La plupart des artistes meurent de faim, parce qu’ils sont bons dans leur domaine, mais ne savent pas vendre.
C’est la même chose pour les créateurs du numérique.
Pour être compétitif dans la nouvelle économie, il est indispensable de connaître les dynamiques de réseau, et les dernières technologies.
Les institutions ont toujours un train de retard, parce que leur lourde bureaucratie fait qu’elles évoluent très lentement.
L’école ne forme pas au monde de demain, mais au monde d’hier. (Sauf pour les rares qui ont choisi d’étudier la programmation ou la communication.)
Le futur est digital.
Votre survie dépendra de votre capacité à naviguer les cyberespaces, et l’idéosphère (le monde des abstractions).
Quitter le troupeau
À ce jour, j’en suis à plus 3389 ventes sur Amazon.
Je suis également graphiste, spécialisé dans l’édition numérique et papier depuis 2018.
J’ai édité :
- Des sites web
- Des magazines
- Des livres (dont le mien)
- Des articles
- Des vidéos
- Des Newsletters
- Des plans de communication
- Des interviews
- Et d’autres divers documents, et publications
Contrairement à beaucoup, je ne promets pas des résultats que je n’ai pas.
J’ai l’expérience du terrain, et celle académique, de par mon Master en Sciences de l’Information et de la communication.
L’école a toujours été ma pire némésis. (J’ai réussi l’université, parce que personne ne m’y a forcé.)
Il existe certains types d’individus qui ne répondent pas à la réprimande, et à la correction.
Plus vous les punissez, plus ils rejettent l’autorité, et plus ils deviennent extrêmes dans leur rébellion.
C’était mon cas.
Absentéiste, copies blanches, refus de coopération… ils m’ont quand même donné mon bac (c’est pour dire du niveau abyssal de l’éducation nationale, qui sert plus l’endoctrinement que l’instruction).
Je me croyais enfin libre à 18 ans.
Mais en travaillant 7 heures par jour, 6 jours sur 7, dans une équipe toxique, payé le SMIC, en se cassant le dos, je pense avoir gagné en humilité.
C’est malheureusement la réalité de la plupart, parce qu’ils n’ont d’autres choix.
C’est aussi le monde auquel l’école vous prépare : celui du salariat.
À partir de cette réalisation, tous mes efforts se sont concentrés pour éviter ce destin préimposé.
Le plan d’évasion
Les expériences négatives vous permettent de choisir ce que vous voulez, par effet de contraste.
Un travail aliénant peut servir d’inspiration, et de tremplin à votre vision.
Le plaisir ne peut exister que par sa comparaison avec la douleur.
Tout dispose de polarités, et les extrêmes se touchent.
La plupart sont encore en bas de la pyramide de Maslow : ils cherchent avant tout à survivre sur un plan physiologique.
Dans le monde moderne, votre survie est directement liée à votre capacité à faire de l’argent. Personne n’y échappe, à part une petite élite.
À un moment, je me suis dit :
« Si je peux travailler 7 heures par jour, pour quelqu’un d’autre ; qu’est-ce que je pourrais accomplir si j’investissais ce temps dans ma propre affaire, et mon propre développement ? »
La réponse était simple :
Je pourrais imaginer une vision alternative, élargir mes compétences, faire un plan, et travailler à l’accomplir.
C’est ce que j’ai fait, et ce que je continue de faire.
J’ai essayé une multitude de choses qui n’ont pas fonctionnées.
Si vous ne savez pas par où commencer, c’est que vous n’avez pas les bonnes informations.
Vous devez constamment apprendre, que ce soit en autodidacte, ou par les études, et des formations.
Lisez un livre de business, ou de marketing.
Le livre est le média qui a le meilleur ratio information / prix.
À l’université, je me suis rendu compte qu’en 16 heures de cours magistraux, j’en apprenais moins qu’en 8 heures de lecture.
Apprenez les bases, puis lancez-vous le plus tôt possible. L’expérience primera toujours sur la théorie.
La meilleure façon d’apprendre c’est d’essayer, de se planter, et de recommencer en ajustant.
Que ce soit pour tirer un ballon dans un panier, pour apprendre à conduire, à résoudre des problèmes mathématiques, ou pour l’entreprenariat ; c’est la même chose.
Le plus tôt, et le plus de fois où vous échouerez, le plus tôt vous réussirez.
Ingurgiter passivement de l’information est moins efficace qu’être directement dans le feu de l’action.
L’intelligence financière
En 2018, j’ai lu un livre qui a changé ma vision des finances personnelles, et de l’investissement : Père riche, Père pauvre, de Robert Kiyosaki.
