Nos sociétés sont bâties sur des mensonges.
Et tant qu’ils ne seront pas révélés… le déclin se perpétuera.
Nous voyons le monde à travers des histoires.
Et si ces histoires sont corrompues, alors notre vision est biaisée.
Quand on s’oriente avec une carte qui ne correspond pas au territoire… il est inévitable qu’on se perde.
Il est temps de remettre les points sur les « i ».
Les origines
Connaissez-vous l’histoire de la fondation de Rome ?
Rome a été fondée par Romulus et Rémus, deux frères jumeaux, descendants directs du dieu de la guerre : Mars.
Mais étant nés d’un amour illégitime, ils sont jetés dans le fleuve du Tibre à la naissance.
Ils survivent en étant sauvé par une louve.
Romulus tue Rémus, et fonde alors la ville de Rome.
Outre son expression archétypale qu’on retrouve dans plusieurs traditions (Caïn aussi tue son frère Abel dans la Bible avant de fonder une nation ; Osiris aussi est assassiné par son frère ; Moïse aussi est abandonné dans un fleuve…), il s’agit d’un mythe fondateur.
Beaucoup de modernes, diront d’un air suffisant, que les anciens étaient simplets pour croire à de telles légendes.
Mais nous avons les mêmes capacités cognitives qu’ils y 5000 ans, et on ne peut comprendre un paradigme antique avec esprit contemporain (et narcissique).
Les anciens étaient beaucoup plus sages que ce que veulent bien admettre ces incultes.
Et s’ils nous regardaient, ils diraient sûrement que ce sont nous les idiots (à raison).
Toutes les civilisations reposent sur des mythes fondateurs, qui assurent leur intégrité.
La question, c’est de savoir sur quelle légende repose la nôtre ?
La légende républicaine
La République Française repose aussi sur un mythe fondateur, qu’on nous enseigne à l’école.
Cette légende dit qu’un jour, le peuple en a eu marre de la tyrannie de la monarchie, et qu’il a décidé de se révolter pour instaurer un nouveau système démocratique.
Mais à une époque où les moyens de communication et de transports étaient encore très rustiques, il est difficile d’imaginer comment le Tiers état a pu organiser un tel mouvement populaire.
La raison est simple : c’est que l’élan révolutionnaire n’est jamais venu du peuple, mais d’une classe bourgeoise d’intellectuelles, qu’on appelle modestement les « lumières ».
Et quand on étudie l’histoire des révolutions, c’est un pattern récurrent.
Une minorité radicale et privilégiée, s’empare de la voix des plus démunis, et complote à renverser le pouvoir.
Et à chaque fois qu’elle réussit, un chaos terriblement meurtrier s’en suit.
Quant à savoir si la situation était meilleure avant ou après le renversement… eh bien c’est une question très discutable.
Robespierre était tellement illuminé dans son humanisme, qu’il dut littéralement génocider l’entièreté de l’opposition politique.
Staline aimait tellement les classes populaires, qu’il condamna plus de 40 millions des siens à une mort certaine et atroce.
Que ce soit la révolution espagnole de 1936, celle des bolcheviks de 1917, celle française de 1789, ou celle anglaise de 1640… toutes se sont révélés catastrophiques, que ce soit pour les gouvernements, ou les populations.
Pour les gouvernements, parce que leurs pouvoir s’affaiblit ; et pour les populations, parce qu’elles subissent la terreur, la répression, la torture et les massacres.
Non la condition des paysans n’était pas glorieuse sous Louis XVI, ou sous l’ancien Tsar… mais elle s’est grandement empirée pire sous l’emprise des Jacobins, ou des Soviétiques.
La religion révolutionnaire
Dans l’imaginaire commun, on fantasme que les révolutions sont toujours positives, et que les révolutionnaires sont des saints (alors que ce sont presque toujours des tueurs sanguinaires, et des tyrans).
Cette image romancée est le fruit d’un long travail de propagande (qui est perpétué aujourd’hui par la gauche radicale).
L’histoire des nations est faite de complots, et c’est assez amusant de voir, qu’aujourd’hui, il suffit d’accuser son adversaire de « complotisme » pour le disqualifier sans argumentation.
Les révolutions sont, par définition, des complots (comme tous les assassinats de personnalités politiques).
Maintenant, ce qui est étrange, c’est de voir que toutes ces révolutions qui ont marqué ces derniers siècles portent toutes le même sceau : celui de l’illuminisme.
Tous ses partisans étaient des « lumières » qui fleurtaient de prêts, ou de loin, avec des sociétés secrètes humanistes et rationalistes.
Pour la plupart, il s’agissait de la Franc-maçonnerie (qui imbibe tous le symbolisme républicain).
D’autres s’affiliaient aux Rose-Croix, aux Illuminés de bavière, ou aux Templiers.
