D’ici 2027, on estime que l’économie des créateurs pèsera 500 milliards de dollars.
La tech continue à licencier de plus en plus de monde, à cause de l’IA, et des technologies disruptives.
Notre société est en train de subir des transformations sans précédent.
Tout s’accélère.
Le mot d’ordre est décentralisation.
Les médias traditionnels n’ont plus le monopole de l’information.
Plus personne ne fait confiance au système.
L’éducation formelle est trop chère, corrompue, et obsolète face à internet.
Le monde est de plus en plus interconnecté, pourtant le besoin et manque d’intimité ne fait que s’accroître.
D’où vient la richesse ?
En bref, nous sommes en train d’assister à une transition.
L’histoire de l’économie montre que nous avons évolué d’une société agricole, à une société industrielle, pour finalement transitionner vers une société de l’information.
Nombre d’industries sont maintenant numérisées.
On peut trouver des défauts au capitalisme, mais il faut lui reconnaître que c’est le seul système qui a réussi à éradiquer aussi efficacement l’extrême pauvreté.
Le produit mondial brut a été multiplié par 80 depuis 1900, et nous créons constamment de plus en plus de richesse.
Ceux qui prônent la décroissance partent d’une prémisse erronée :
Ils pensent que la valeur est créée à partir de ressources naturelles, et que ces dernières étant limitées, il arrivera un moment où l’on touchera un plafond.
C’est faux.
La valeur est créée par l’innovation, et par l’implantation d’idées pratiques et originales.
Le pétrole avait peu de valeur avant qu’on invente le moteur à explosion.
Tout comme une graine ne valait rien avant qu’on invente l’agriculture.
Pour exploiter une ressource, il faut d’abord un plan.
Fondamentalement, la richesse est créée par la transmutation de forces cognitives, qui, elles, sont théoriquement infinies et illimitées.
Le monde digitalisé et le marché de l’information
Les réseaux sociaux comptent plusieurs milliards d’utilisateurs actifs mensuels, et ce nombre ne fait qu’augmenter.
Le ratio créateur-consommateur est estimé à 1%-99%.
Ceci signifie que même si la concurrence semble rude, la saturation du marché est quasiment impossible.
À combien de comptes êtes-vous abonné ?
Sûrement quelques centaines.
Ces comptes aussi suivent plus ou moins le même nombre.
Dans les années 20, des sociologues ont trouvé que chaque individu était à maximum 6 personnes près de connaître n’importe qui sur la planète.
Ceci était avant internet, qui vous donne potentiellement accès au monde entier, en deux clics.
Il s’agit de l’effet de levier technologique le plus puissant jamais créé, alors apprenez à vous en servir, si vous ne voulez pas être à la traine.
Pour gagner sa vie dans l’ère de l’information, il serait stratégique d’apprendre et de pratiquer :
- La communication
- L’écriture persuasive
- La vente
- Le design
- Le code
- Le marketing
Par ces moyens, il sera plus simple d’adresser vos idées, et d’être impactant.
Mais sur le fond, de quoi parler pour construire une audience ?
Personal branding vs branding
Pourquoi suivez-vous les comptes que vous suivez ?
Parce qu’ils sont alignés avec vos centres d’intérêts, et qu’ils délivrent de la valeur informationnelle.
Oui, nous avons des centres d’intérêts qui peuvent être similaires.
Mais la combinaison des choses qui vous intéressent, et votre curiosité naturelle, sont uniques à vous-même.
Cette combinaison est ce qui définit votre « personal branding ».
C’est votre personnalité, et votre individualité ; choses sur lesquelles vous avez le monopole.
Vous n’avez pas de concurrence quand l’essence de votre marque, c’est vous-même.
On entend beaucoup « d’experts » dire que si vous voulez vous lancer, il faut d’abord trouver une niche (c’est-à-dire un segment de marché particulier).
Oui, c’est une bonne stratégie pour une entreprise qui a une offre précise, et qui veut seulement cibler des prospects qualifiés.
Naturellement, son « branding » va s’articuler en fonction de son avatar client.
Mais pour des individus, et des créateurs indépendants, qui veulent construire une audience, cela va drastiquement réduire leurs perspectives de croissance.
Autant dire que si vous vous adressez uniquement à la niche des propriétaires de tondeuses à gazon, par exemple, vous n’allez pas attirer beaucoup de monde.
L’autre problème est que si vous n’intégrez pas vos passions à votre marque, il sera plus difficile d’entreprendre sur le long terme, et vous risquez de manquer de motivation.
Comme expliqué précédemment, idéalement, votre personal branding devrait s’articuler autour d’intérêts qui visent :
- la croissance et la monétisation
- l’authenticité et vos passions
- la compétence et l’expertise
Capter et convaincre
J’ai commencé à aimer la vente quand j’ai compris qu’on était tous, tout le temps, en train d’essayer de vendre quelque chose (que ce soit des opinions, des idées, des perspectives, ou des offres).
