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Transmuter la frustration en moteur d’action (Réaliser ses rêves, et ne pas finir aigri)

Le confort tue.

Le stress et la rusticité stimulent la croissance.

Notre époque aseptisée crée des sous-hommes, qui jamais ne réaliseront leur potentiel (et qui finiront par cultiver de l’aigreur, et du ressentiment).

Ils sont mous, et leur volonté est fragile.

La plupart n’ont jamais eu de réelle figure d’autorité.

Et au contraire, on leur a rabâché depuis la naissance les « dangers » du patriarcat.

La virilité est devenue un gros mot… pourtant rien de valeureux n’a jamais été accompli sans elle.

Vagabondage

Je devais avoir à peu près 13 ans.

Mes parents venaient de divorcer, ma copine m’avait largué, et quelques semaines avant j’avais reçu un rappel à la loi pour vandalisme.

Profondément dépressif, je refusais les antidépresseurs du psy, au profit de l’automédication par le cannabis.

Je passais beaucoup de temps à trainer dans la rue, à fréquenter des infréquentables, à boire et à fumer.

Je connaissais tous les squats de ma ville, et avait commencé une lente descente aux enfers.

Chez les jeunes mal encadrés, négligés, sans model d’autorité… souvent commence une compétition : celle de celui qui arrivera à être le plus antisocial.

C’est une véritable hiérarchie qui démarre dans la petite délinquance, et qui finit par le grand banditisme.

Les GAV et la prison, sont, pour ce milieu, des signes de statut, et des faits d’armes.

La violence est pour eux le seul moyen de prendre du galon, et de grimper la hiérarchie.

Tous les jeunes ressentent en eux ces pulsions d’agressivité, qu’ils doivent apprendre à canaliser.

Mais chez la plupart, elles sont soit réprimés, soit exprimés de façon constructive, par le travail, le sport, et la créativité.

Chez les autres, elles se manifestent en criminalité.

Voilà la pente sur laquelle j’étais, celle de la délinquance et de l’addiction.

Mais ces deux effets n’étaient que des symptômes d’une cause plus profonde : la dépression.

Maladaptation

Il existe de tristes expériences faites en Roumanie, qui montrent que la plupart des enfants ne survivent pas au manque d’attention.

Vous pouvez leur donner à boire, à manger et un toit, mais la plupart des bébés qui n’ont pas de réelles interactions humaines décèdent.

Le contact physique n’est pas optionnel pour les enfants, ni l’attention, ni le jeu…

Et les rares qui y survivent grandissent en n’étant que l’ombre d’eux-mêmes.

Ils resteront profondément inadaptés à la plupart des situations sociales, et des relations intimes.

C’est le fardeau qu’auront à porter la plupart des enfants non-désirés (sans compter l’éternel sentiment d’indignité).

Ah Freud… pas étonnant de voir tant de gens le dénigrer, quand on voit l’horreur des situations qu’il décrivait.

Peu de personnes ont assez courage pour voir la part d’ombre qui habite la plupart des familles.

Les plus grands maux sont invisibles, et pourtant au milieu de la face de tout le monde.

Les mots disent « je t’aime », mais les actions expriment l’inverse (bien qu’elles restent assez sournoises pour ne pas être visibles au grand jour).

Nombreux sont les adultes qui n’ont jamais passé le stade de l’adolescence, et qui ne peuvent tolérer la responsabilité, et le sacrifice que représente le fait d’avoir un enfant.

Pour eux, c’est un fardeau… et ils ne manquent pas une occasion de lui rappeler indirectement, sans jamais avoir le courage de lui dire en face !

Quand ils disent « tu sais tout ce que j’ai fait pour toi… », ils signifient en réalité « tu sais à quel point tu as rendu ma vie misérable… ».

Mais à vous, chers parents indignes… sachez qu’ils ne vous ont pas désiré eux non plus…

Et que s’ils avaient eux le choix de ne pas exister, eh bien ils auraient sûrement pris cette décision.

Après tout, vous êtes responsable de leur existence misérable, et pas eux…

Révélation

Enfin bref, je sais que nombreux seront ceux à se reconnaître dans ce discours.

Mais je voulais partager ce qui, à cette époque sombre, m’a redonné une lueur d’espoir.

Cette chose qui m’a redonné l’envie de vivre, c’est un documentaire, qui s’appelait « Le Secret ».