Ce qu’il enseigne est basique, mais primordial (on devrait l’apprendre à l’école).
Dans la plupart des disciplines, les fondamentaux sont répétés à tous les niveaux d’expertise.
Par exemple, en boxe, le Jab (direct bras avant) est un coup basique. Cela ne l’empêche pas de rester indispensable à haut niveau.
Un maître est souvent quelqu’un qui a répété les bases toute sa vie.
La grande idée de l’ouvrage de Kiyosaki est que vos finances personnelles, sont comme une balance commerciale.
Pour lui, votre niveau de richesse ne se mesure pas en fonction de la taille de votre compte en banque, ou de votre salaire.
Il se mesure plutôt par la différence qu’il existe entre vos passifs et vos actifs.
Les passifs sont les biens, et services, qui vous coûtent de l’argent régulièrement (un loyer, les factures, la nourriture, une voiture, un crédit…).
Les actifs sont les biens, et services, qui vous rapportent de l’argent régulièrement (un emploi, une allocation, un placement boursier, un investissement immobilier, un business en ligne…).
La différence entre les pauvres et les riches, selon lui, c’est que les premiers investissent principalement dans des passifs, alors que les seconds investissent principalement dans des actifs.
Exemple
Voici deux scénarios :
- Jackie roule dans une voiture neuve qu’il a payé à crédit. Dernier Iphone en poche, il porte toujours des vêtements de marque, et apprécie dépenser son argent au restaurant, ou en boite de nuit.
Son temps libre, il le passe devant la console, ou à regarder Netflix, ou un autre de ses multiples services qui fonctionnent par abonnement payants.
Bien que son salaire soit confortable, Jackie dépense quasiment tout ce qu’il gagne chaque mois. En réalité, il ne compte même pas, et ne se rend pas compte de ce que lui coûte ses addictions. - Jean roule dans une épave qui ne lui coûte rien en entretien et en assurance. Il sait se contenter du nécessaire : le même téléphone depuis 5 ans, un dressing fonctionnel, cuisine à la maison…
Son temps libre, il le passe à lire, à faire du sport, à apprendre, et à construire son business en ligne.
Bien que son salaire soit inférieur à Jackie, il arrive à mettre 10% de ses revenus de côté, et est à l’affût des opportunités d’investissement.
Il note soigneusement toutes ses dépenses, et surveille ses addictions pour ne pas qu’elles dégénèrent.
Si aujourd’hui Jackie et Jean ont 20 ans, qui sera le plus riche à 40 ?
À en juger par les apparences, ça serait plutôt Jackie puisqu’il a tous les signes de richesse extérieure. Pourtant, contrairement à Jean, il ne développe aucun patrimoine.
Les mauvaises et les bonnes habitudes se cumulent de façon exponentielle.
La différence principale entre le scénario 1 et 2 est la façon dont les ressources financière, temporelle, et attentionnelle sont investies.
L’un investi dans l’instant présent, et la gratification instantanée, il ne construit rien.
L’autre investi dans le futur, et la gratification différée, il commence à construire un empire.
L’un est une cigale, l’autre est une fourmi.
Construire son patrimoine
Une autre de idées de ce livre qui m’a marqué est la suivante :
« Les pauvres travaillent pour l’argent, alors que l’argent travaille pour les riches. »
Votre objectif devrait être d’accumuler des actifs.
Mais le problème est que pour être profitable en bourse, ou dans l’immobilier, il faut un capital de base que la plupart n’ont pas.
L’autre ressource que vous pouvez investir est le temps et l’attention :
- Soit en apprenant des compétences lucratives,
- Soit en créant votre propre affaire.
À terme votre but est de créer des systèmes automatisables.
Par exemple, vous pouvez commencer en ouvrant une agence de web design.
Au début, si vous avez plus de temps que d’argent, vous ferez tout vous-même, de la prospection à la livraison.
Mais au fur et à mesure, vous allez pouvoir commencer à sous-traiter (ou à embaucher). Certes, votre marge baissera, mais cela vous laissera plus de temps pour vous concentrer sur l’essentiel.
Les gens malins font en sorte que leur entreprise puisse tourner sans eux. Quand ils y arrivent, ils créent une source de revenu passif.
L’autre exemple est celui des royalties, et des redevances.
Si vous écrivez un livre à succès, celui-ci vous rapportera passivement jusqu’à la fin de vos jours.
Ce modèle est le meilleur, puisque vous travaillez une fois, et en tirez des bénéfices à vie, sans effort supplémentaire.
