Le monde change de plus en plus vite.
De nouveaux modèles économiques sont en train d’émerger.
Beaucoup se rendent compte que les systèmes d’éducation traditionnel sont devenus obsolètes face à ces transformations.
Les institutions évoluent trop lentement par rapport aux nouvelles technologies. Elles sont complétement à la ramasse, et dépassées par les événements.
Bon nombre des métiers qui vont disparaître seront remplacés par des activités en ligne.
Avec l’IA, la notion même du travail est en cours de redéfinition.
Les créatifs d’aujourd’hui sont en train d’inventer les métiers de demain.
Ce n’est pas à l’école que vous apprendrez à vous adapter à ce nouvel environnement numérique.
Transition numérique
Si vous ne créez pas de vision pour votre futur, alors on vous en assignera une par défaut.
La société vous dit de faire des études supérieures coûteuses, pour trouver un CDI plus ou moins bien payé, et un jour espérer avoir une retraite.
Il existe d’autres voies, découvertes par les explorateurs des environnements numériques.
Tous les jours, des créatifs trouvent des nouveaux moyens de monétisation qui s’harmonisent avec leur vision.
Les outils numériques permettent des effets de levier phénoménaux.
Là où un employé peut vite atteindre un plafond pour son salaire, l’entrepreneur du web a des perspectives de croissance quasiment infinies.
Dans l’économie classique (celle en perte de vitesse, et où les emplois sont menacés) on vend principalement du temps, de l’énergie et du labeur.
Dans la nouvelle économie numérique, on vend plutôt de l’information, des processus et des données.
De par sa nature immatérielle, l’information peut être copiée et distribuée à l’infini, sans coût de production supplémentaire.
Si vous vendez des chaussures, plus vous en produisez, plus cela vous coûte cher. Vous avez aussi besoin de toute une logistique complexe pour acheminer le produit de l’usine jusqu’au consommateur.
Si vous vendez un logiciel, vous pouvez le dupliquer à l’infini sans que cela ne vous coûte rien. Vous pouvez également le livrer en 2 clics aux 5 milliards d’internautes.
Voilà ce que l’on appelle un effet de levier : obtenir beaucoup de résultat en appliquant peu d’effort.
Nous sommes dans le futur.
La réalité virtuelle existe déjà.
Pas besoin d’avoir un casque sur la tête pour constater les ramifications des environnements numériques.
Vous devez vous familiariser, et à terme, maîtriser ces nouveaux enjeux.
Votre survie économique en dépend.
L’autorité en ligne
Aujourd’hui, même si vous voulez être salarié, votre employeur vous embauchera par internet et les réseaux sociaux.
Votre CV n’est plus un bout de papier, votre CV est l’ensemble de vos activités sur le web.
À chaque offre d’emploi, des centaines voire des milliers de profils sont brassés.
C’est en développant votre écosystème numérique que vous vous démarquerez de la masse, et que vous construirez votre propre réseau.
Si vous êtes indépendant, et que vous proposez des services, il vous faudra également un moyen pour trouver des clients.
La même dynamique s’applique aussi aux entreprises : pour vendre leurs produits, elles doivent communiquer l’offre à un marché.
En bref, quelle que soit votre situation, vous avez grand intérêt à développer votre présence en ligne, et à construire des audiences.
Le fait d’avoir une audience vous donne de l’autorité. Cela signifie que vous avez le soutien et l’approbation de beaucoup de monde.
La preuve sociale est un enjeu majeur du marketing.
Que cela plaise ou non, les dynamiques de statut existent, et doivent être utiliser à votre avantage.
Que cela soit injuste ou non n’est pas la question.
Le monde est compétitif et n’a que faire des mentalités victimaires.
En freelance, par exemple, le prix de votre prestation n’est pas la même si vous avez 100 ou 100 000 abonnés.
Vous n’échapperez jamais aux structures hiérarchiques alors autant les accepter et s’y adapter.
Pourquoi on communique ?
Nous passons tous un certain temps sur les réseaux à consommer différents contenus.
Il existe deux grandes catégories de contenu :
- Le divertissement
- L’éducatif
Vous consommez soit pour apprendre quelque chose, soit pour vous détendre.
L’idéal est d’allier les deux : de divertir en éduquant. (La véritable pédagogie est engageante et passionnée.)
Internet permet de faire à grande échelle avec le monde entier, ce que l’on faisait déjà surement à la préhistoire.
Nous avons créé des langages pour pouvoir communiquer des expériences, et des symboles.
Ainsi, nous pouvions plus facilement apprendre les uns des autres, et fonctionner en meilleure synergie avec l’environnement.