Oui, il existe des techniques pour capter l’attention, et pour convaincre, qui sont peu scrupuleuses.
(J’en détaille quelques-unes ici.)
La course à l’audience a bel et bien ses dérives.
Mais en dernière instance, la persuasion consiste simplement en la construction d’un argumentaire logique et rationnel.
Le mauvais vendeur cherche à manipuler, et à exploiter les bas instincts.
Le bon vendeur cherche à créer une histoire qui fait sens.
Le premier peut avoir du succès à court terme, mais finira par saboter sa réputation.
Le second développera une relation de confiance.
Plus haut, on a vu que la richesse provient finalement de la transmutation de l’énergie mentale, en projet créatif et productif.
L’autre élément essentiel au fonctionnement d’une économie saine est la confiance, car sans elle aucune transaction n’est possible.
Pour preuve : on peut prédire la richesse d’un pays en évaluant son taux de corruption.
Nous sommes des créatures sociales.
Votre réputation et votre intégrité influent directement sur votre position hiérarchique.
Le fait d’être authentique, et de s’assumer tel qu’on est, sans chercher à jouer un rôle, est un gage de transparence que les gens apprécient.
Autre problème : si vous construisez une audience sur une identité fabriquée et artificielle, alors les gens ne vous aimeront pas vous. Ils aimeront la fausse personnalité que vous avez construite.
Autant donc attirer, dès le départ, des personnes qui résonnent avec vous, et avec votre message (tout en vous éloignant de ceux qui sont en dissonance).
Authenticité et anticonformisme
Utilisez les réseaux sociaux comme une extension de votre personnalité, et comme un outil d’expression créative.
Quand vous cherchez à plaire excessivement, et à être conformiste, vous repoussez les gens.
C’est tout le paradoxe des relations humaines.
En réalité, les gens ont tendance à admirer ceux qui arrivent à aller à contre-courant de la pression sociale.
C’est la raison pour laquelle beaucoup d’artistes controversés ont tant de succès.
Quand on dit réellement ce qu’on pense, sans filtre, et sans craindre d’avoir une opinion qui dérange, on suscite généralement la sympathie (bien que cela puisse irriter une minorité malveillante).
En réalité c’est un indice de statut social, et d’insoumission.
Les leaders assument leurs idées et leur personnalité, et n’hésitent pas à les articuler en public.
Les suiveurs, au contraire, adoptent les idées les moins risquées, souvent en provenance de figures d’autorité, et préfèrent rester invisibles, sans faire de vagues.
Inconsciemment, beaucoup ne veulent pas réussir parce qu’ils ont peurs de grimper la hiérarchie.
Le fait d’avoir du statut procure des avantages, certes, mais cela vient aussi avec son lot de responsabilités, et d’exposition à la confrontation, que beaucoup ne sont pas prêt à accepter.
Le succès attire des ennemies, tout comme la richesse attire les voleurs.
Mixer du sens
L’argent n’a aucune autre valeur que celle qu’on lui attribue.
Si celui-ci est créé à partir d’idées pratiques et applicables, comment donc générer ces dernières ?
En investissant votre énergie mentale, et votre attention, dans la recherche, la réflexion, et la stratégisation.
On trouve des idées nouvelles en consommant celles des autres, et par :
- la reformulation,
- le commentaire,
- la dissection,
- l’adaptation,
- la synthèse,
- le réageancement…
« Si vous voulez de nouvelles idées, lisez un livre ancien. »
— Ivan Pavlov
Les personnes qui inventent littéralement à partir de rien des idées originales sont extrêmement rares (si elles existent).
Une langue est une matrice à penser, que l’on réarrange constamment pour créer du sens.
Comme un DJ, vous avez plusieurs idées que vous trouvez dans la culture, et que vous mixez entre elles, pour créer de la musique originale.
« Personne n’a d’idée nouvelle. C’est impossible.
Nous prenons simplement de nombreuses idées anciennes, que l’on insère dans une sorte de kaléidoscope mental. »
― Mark Twain
Vous avez accès à toute la connaissance jamais produite en ligne.
Si vous remplacez le divertissement par la recherche, vous ne manquerez jamais d’idées.
En manque d’inspiration, utilisez la méthode SCAMPER, pour remixer du contenu :
- Substituer
- Combiner
- Adapter
- Modifier
- Proposer (changer l’usage)
- Éliminer
- Réorganiser
Vision et maturité
Beaucoup de vendeurs peu scrupuleux vous font miroiter des idées alléchantes, mais totalement irréalistes.