Et tous étaient en conflit avec les monarchies européennes, et l’Église.
Une légende raconte même que lorsque que l’on coupa la tête de Louis XVI, un homme mystérieux s’avança de la foule, ramassa le trophée par les cheveux, et cria à la foule ivre de sang : « Jacque de Molay, tu es vengé ! ».
Jacque de Molay était le dernier des templiers, qui mourra brulé vif, condamné par Philippe le Bel.
Les chevaliers du Temple était accusés d’hérésie, de complotisme, de magie noire, et notamment d’adorer l’image du Baphomet (qui aujourd’hui est souvent utilisée pour symboliser le satanisme).

Mais ce ne sont que des légendes, voilées de mystères insolubles… et libre à chacun de démêler le faux du vrai.
Cependant, il y a rarement de fumée sans feu…
Les racines du mal
Pour en revenir au mythe romain initial, on voit que la fondation de la cité repose sur un fratricide.
Et cette idée est récurrente.
Il s’agit d’un pattern archétypal qu’on peut remonter jusqu’à la nuit des temps.
Et le motif principal qui revient toujours est celui de la jalousie.
La première histoire qui suit celle de la Genèse est celle d’Abel et de Caïn (ce sont les premiers vrais humains, puisqu’Adam et Ève sont créés directement par Dieu).
Pourquoi Caïn tue son frère ?
Parce que Dieu préfère ses offrandes au siennes.
Pour les esprits séculaires qui ignorent tout du symbolisme mythologique… il s’agit évidemment d’une métaphore.
Dieu représente l’Être, la conscience de soi, et la structure de l’existence.
Abel lui offre les meilleurs sacrifices (ce qui signifie qu’il fournit tous ses efforts possibles, et qu’il travaille diligemment).
Caïn offre des sacrifices de seconde classe (ce qui implique qu’il manque de bonne volonté, et de discipline).
Mais au lieu de se remettre en question, d’assumer la responsabilité de ses échecs, et de se repentir… Caïn va se rebeller contre la structure même de l’existence.
Si sa vie est si médiocre, et que rien ne fonctionne pour lui… ce n’est pas de sa faute !
C’est à cause de son frère, qui fait tout pour le ridiculiser, et le mettre en face de ses propres contradictions.
C’est parce que la vie, et Dieu, sont profondément injustes !
Voilà l’esprit qui anime les révolutionnaires.
Voilà comment pensent les marxistes, et comment pensaient les jacobins.
Plutôt que de se changer eux-mêmes, ils préfèrent remettre en cause la création… et décident de se rebeller contre l’Être.
Et comme Lucifère qui se rebelle contre le créateur, ils sont possédés par l’esprit sataniste de la revanche.
Le rôle des narratifs
L’histoire d’Osiris et de Seth (qui est une sorte de Satan Égyptien) suit le même narratif.
Ce meurtre aussi est motivé par la jalousie de voir quelqu’un mieux réussir que soi.
Ces histoires sont psychologiques, et décrivent des dynamiques inconscientes, et immémoriales.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’avant d’arriver à notre stade de compréhension de l’univers, il a fallu passer par des étapes de développement.
Le savoir, avant d’être totalement conscient et articulé, s’incarne par des intuitions pré-verbales, qui prennent leurs premières formes par le mythe.
Le meilleur exemple concret pour illustrer cette dynamique nous vient de Jean Piaget.
Un enfant de 5 ans peut comprendre intuitivement les règles d’un jeu, et même y participer…
Pourtant si on lui demande d’énoncer explicitement les règles, il en sera incapable.
Sa compréhension est intuitive, pré-verbal, et pré-rationnel.
Les histoires qu’on se raconte depuis la nuit des temps, sont les premières tentatives d’articulation d’un savoir inné.
Puis ces récits (qui contiennent tous une morale, et une finalité) ont été synthétisés sous forme de lois, de philosophies… et récemment sous forme de sciences.
Il existe une question que les matérialistes passent souvent sous silence.
Oui, la méthode scientifique est rigoureuse, rationnelle, et empirique…
Mais qu’en est-il de la génération d’hypothèses à tester ?
D’où viennent les idées, et les inspirations à soumettre à la méthode ?
Réponse : de l’intuition, de la créativité, et des profondeurs de l’inconscient.
Du vieux vin dans de nouvelles outres
Si notre civilisation est malade, c’est parce que l’histoire qu’on se raconte à propos d’elle est corrompue.
Le wokisme est une renaissance du post-modernisme, qui descend du marxisme, qui reprend les codes du jacobinisme… qu’on peut remonter jusqu’à la philosophie luciférienne de Seth, et de Caïn.
Il est temps de raconter un nouveau narratif, non basé sur le ressentiment, et la haine de l’humanité.