J’ai presque honte de l’avouer, parce qu’aujourd’hui je le considère assez naïf et superstitieux…

Mais pragmatiquement, il m’a sortie de la dépression… au moins pour un temps.

Le documentaire consistait en une série d’interview de plusieurs gourous du développement personnel.

Le message communiqué était le suivant :

  • Vous créez votre réalité par les pensées que vous entretenez.
  • Vous attirez à vous des expériences en correspondance avec votre état émotionnel.
  • Vous pouvez être, faire et avoir tout ce que vous voulez, si vous arrivez à vous aligner sur la bonne fréquence.
  • Vous êtes responsable de ce qui vous arrive.

C’était une révélation.

J’avais l’impression d’avoir enfin cracké le code de la réalité, et d’enfin comprendre pourquoi ma vie était si misérable.

Pendant longtemps, ce film m’a obsédé.

Je le regardais en boucle, surtout dans les moments de déprime.

Mais au bout d’un moment, j’ai été désillusionné… le doute est revenu.

Et si je m’étais trompé ? Et si tout ce que j’avais cru n’était que des foutaises ?

« L’espoir fait vivre, mais ceux qui vivent d’espoir meurent de faim. »

— Arsenic

Second souffle

La promesse était que je pouvais avoir tout ce que je voulais…

Mais objectivement, après pas mal de temps à appliquer les principes de ce film… pas grand-chose avait changé dans ma vie.

Au contraire, je continuais sur la même pente descendante…

À 18 ans, seul dans une chambre de 13m², tout allait mal.

Des insomnies toujours plus violentes, une isolation totale de tout contact humain, aucun projet, des addictions toujours plus fortes…

Il m’arrivait de perdre conscience un court instant, et de me frapper la tête en tombant.

Parfois mes poumons cessaient de fonctionner pendant quelques interminables secondes.

Je me demandais souvent combien de temps on mettrait à trouver mon cadavre, si je clamsais pour de bon dans cette pièce exiguë.

J’étais à bout de force. Et je me suis mis à parler à Dieu.

À moitié en l’insultant de permettre une telle misère, à moitié en le suppliant pour du changement.

Et étrangement, je pense avoir eu une réponse…

Pas sur le moment même, mais plus tard, par hasard, sous la forme d’un livre.

Ce livre c’était « Conversation avec Dieu ».

Il eut le même effet que ce documentaire qui m’avait sorti de la dépression vers mes 13 ans.

À partir de là j’ai repris des études, je me suis mis à lire et à faire du sport intensément.

J’étais décidé à reprendre ma vie en main.

Le pouvoir de la foi

Il existe un adage militaire qui dit « il n’y a pas d’athées dans les tranchées ».

Quand la situation est désespérée, nombre de personnes (qui se considèrent rationnelles) finissent par se tourner vers la superstition.

C’est comme un instinct archaïque (omniprésent avant la révolution industrielle) qui refait surface, dans les moments de crise.

On ne peut survivre sans croire à quelque chose.

Que ce soit Dieu, soi-même, la chance, les esprits, la providence, le destin ou l’univers…

Au fond, même si la plupart refuseront de l’admettre en public, l’homme est un être profondément irrationnel (même s’il passe son temps à rationaliser ses croyances irrationnelles).

La croyance, c’est ce qui nous motive à l’action.

Sans elle, on est paralysé par l’inertie.

Sans elle, on sombre dans le vide existentiel nihiliste, qui mène à la dépression.

La foi sauve.

Pas la foi dans le dogme, ou dans l’idéologie (la morale compulsive est au contraire destructrice).

Mais la foi dans l’avenir, dans un idéal transcendant, ou dans une cause supérieure.

C’est une vérité pragmatique, existentialiste, et phénoménologique.

On pourrait argumenter sans fin sur les questions métaphysiques concernant la nature ultime de l’univers… sans jamais arriver à un consensus.

Que faut-il croire ?

Ce qui est considéré comme « scientifiquement » vrai ? (Bien qu’il s’agisse d’une définition qui évolue avec le temps.)

Ou bien faut-il choisir ses croyances en fonction de l’impact subjectif qu’elles ont sur notre vie ?

Si vous êtes pragmatique : la vérité est ce qui vous permet d’atteindre vos objectifs.

Définir sa cible

Pour croire en ses rêves, il faut d’abord définir son idéal.

