Au moment où cet article sera publié, cela fera un an que je me suis lancé sur Twitter/X, et que j’écris un article par semaine.
J’ai posté mon premier tweet le 2 mars 2023.
Aujourd’hui j’ai écrit 6094 tweets, et 57 articles, sans compter les threads, les carrousels, les vidéos…
Quand je décide de m’intéresser à quelque chose, j’ai tendance à être obsessionnel.
C’est à la fois un défaut et une qualité.
Cela fait donc un an que je suis totalement absorbé par l’écriture pour le web, le business en ligne, et le marketing.
Survivre aux environnements sociaux
Vous êtes une créature sociale, et votre survie dépend de votre capacité à former des relations.
C’est bien de suivre sa passion, mais parfois, il faut faire un compromis entre ce que vous aimez, et ce dont le monde a besoin. (Comme dans le modèle Ikigai.)
En postant massivement du contenu, je me suis rendu compte de certaines tendances, et d’idées qui marchaient plus que d’autres.
Chaque post est comme une mini offre, qui arrive (ou pas) à convaincre et à capter l’attention.
Pourquoi les gens lisent, et consomment du contenu ?
Pour deux grandes raisons :
- Ils cherchent à se divertir,
- Ils cherchent à résoudre un problème (et donc à apprendre).
Internet peut faire de vous un super-humain, connecté à toute la connaissance qui n’a jamais été produite, instantanément et gratuitement.
Tout comme il peut faire de vous un légume, addict à l’information et aux stimuli, incapable de se concentrer plus de 30 secondes, accro à la gratification instantanée.
Si vous avez un peu de discipline et de patience, vous pouvez tout apprendre. (Beaucoup d’université comme Harvard, MIT ou Stanford, proposent des centaines d’heures de cours en libre accès… sans compter les centaines de millions d’ouvrages disponibles en ligne.)
Il existe donc deux voies à suivre, pour se lancer comme créateur digital :
- Celle du divertissement,
- Celle de l’éducation.
Vous pouvez devenir soit un clown, soit un coach (aussi cringe que cela puisse paraître.)
Si cela vous rend inconfortable, habituez-vous-y, car il n’y a, surtout au début, rien de naturel à s’exprimer publiquement (c’est l’une des plus grande peur commune).
La dynamique qui existe entre un créateur, et un consommateur, est un dialogue dont tout le monde bénéficie.
Les autres sont le reflet de vous-même, et vous indiquent constamment si ce que vous produisez est bien ou pas.
Voici pourquoi vous devez comprendre ce qu’ils veulent (et le leur donner), si vous voulez réussir socialement.
Soyez pragmatique
Les gens veulent des idées concrètes et applicables.
Un de mes défauts, c’est que j’aime peut-être un peu trop explorer les mondes d’abstractions.
À mon grand désarroi, tout le monde s’en fout de :
- L’existentialisme,
- De l’épistémologie,
- Des sciences occultes,
- De la sémantique générale,
- De la psychologie des profondeurs,
- De la physique,
- Et des grands classiques.
Les gens ont des réels problèmes pratiques, et n’ont pas le temps de tergiverser dans ce type de fantaisies.
N’est-ce pas la question que vous avez posée toute votre scolarité : « mais à quoi ça sert de savoir ça ? ».
99% des gens ne se serviront plus jamais du théorème de Pythagore après le lycée.
La connaissance n’est intéressante seulement quand elle sert un but que vous vous êtes fixé.
(En réalité, l’ensemble de votre perception est articulé autour de vos objectifs. Vous éliminez constamment l’information insignifiante… Et le cerveau élague les circuits neuronaux dont vous ne vous servez pas, ou plus.)
Nous voulons tous les mêmes choses dans les grandes lignes, puisque nos désirs sont principalement dictés par la génétique, et la biologie.
Bien que les détails puissent changer, vos besoins claquent approximativement ceux de la pyramide de Maslow.
La survie est un enjeu auquel nous sommes tous confrontés.
Puis vient celui de l’acceptation sociale, suivit de la réalisation de soi.
En anatomie occulte, on dit que vous êtes animés par trois centre névralgiques principaux qui sont :
- la tête,
- le cœur,
- et le ventre.
Simplement dit :
Vous avez besoin d’activités qui nourrissent votre corps, votre âme, et votre esprit.
Et si, en devenant créateur, on pouvait créer un métier qui sert ces trois enjeux ?
Voici donc le plan, et la stratégie que j’ai mise en place, et que j’opère depuis un an, pour arriver à cet objectif.