Ils vous expliqueront que vous pouvez devenir riche et célèbre en 6 mois, en travaillant 2h par jour, grâce à leur programme miracle.
Comme dans tous les jeux compétitifs, il faut pratiquer des années avant d’avoir un certain niveau.
Combien de temps faut-il pour un pianiste, pour devenir virtuose ?
Et combien de temps faut-il à un combattant pour devenir pro ?
Les jeux qui valent la peine d’être joués n’ont pas de fin.
On ne cesse jamais d’apprendre, et l’éducation n’est pas quelque chose qui se termine.
La voie de la maîtrise n’est pas un sprint, c’est un marathon.
Il serait déraisonnable de penser pouvoir avoir du succès dans son business en ligne, et sur les réseaux sociaux, en ayant pratiqué que 6 mois.
L’envie de s’enrichir vite, facilement, et sans sacrifice, est ce qui empêche beaucoup de gens d’être réellement productif, et d’accomplir des entreprises lucratives sur le long terme.
Avoir une vision sur 5 ou 10 ans permet d’être réaliste sur les débuts qui seront forcément difficile, et d’anticiper les périodes de doute.
Mais la communication, l’écriture, le marketing et la vente, s’apprennent comme tout : par la pratique, la répétition, et l’échec.
Être sociable est une compétence qui peut se développer.
On apprend à parler aux gens en parlant aux gens.
On apprend à entreprendre en entreprenant.
Ne laissez pas le syndrome de l’imposteur paralyser vos actions, car même les gens compétents l’ont.
Ce sont les amateurs qui se croient experts.
Et moins on connait un sujet, plus on surestime ses capacités.
Les vrais experts doutent de tout.
Et paradoxalement, plus on en sait, plus on se rend compte qu’on ne sait rien.
C’est par l’expérience, et la remise en question qu’on avance réellement.
Méthodologie pour construire du sens
Un esprit, c’est comme un physique : ça se construit.
Les idées que vous entretenez, cultivez et articulez forment votre mental, et votre personnalité.
Ceci signifie que vous devez faire attention à l’information que vous consommez.
Comment alimentez-vous votre esprit ?
Par la négativité, la distraction, les infos, la propagande idéologique, la médisance, la jalousie, et la critique…
Ou par la beauté, l’intelligence, la noblesse, le courage et le panache ?
Vous êtes le résultat de vos pensées.
Chaque minute d’attention est un investissement de ressources cognitives.
La qualité des idées que vous produisez dépend de la qualité de celles que vous entretenez.
La valeur d’une idée dépend :
1. De la taille du problème qu’elle résout
2. De sa praticité
Pour être performante, elle doit être conforme avec l’expérience, et répondre à un problème réel.
C’est pour cette raison que la méthode scientifique commence et se termine par la confrontation de l’observation et de la théorie, avec la nature.
Voici le processus scientifique pour créer une idée qui fait sens, qui a de la valeur, et qui est conforme avec l’expérience :
- Vous observez et rassemblez de l’information, et collectez les données relatives à l’environnement.
- Vous recherchez les structures et les relations des éléments collectés.
- Vous établissez des inférences, des déductions, des hypothèses et des théories, à partir de vos observations.
- Vous testez vos prévisions, en confrontant l’idée avec la pratique, par l’expérimentation.
- Vous communiquez et mettez en forme les résultats, et les étapes du processus.
Cette méthode est d’une puissance inimaginable.
Pour preuve : c’est sur elle qu’a été bâtie toutes les technologies du monde moderne.
Résumé
1. Le monde est en train de transitionner de plus en plus vers une société de l’information.
2. Il est essentiel de s’adapter aux nouveaux environnements numériques.
3. La richesse est produite à partir d’idées originales, qui répondent à des problèmes pratiques.
4. Pour survivre à la transition digitale apprenez :
- L’écriture
- La communication
- La persuasion
5. La saturation n’existe pas dans l’économie des créateurs si vous êtes authentique.
6. Parlez de ce que vous aimez, de ce que les gens aiment, et de choses où vous êtes compétent.
7. L’honnêteté et l’intégrité l’emportent sur le long terme, contre la manipulation, et le manque d’éthique.
8. Soyez authentique, et anticonformiste.
9. Dites la vérité, et assumez ce que vous pensez sans vous excuser.
10. Créez des idées nouvelles en remixant celles qui existent déjà.
11. Visez le long terme, plutôt que des bénéfices à court terme.
12. Utilisez la méthode scientifique pour produire du sens, et de la richesse :
a) Observation et collecte d’information
b) Analyse des données
c) Déduction, hypothèses, théories et inférences
d) Expérimentation, test, et vérification
e) Communication des résultats et du processus
C’est tout pour aujourd’hui.
Rendez-vous dans la section contact pour parler de vos projets professionnels.
— Geoffroy