Lorsqu’une personne explorait une part des territoires inconnus, elle pouvait transmettre l’information du terrain, et ainsi faciliter la vie de ses semblables.
Ceci n’a pas changé, sauf qu’au lieu d’explorer des jungles réelles, nous explorons aujourd’hui principalement des mondes fait d’abstractions.
Concrètement, pour éviter de partir dans la philosophie et la métaphysique, vous pouvez mimer le comportement de ceux qui ont du succès pour reproduire les mêmes résultats.
Voici à quoi sert fondamentalement l’éducation :
- À ne pas reproduire les erreurs des autres.
- À apprendre des nouvelles compétences et pratiquer des patterns comportementaux.
- À définir un idéal.
- À créer des individus libres.
C’est comme si chaque individu, par son unique perspective, avait un fragment de vérité à partager avec le reste du monde.
Vos contenus ont pour vocation de communiquer votre expérience, de résoudre des problèmes, et d’apporter à votre audience de la valeur.
Les bases du copywriting
Précédemment, on a vu que la valeur d’un message dépendait de sa nouveauté, et de la solution qu’il offrait à un problème.
Vos contenus doivent répondre à des problématiques réelles, et être originaux, si vous voulez qu’ils fonctionnent, et qu’ils aient un vrai intérêt.
Voici pour le fond.
Pour la forme, ils doivent répondre aux principes de la persuasion, et de l’attention.
Utilisez des phrases courtes et concises. Enlevez le superflu, allez à l’essentiel, et évitez les jargons techniques.
Votre intention est de communiquer un message, et d’influer un comportement, pas d’avoir l’air intelligent.
Le but de toute information transmise est de produire une réaction.
Lorsque vous dites « bonjour », vous attendez un « bonjour » en retour (c’est le propre des systèmes de réagir aux signaux).
La réaction que vous attendez quand vous communiquez sur le web peut être : un j’aime, un partage, un commentaire, l’acquisition d’une adresse email, un abonnement, un achat…
En marketing, on parle de CTA : Call to action.
L’influence est du domaine de la psychologie.
Faire accepter une idée (la vente) dépend d’une série décisions mentales chez le persuadé.
De sceptique à convaincu, il existe plusieurs étapes.
La structure la plus connue en marketing est le système AIDA : Attention, Intérêt, Désir, Action.
Attention
Si vous voulez communiquer un message, il faut d’abord capter l’attention du récepteur.
Vous avez besoin d’un hook (hameçon).
On fait généralement cela en interrompant un pattern.
En voici quelques-uns :
- Le biais de négativé. (On remarque plus une information qui produit une émotion négative.)
- L’utilisation de chiffre ou de pourcentages. (Cela interrompt les patterns de lecture.)
- La promesse d’un gain.
- Le dévoilement partiel d’un mystère.
- La désignation d’une problématique ressentie par le récepteur.
- Le fait de s’adresser directement à une communauté ou un profil particulier.
- Un élément perturbateur d’un storytelling.
- La preuve sociale.
- L’urgence.
Intérêt
Une fois l’attention captée, vous devez montrer les préjudices du problème, et pourquoi cela concerne votre auditeur.
Ici, vous amplifiez les conséquences, et exagérez les difficultés.
Cette étape sert aussi à éduquer sur la nature, et la profondeur du problème.
Comme dit précédemment, il est possible que le récepteur n’ait pas conscience de celui-ci et de ses ramifications.
C’est donc à vous de combler ces lacunes.
Désir
Vous avez dépeint un triste tableau d’une situation pénible.
Mais c’est le moment de faire renaître l’espoir.
Car vous avez la solution qui restaurera l’équilibre, et qui résoudra le problème.
Celle-ci est la promesse d’un avenir meilleur et d’un futur idéal.
Action
À ce stade, la personne sait :
- qu’il existe un problème,
- les conséquences de celui-ci,
- que vous avez la solution.
Il est maintenant facile d’indure la réaction souhaitée (vente, redirection, captation d’email…).
Les tunnels et parcours utilisateur
La structure AIDA que je viens de décrire s’applique à différentes échelles.
Elle peut se refléter dans un pitch commercial, dans un article, dans un livre, dans un film, dans un tweet de 280 caractères…
Même la littérature scientifique décrit des problèmes, les analyses, et propose des solutions.
Stabilité → Problème → Solution → Stabilité
Telle est l’essence de l’existence selon l’approche pragmatique et phénoménologique (comme développé précédemment).
Cette structure est donc à utiliser à plusieurs niveaux, et doit être intégrer à votre écosystème numérique.