Un business qui sert votre vie à plusieurs niveaux
Comme expliqué précédemment, avant de commencer à prendre sérieusement les réseaux sociaux, j’avais déjà de l’expérience dans le monde de l’édition, du marketing, de la communication, du design, de l’écriture, et de la vente.
En bref, j’ai commencé à entreprendre, et à freelancer, en même temps que je poursuivais des études de communication.
(J’ai vendu des milliers de produits informationnels, opéré des dizaines de projet communicationnels, et écrit deux livres, entre autres.)
Quels sont les problèmes principaux auxquels sont confrontés ceux qui se lancent ?
- Ils ne savent pas quoi vendre,
- Ils ne savent pas comment vendre,
- Ils n’arrivent pas à acquérir des nouveaux clients,
- La qualité de leur offre est médiocre,
- Leur système n’est pas rentable, financièrement et temporellement,
- Ils ne sont pas passionnés par ce qu’ils font.
Essayons d’y répondre point par point.
À noter que la « vente » peut s’appliquer soit à des offres, ou des idées (le principe de persuasion reste le même).
1. Quoi vendre ?
Quels sont vos offres, et sur quels sujets produire du contenu ?
Pour que votre business puisse vous permettre de gagner votre vie, il doit délivrer des produits, ou des services (ou du contenu) qui répondent à des problèmes réels.
Voici 3 étapes simples pour créer une offre :
- Vous identifiez un problème que vous avez déjà résolu.
- Vous analysez le processus qui a mené à la transformation.
- Vous l’articulez en système implémentable.
Exemple classique que l’on voit partout en ligne :
- J’étais maigrichon/gros, maintenant je suis athlétique.
- J’ai suivi un programme de muscu et une diète.
- J’offre du coaching sous forme de service ou de produit pour devenir énorme et sec.
Partir de vos problèmes, et de votre expérience personnelle permet deux choses :
- Si vous avez rencontré un problème, c’est sûrement que d’autres l’ont aussi.
- Cela vous rend légitime, car vous parlez de quelque chose que vous avez vécue.
(Plus d’infos sur comment créer des offres dans cet article.)
2. Comment vendre ?
L’étape précédente concerne ce vous faites concrètement.
Ici, vous allez plutôt montrer en quoi c’est un résultat qui est désirable.
Vous devez persuader les gens, par un argumentaire, que l’offre est utile, et qu’elle fonctionne (et elle doit réellement l’être, si vous ne voulez pas être un escroc).
(Article sur la persuasion ici.)
La vente, c’est aussi se soucier du parcourt utilisateur, de la logistique, et de la chaine de production.
Par quels moyens vous communiquez sur votre offre ?
Comment vous convertissez vos prospects ?
Et comment vous délivrez votre service ?
Dieu merci, grâce au numérique, c’est très simple :
- Vous communiquez sur votre offre sur internet, et les réseaux sociaux.
- Vous convertissez grâce à des tunnels de vente.
- Vous choisissez des plateformes de distribution, et de télétravail.
3. L’acquisition
À présent vous avez une offre, un message, et une chaine de conversion/distribution.
Maintenant, il va falloir trouver du trafic à rediriger.
Il existe 4 façons de capter du trafic :
- En achetant de la publicité,
- En prospectant,
- En construisant une audience,
- Par le bouche-à-oreille, et la preuve sociale.
Elles se complètent et s’amplifient entre elles.
(J’ai expliqué la prospection ici, et la construction d’audience ici.)
4. La qualité
La première offre que vous allez créer sera sûrement médiocre (parce que vous n’avez pas encore pratiqué).
Pourquoi l’appareil technologique dont vous vous servez pour lire ces lignes fonctionne si bien ?
Parce qu’il est la centième, ou millième itération d’une même offre qui a été peaufiner au cours du temps.
À chaque mise à jour, votre système devient plus performant.
Pour améliorer incrémentalement votre offre, vous devez repartir de l’étape 1, et recommencer le processus, mais avec la nouvelle expérience acquise.
(Un peu comme un New Game Plus.)
Il en est de même pour votre contenu, il n’y a que par la pratique qu’il s’améliorera.
Avant d’être bon, il faut accepter d’être débutant.
5. Le temps et l’argent
Fondamentalement, entreprendre, c’est décider de la meilleure utilisation possible de ses ressources cognitives, temporelles, et financières.
Pour être véritablement performant, il faut trouver les bons effets de levier, c’est-à-dire les points sensibles où on obtient le plus de résultats en consommant le moins d’énergie.