Sans plan ni destination, vous ne savez pas où vous allez… et vous finirez dans le mur.

La première chose à faire pour reprendre sa vie en main, c’est de réfléchir à ce qu’on veut.

Seulement ensuite on peut commencer à stratégiser, et passer à l’action.

Visualisez la vie de vos rêves… mais ne soyez pas apathique.

Soyez pragmatique.

Si vous n’avez aucune idée de ce que vous voulez… imaginez ce que vous voulez éviter à tout prix.

La peur peut être un puissant moteur, si elle est exploitée correctement.

L’ambition vous tire vers l’avant, et le stress vous pousse de derrière.

Mais pour pouvoir profiter de ces effets de traction, et de propulsion, il faut clarifier sa vision, et son anti-vision.

Sans raison de vivre, on se laisse mourir.

S’il y a bien une chose qui revient partout, que ce soit chez les gourous du nouvel âge, ou chez les maniaques plus terre à terre de la productivité… c’est l’importance d’avoir une image claire de son futur idéal.

Mais le problème de nombreux gourous, c’est que beaucoup s’arrêtent là.

Ils négligent l’importance de l’action !

Pourquoi ?

Parce que la plupart de leurs disciples ont peur, et sont fainéants.

Et par crainte de perdre de leur emprise, ils préfèrent dire à la foule ce qu’elle veut entendre, plutôt que des vérités qui dérangent.

Agir !

Vous ne pouvez pas vous tromper vous-même, et croire à des choses que vous savez fausses.

Peut-être qu’il existe des maîtres spirituels qui sont totalement libres de choisir leurs croyances, et d’avoir une foi absolue dans ce qu’ils décident… et de pouvoir ainsi altérer la réalité sans avoir à bouger le petit doigt.

« Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. »

— Matthieu 17 : 20

Mais il y a peu de chance que vous soyez à ce stade.

Sans efforts, sans répétition, et sans discipline… rien ne bougera.

Le développement personnel est aussi une industrie bien rôdée, qui pèse plusieurs centaines de millions d’Euros, et de Dollars.

Elle est également infestée de marketeux véreux qui connaissent très bien les mécanismes de la persuasion.

Une offre qui vous promet des miracles, sans effort, est très vendeuse.

Tout le monde a envie de croire qu’il peut gagner à l’EuroMillions grâce à un exercice de visualisation.

Equation valeur

Mais les statistiques sont là pour nous faire redescendre sur terre.

Les pensées, les paroles et les actions doivent être en cohérences.

Vous ne pouvez dire vouloir quelque chose, et faire son inverse.

Tout dans la vie, qui mérite d’être atteint, s’obtient par le sacrifice.

Surmonter les épreuves

Croire en l’impossible…

N’est-ce pas la définition de la superstition ?

Pourtant, énormément de personnes à succès fulgurant flirtaient de près, ou de loin avec elle.

Quand Napoleon Hill mena son enquête sur les 504 hommes les plus riches d’Amérique… il se rendit compte que quasiment tous croyaient au pouvoir de la foi, de l’imagination, et de la visualisation.

Dans Réfléchissez et devenez riche, il inclut même le principe hermétique du mentalisme : « une pensée est un fait », et celui alchimique de la transmutation sexuelle.

Esther Hicks affirmait que son mari était tombé sur une version antérieure de l’ouvrage, et que la version publiée au grand public était édulcorée.

Les concepts qui avaient trop directement de lien avec l’occultisme furent retirés.

Dans une époque encore très victorienne, et teintée de cléricalisme, le monde n’était pas prêt à recevoir une telle information.

Mais la superstition ne peut pas tout faire…

Elle n’est qu’un ingrédient, comme la levure, qui fait que l’ensemble de la pâte prend.

Énormément de personnes lisent des livres de développement personnel, pourtant très peu arrivent au sommet.

Beaucoup croient à l’occultisme et ses pouvoir, pourtant leur vie est une catastrophe sur tous les points, et leur personnalité un trou noir repoussant.

Oser, savoir, vouloir et… se taire !

Le courage, la connaissance, la volonté et la discrétion… voilà les quatre éléments nécessaires qu’il faut équilibrer, pour surmonter les épreuves du sphinx.

L’initiation n’est pas un long fleuve tranquille… c’est une épreuve.

C’est un combat.

— Geoffroy

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Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


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