Non, l’homme n’est pas un cancer à éradiquer sur une planète surpeuplée.
(Il est à l’avant-garde de l’évolution planétaire, créé à l’image de l’Être.)
Non, la richesse ne provient pas du vol, et de l’exploitation des classes les plus démunies.
(Elle vient de l’exploitation d’idées créatives et ingénieuses… qui sont des ressources infinies.)
Non, la technologie n’est pas nocive pour l’environnement et la vie.
(Elle est la solution aux problèmes de demain.)
Non, tout n’est pas qu’une question de pouvoir et de domination.
(Le rôle de la coopération est bien plus important.)
Toutes ces idées ne sont que des rationalisations de l’esprit luciférien et nihiliste, qui rêve de mettre un terme à l’existence.
La plupart des écologistes qui se disent pro-planète, et pro-animal, trouvent juste des rationalisations pour leur philosophie anti-humaine.
Taxer l’énergie, c’est achever les classes populaires qui peinent déjà à survivre.
C’est freiner le progrès, la croissance et l’innovation technologique.
L’énergie devrait être bon marché, et abondante… et non rationnée comme le ferait un pays communiste.
Sous couvert de bienveillance, on vous interdit de vous déplacer, de vous chauffer, d’innover, de consommer, d’entreprendre…
Le totalitarisme couvre toujours sa tyrannie d’une moraline innocente, mais nauséabonde.
La mascarade a assez durée.
Abattre l’ennemi
Vouloir abattre le capitalisme, c’est vouloir renverser un système qui a sorti des millions de personnes de l’extrême pauvreté.
Oui, il n’est pas parfait et peut être amélioré… mais personne n’est jamais arrivé à implémenter une méthode d’organisation de la production, et des échanges, aussi efficace, juste, et méritocrate.
Les socialistes pensaient pouvoir faire mieux par la centralisation, la nationalisation, et le contrôle des prix.
L’histoire leur a donné, à plusieurs reprises, une chance d’implémenter leur philosophie.
Mais encore une fois, ceux qui se prétendaient au service des plus démunis, se sont révélés être ceux les plus dangereux, et les plus chaotiques.
À ceux qui pensent que le communisme n’est pas le « vrai » socialisme…
C’est tout l’inverse : le communisme est un socialisme sans barrières, ni limites.
« La gauche est la salle d’attente du fascisme. »
— Léo Ferré
Il temps de mettre fin à ces campagnes de démoralisation, qui renversent toutes les valeurs.
Qui disent à la jeunesse que la vertu et la virilité sont toxiques.
Qui prétendent qu’on devrait avoir honte de notre histoire, et faire table rase de notre culture.
Qui chouinent que la faiblesse donne automatiquement raison sur le fort.
Qui enseignent des mentalités victimaires, et la déresponsabilisation de l’individu.
Qui placent la lâcheté au-dessus du courage, et le vice au-dessus de la vertu.
Qui baragouinent que le genre est une construction sociale.
Et qui rêvent de voir tout ce qui a fait la grandeur de l’occident s’effondrer… pour qu’ils puissent danser sur ces cendres en ricanant machiavéliquement, satisfaits du chaos dont ils sont responsables.
L’ombre ne peut tolérer la lumière.
Et il n’y a que dans l’obscurité que ces esprits des profondeurs peuvent prospérer.
Ils se dissoudront instantanément à l’éclat de la vérité.
Conclusion
En regardant le passé, on peut imaginer l’avenir.
Qu’est-ce qui a renversé l’obscurantisme qui caractérisait le Moyen Âge ?
Plusieurs choses :
- La redécouverte des classiques de l’antiquité
- L’invention de l’imprimerie
- La « libre » circulation de l’information
- L’ouverture sur le monde
- Le commerce
La tyrannie du cléricalisme n’a pas pu survivre à l’instruction des nations.
Le fondamentalisme religieux à relâché son étau, à mesure que la Bible devenait accessible au plus grand nombre, sans intermédiaire.
L’autoritarisme ne peut fleurir que sur l’ignorance.
L’imprimerie a en grande partie permis cette révolution.
Aujourd’hui, nous avons un moyen mille fois plus puissant pour répandre la connaissance : internet.
Internet sauvera le monde, parce que c’est un outil fatal contre l’ignorance.
Aucun fanatisme religieux n’y survivra, et aucune tyrannie ne pourra acheter le silence… quand l’information circulera instantanément dans les mains de tout le monde.
Internet est une révolution encore plus décisive que celle de l’imprimerie.
C’est le nouveau cerveau de l’humanité, qui interrelie chaque un individu… comme un neurone dans un immense système nerveux global.
C’est la technologie qui permettra de concrétiser cette quête d’unité, qu’enseignent toutes les religions dignes de ce nom.
— Geoffroy