Elle doit être présente dans vos contenus, mais aussi dans votre stratégie globale.
Les réseaux sociaux de types Twitter, Instagram et TikTok servent principalement à capter l’attention. (Ici, on privilégie les formats courts.)
Youtube, les articles, les newsletters, les podcasts… servent plus à susciter l’intérêt et le désir. (Ici on privilégie les formats moyens et longs.)
L’action peut se traduire par l’achat d’un produit, un abonnement, l’acquisition d’un client…
Tout ce processus est ce que l’on nomme un « tunnel de vente », ou un « parcours utilisateur ».
Voici un schéma qui illustre le système, et ses étapes.
À tous les niveaux de votre tunnel de vente, vous devez avoir du contenu qui sert à rediriger l’utilisateur vers le bas de la pyramide inversée.
Le marketing est une question de chiffre : plus de personnes rentrent dans le tunnel, plus vous aurez de conversion.
Si vous convertissez seulement 0,001% de votre audience, en communiquant un message à 100 000 personnes, alors vous faites tout de même 100 ventes.
Avec un produit à 10 € cela représente, 1000 € de CA.
Répétez l’opération tous les jours et vous faites 30 000 € par mois.
Se lancer
Concrètement, pour construire votre écosystème numérique, vous devez produire du contenu qualitatif régulièrement.
Cela prend du temps, mais le jeu en vaut la chandelle.
Savoir générer du trafic, et savoir persuader, sont des compétences qui règlerons tous vos problèmes d’argent, tout en vous permettant d’allier travail et passion.
Passé un certain stade, même si vous n’avez rien à vendre, vous pourrez toujours rediriger votre audience vers des annonceurs (vendre de la publicité, et les produits des autres).
Comment donc se lancer ?
Commencez par Twitter (aujourd’hui plutôt X, ou Thread). C’est la plateforme qui permet la croissance la plus rapide tout en gardant un niveau d’engagement correcte.
- Abonnez-vous aux comptes qui vous intéressent.
- Postez 3 threads par semaine.
- Tweetez minimum 3 fois par jour.
- Écrivez un article par semaine.
- Commentez 5 fois par jour.
- Contactez 1 personne par jour en DM.
- Abonnez-vous à 15 comptes par jour. (Trackez vos abonnements.)
- Ayez un site web, ou une newsletter pour pouvoir rediriger vers vos contenus long.
Si vous persistez 6 mois, vous commencerez à voir des résultats, et vous apprendrez beaucoup en chemin.
C’est en écrivant tous les jours que vous vous améliorerez. Vous vous rendrez compte, au fur et à mesure, que vos pensées deviendront de plus en plus articulées.
La meilleure façon d’ancrer une information sur votre système nerveux est de la formuler de façon écrite. C’est un processus qui peut littéralement vous transformez.
Il existe des méthodes de thérapies entières basées sur l’écriture, et le fait d’extérioriser ses pensées.
Articuler ses idées, c’est rendre l’inconscient conscient.
Lorsque vous donnez sens à quelque chose, celle-ci ne vient plus vous tracasser, parce que vous la comprenez.
De plus, écrire sur un sujet vous procure une certaine autorité sur celui-ci.
Conclusion
Imaginez où vous seriez si vous pratiquiez cette habitude pendant 5 ans ? ou 10 ? ou 20 ?
- Vous auriez ainsi une gigantesque base de données pour alimenter tous vos contenus.
- Vos seriez expert dans un ou plusieurs domaines.
- Vous auriez construit un esprit fin et tranchant.
- Vous seriez plus articulé que jamais.
- Vous auriez une audience grandissante.
- Vous gagneriez plus d’argent.
- Vous auriez un plus gros réseau.
Ici, nous avons vu concrètement comment écrire, et pourquoi.
Voyez cet article précédent pour savoir sur quoi écrire.
Maintenant tout ceci n’est possible que pour ceux qui ne tomberont pas dans le piège de cette nouvelle ère.
Ce piège, c’est celui du divertissement.
Internet a un potentiel formidable pour les autodidactes et les curieux.
Il est aussi un terrible vortex temporel pour ceux qui ont des difficultés de concentrations, ceux qui sont sensible aux distractions, ou qui sont juste mal orientés.
Ceux qui valorisent leur temps ne peuvent se permettre de perdre des dizaines d’heure par semaine à consommer du divertissement.
Ils préfèrent l’investir dans l’éducation et l’apprentissage.
Voici le secret : échanger la gratification instantanée contre satisfaction du sentiment de croissance que produisent le travail et la discipline.
— Geoffroy