(C’est la définition de l’adjectif « économique ».)
Exemples d’investissements à haut effet de levier :
- L’éducation et l’apprentissage,
- La santé (sans ça vous ne faites rien),
- La construction d’audience,
- La sous-traitance,
- La technologie,
- L’automatisation,
- L’intérêt composé…
Exemples d’investissement à bas effet de levier :
- Les jobs alimentaires sans perspective d’évolution,
- L’hédonisme, et le divertissement,
- La gratification instantanée,
- Les relations court-termistes,
- Les loyers…
Quand vous avez de bonnes habitudes le temps joue avec vous (et inversement si vous en avez de mauvaises).
6. Vision et passion
Si vous voulez faire ceci sur le long terme, et au-delà de gagner de l’argent, satisfaire les besoins de votre esprit et de votre âme, il faut que votre business vous serve (et serve les autres) à différents niveaux.
Il doit être lucratif, passionné et stimulant.
Vos offres, et votre contenu, doivent s’articuler autour de trois piliers :
- La croissance,
- L’authenticité,
- La compétitivité.
a) Croissance
Vous voyez ce qui marche en testant des idées, et en analysant le marché et la concurrence.
Observez, et faite plus de ce qui fonctionne déjà.
Exemples :
- Allez sur la chaine de votre coach youtuber favori, et classez ses vidéos par nombre de vues. Celles qui marchent le mieux sont des idées testées qui vont trouver un public…
- Allez sur le site web de votre auteur favori, et voyez ce qu’il a à vendre, ainsi que la structure de son tunnel de vente…
Ne réinventez pas la roue, inspirez-vous de ce qui est déjà performant.
Soyez pragmatique.
b) Authenticité
Si vous aviez tout le temps et l’argent dont vous n’avez jamais rêvé, que feriez-vous ?
Ou qu’est-ce que vous pourriez même payer pour faire ?
Votre curiosité est unique à vos idiosyncrasies (propre à vous-même).
C’est par qui vous êtes, et ce qui vous intéresse personnellement, que vous vous démarquez de la concurrence.
Votre individualité est votre monopole.
C’est aussi en étant, vrai, authentique, et honnête sur qui on est, que l’on construit des relations durables et mutuellement bénéfiques.
Intégrez vos passions, et votre personnalité, dans vos offres et vos contenus (et votre vie en générale).
c) Compétitivité
Les deux précédents suffisent à construire une audience, mais pour vendre, il faut être compétitif, et avoir une certaine autorité.
Quels sont les domaines où vous êtes bons, et où vous avez de l’expérience ?
(Si la réponse est « aucune », c’est qu’il est temps de se former. Vous devriez tout le temps être en train d’apprendre quelque chose.)
Les chercheurs ont trouvé que lorsque vous opérez à la pointe de votre domaine d’expertise (là où le défi n’est ni trop simple, ni trop dure) vous entrez dans un état de Flow.
(Article sur le Flow ici.)
Quand vous êtes dans le mode Flow, vous nourrissez votre intellect.
Quand vous êtes authentique et passionné, vous nourrissez votre âme.
Quand vous êtes pragmatique, vous nourrissez votre corps.
Résumé
En partant de zéro, voici ce que vous devez faire :
1. Vous créez une offre minimale viable en :
a) Identifiant un problème que vous avez résolu,
b) Analysant le processus qui a mené à la transformation,
c) L’articulant en un système implémentable.
2. Vous communiquez sur l’offre sur internet, et les réseaux sociaux.
3. Vous convertissez les prospects à travers un tunnel de vente.
4. Vous délivrez votre offre (en récoltant du feedback).
5. Vous accumulez du trafic par la prospection, la publicité et la construction d’audience.
6. Réitérez indéfiniment depuis l’étape 1, en affinant votre processus grâce à l’expérience acquise.
7. Vous trouvez, et vous vous focalisez sur les plus gros effets de levier.
8. Vous affinez votre vision, et vous intégrez vos passions et votre personnalité à vos offres et contenus.
–
Voilà, le reste est une question de discipline et de patience.
Non ça ne sera pas simple, mais il n’y a de toute façon aucune satisfaction à faire des choses faciles.
La nouveauté est toujours stressante, mais on finit par s’y habituer, et à l’intégrer.
Si vous y parvenez, vous aurez créé un écosystème complet qui sert votre vie, et celle des autres, à tous les niveaux.
Vous deviendrez un créateur à succès.
— Geoffroy