement éloigne les esprits inférieurs, et attire les personnes de bonne volonté, qui résonnent avec votre message.
C’est en étant polarisant qu’on fait le tri. (On ne peut plaire à tout le monde.)
Les tyrannies ne peuvent fleurir seulement là où plus personne n’ose dire la vérité.
La résistance se fait donc d’abord par le verbe.
Et le silence est une forme de lâcheté.
Affronter les profondeurs
Pour faire la promotion de vos offres, vous allez devoir parler en public, et communiquer votre message au monde.
Vous allez devoir affronter le regard des autres.
En commençant à vous exprimer, vous verrez aussi vos propres insuffisances (et en en ayant conscience, vous pourrez commencer à les corriger).
En réalité, c’est un processus terrifiant, mais qui a le potentiel de vous transformer.
La différence entre les théories New Age, et l’approche traditionnelle initiatique, est que la seconde ne nie pas le mal, ni la tragédie de l’existence.
Le salut ne s’obtient pas par la pensée positive, mais par la confrontation directe et frontale avec le chaos, l’inconscience, et nos peurs les plus profondes.
« Tout homme qui est prêt à mourir plutôt qu’à abjurer la vérité et la justice est véritablement vivant, car il est immortel dans son âme.
Toutes les initiations antiques avaient pour but de trouver ou de former de pareils hommes. »
— Éliphas Levi
La victoire ou la mort… l’initiation peut être fatale, mais ceux qui y survivent deviennent des héros.
Le fait d’affronter ses peurs transforme la personnalité.
Ceux qui le font sur une base régulière deviennent braves.
Les fuyards, les lâches, et les répressifs deviennent des abominations.
On devient ce qu’on pratique, et toutes nos actions se répercutent dans notre aura.
« Tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce que vous aurez dit à l’oreille dans les chambres sera prêché sur les toits. »
— Luc 12 : 2
Votre quête initiatique
En tant qu’autoentrepreneur, il n’y a pas vraiment de différence entre le fait de travailler sur soi, et le fait de travailler sur son business.
J’ai déjà traité plusieurs fois ailleurs concrètement la création d’offre, ici je voulais plutôt parler de l’approche globale, et de la philosophie d’arrière-plan.
Ce que vous allez offrir au monde est un mélange de votre personnalité, de votre expérience, de vos compétences, et de vos perspectives.
Votre vision, c’est votre branding.
Votre histoire, c’est votre marketing.
Votre transformation, c’est votre offre.
À quoi sert un livre, par exemple, si ce n’est à transformer votre psyché, vos croyances, et votre personnalité ?
Dans cette nouvelle ère de l’information, ce sont avant tout les idées qui priment.
Tout ce qui existe, existe d’abord sous forme éthérée dans le plan des abstractions.
Le concept d’un arbre, par exemple, est latent dans son ADN, tout comme l’idée d’une voiture l’est dans l’esprit de son créateur.
Les pensées s’incarnent dans le monde, d’une façon ou d’une autre.
C’est pour cette raison que tous les maîtres spirituels enseignent la méditation, et le contrôle de l’attention.
Quand vous reprenez les rênes de votre esprit, qui est par défaut sur le pilotage automatique imprégné par la société et vos parents, vous devenez libre de créer ce que vous voulez (ce qui est le pire cauchemar des tyrans).
L’influence et la vérité
Il existe des personnes tellement compétentes dans l’art de la communication, et de la persuasion, qu’elles n’ont même pas besoin de vendre pour être profitables.
Elles ont une telle influence, que tout le monde les supplie pour faire des partenariats, et bénéficier de leur aura.
Vous en suivez sûrement des dizaines sur les réseaux sociaux.
Le nerf de la guerre dans cette nouvelle économie, c’est le trafic, et c’est l’attention.
J’ai été formé à la méthodologie, et à la recherche… et il faut dire que le contraste avec les principes du marketing et de l’influence est frappant.
Un scientifique est censé faire preuve de parcimonie dans ses opinions. Il émet des hypothèses, et ne juge pas trop vite.
Il doute de tout, respecte la déontologie, et reste incertain. (Dans l’idéal, même si la majorité des académiques sont biaisés, et dérivent vers le fanatisme.)
À l’inverse le marketeur, ou le politique, est sûr de tout, et n’a aucun doute.
Il est sûr et absolument certains de ce qu’il pense (parce qu’il sait que c’est en ayant l’air convaincu, qu’il convainc).
Les gens pensent de façon binaire, et aristotélicienne. Pour eux une chose est soit vraie, soit fausse.
(Il existe de nombreux axiomes obsolètes, et archaïques, qui faussent notre logique, parce qu’on continue à les idolâtrer malgré leurs contradictions.)
Ils ne connaissent pas la nuance, et sont intégristes.
Mais la plupart des choses dans la nature s’expriment sous forme de probabilités, et demeurent donc incertaines.
(Accepter son ignorance, c’est le début de la sagesse.)
Il existe deux grandes façons de capter l’attention :
- En délivrant un message qui a une réelle valeur (et un vrai potentiel transformateur).
- Ou en exploitant la psychologie, et les pulsions inconscientes.
Conclusion
Est-il plus important de savoir convaincre, ou de savoir être objectif ?
De persuader, ou de raisonner ?
Même si la pure objectivité n’existe pas, cette dualité reflète la latéralisation de votre cerveau, par le fait qu’un hémisphère soit relié à l’affect, et que l’autre soit relié à l’intellect.
Les deux sont nécessaires.
Parfois les gens achètent par impulsion émotionnelle (comme un voyage, ou de l’art, par exemple).
Parfois ils achètent par réflexion intellectuelle (comme un appareil technologique, ou un livre).
Oui, c’est vrai que les gens inconscients et impulsifs (majorité) répondent mieux à l’affect.
Mais démographiquement, et psychométriquement, les riches achètent selon un plan qui fait sens, et qui est réellement utile (intellect). (C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont riches).
En réalité, sur une bonne page de vente, les premiers arguments persuasifs sont émotionnels, mais ils sont également suivis d’arguments logiques.
Le problème de beaucoup, c’est qu’ils sont soit bons en marketing, avec des offres médiocres ; soit qu’ils ont des bonnes offres, mais qu’ils sont mauvais en marketing.
Dans le premier cas, ils détruisent leur réputation.
Dans le deuxième, ils n’intéressent personne.
Il n’y a pas de différence en le fait de se développer soi-même, et le fait de développer son autoentreprise.
Votre essence se retrouve dans tout ce que vous faites.
La bonne volonté est une signature énergétique rayonnante qui attire le succès.
Au contraire la médisance, la jalousie, la bassesse, et le ressentiment répulsent les bonnes choses, et attirent la négativité.
Ce n’est pas pour rien qu’on dit que les démons ne supportent pas la lumière…
— Geoffroy