Le point commun entre ces stratégies, c’est qu’elles visent toutes le long terme.
Leur avantage est qu’elles ne demandent peu de ressources financières.
Leur inconvénient est qu’elles demandent beaucoup d’effort au début, et mettent du temps à devenir profitable.
Lifestyle Design
Un autre avantage au fait de créer son business, est que vous pouvez bâtir une structure qui vous sert à différents niveaux.
Quand je tirais des palettes à 5 heure du matin, j’avais l’exemple de tout ce que je ne voulais pas :
- Mal payé
- Aucune satisfaction au travail
- Horaires rigides
- Aucune autonomie
- Soumission à une hiérarchie tyrannique
- Relations humaines toxiques
- Contrainte géographique
- Aucune perspective d’évolution
Il ne restait donc plus qu’à définir l’inverse.
Posez-vous donc les questions :
- Combien je veux gagner ?
- Comment mon activité peut servir mes passions ?
- Quand, et combien de temps je veux travailler ?
- Est-ce que je préfère diriger, ou être diriger ?
- Où-est-ce que je veux me situer dans la hiérarchie ?
- Quelles relations je veux entretenir au travail ?
- Où-est-ce que je veux travailler ?
- Comment je veux évoluer ?
À ce stade, c’est l’ensemble de votre lifestyle que vous définissez.
En y répondant, je me suis rendu compte que l’entreprenariat était la seule option qui répondait à mes critères.
J’ai donc créé Nevus Studio, une agence de communication, et Promercury, une maison d’édition.
À l’école, on vous dit de vous spécialiser. Pour entreprendre, c’est tout l’inverse. Vous devez gérer :
- La comptabilité
- Le marketing
- La gestion
- La vente
- La communication
- La distribution
- La production
Tout ça, en plus de votre expertise de base.
Voici pourquoi vous devez constamment être en train d’apprendre.
Savoir vendre
Beaucoup romantisent le travail en freelance.
C’est beaucoup plus stressant d’assumer toutes les responsabilités, et la satisfaction de vos clients, qu’être un salarié qui n’a qu’à exécuter les ordres.
L’autre problème majeur est l’acquisition de clients.
C’est ici que les réseaux sociaux rentrent en jeu.
À moins que vous n’arriviez à appréhender la prospection comme un jeu, c’est un exercice pénible.
J’en ai fait par téléphone, et en porte à porte.
Il n’y a rien de plus formateur de se prendre des dizaines de rejets par jour (à force vous devenez insensible à la pression sociale, et au désir d’être accepté).
On était censé toquer à 120 domiciles par jour, et 1 vente pour 59 rejets était considéré comme un succès.
J’ai également créé et distribué des milliers de flyers, ainsi que mené des campagnes Facebook Ads, et Amazon Ads. Le taux de conversion (pourcentage de clics) est en moyenne de 9%. (Le taux de conversion en achat est souvent inférieur à 0,01%.)
En bref, trouver des clients est long et difficile, ou coûteux.
Mais c’est le nerf de la guerre, ce qui fait qu’une entreprise survit, et prospère.
Il existe pourtant une méthode qui peut épargner ce processus fastidieux : la création de contenu, et la construction d’audience.
Générer du trafic, c’est comme développer son patrimoine numérique.
Pensez à la valeur marchande d’un commerce physique. Elle est directement liée à son emplacement, et au taux de circulation devant la boutique.
C’est la même chose pour les cyberespaces : plus vous attirez de trafic, plus la valeur de vos réseaux sociaux, et de vos URL est grande.
Conclusion
L’économie est en train de changer.
Les géants de la tech, et de l’industrie vont bientôt pouvoir se passer de la main d’œuvre humaine.
L’IA va créer plus de richesses que l’humanité n’en a jamais connue. (Reste à savoir comment elle sera redistribuée.)
C’est une menace pour certains, et une opportunité pour d’autres.
Le futur sera de plus en plus digitalisé.
À vous de vous adaptez à ces nouveaux cyberespaces.
Devenez un acteur de l’économie numérique, créez du contenu, articulez et partagez votre message.
« Internet permet huit milliards de monopoles. »
Les institutions évoluent trop lentement, et sont de toute façon corrompues.
Elles ont perdu leur crédibilité, les gens ont perdu confiance.
Internet a opéré un transfert du pouvoir de la bureaucratie à l’individu.
La vraie démocratie, et la vraie liberté s’obtiennent par l’appropriation des nouvelles technologies, et moyens de communication.
(Consultez la catégorie Business pour plus d’articles qui montrent comment s’adapter à ces nouveaux environnements numériques.)
— Geoffroy
