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Créer sa vision (les secrets de la productivité)

Beaucoup acceptent la vision qu’on leur propose.

Ils choisissent la route traditionnelle du succès.

Ils vont à l’école, font des études supérieures coûteuses, et démarrent une carrière au bas d’une échelle hiérarchique.

Pour certains, cela leur convient très bien.

Pour d’autres, ils se rendent compte qu’ils ont toujours fait ce qu’on leur disait de faire, et que pourtant, aujourd’hui, ils ne sont toujours pas satisfaits.

La voie tracée par le système ne conviendra jamais aux créatifs.

Ce sera à eux-mêmes de créer leur propre système.

Voici comment accomplir sa vision :

L’univers est mental

Si vous êtes familier avec le développement personnel, vous savez que beaucoup ne prêchent que par la visualisation.

Déjà au siècle dernier, des auteurs comme Napoleon Hills, Joseph Murphy, Neville Goddard, ou William W. Atkinson, enseignaient que l’on pouvait influencer sa destinée par un effort imaginatif.

Leur motto s’est condensée dans l’adage : « vous créez votre propre réalité ».

Philosophiquement, ce sont des idéalistes.

Ils croient que c’est l’esprit qui crée l’expérience de la matière.

Donc, selon eux, en influençant vos pensées, vous pouvez changer le monde.

Maintenant, beaucoup utilisent cette façon de voir les choses comme un prétexte à l’inaction.

Ils se disent « je peux garder mes mauvaises habitudes, et rien changer, tant que je m’imagine le résultat final ».

Ceci est en contradiction avec l’expérience de beaucoup (et aussi la mienne).

C’est bel et bien l’action qui produit des résultats.

Mais vos actions dépendent de votre identité et de vos croyances.

Votre concept de « soi » influence vos pensées. Et vos pensées dictent vos actions. Finalement vos actions sculptent l’environnement.

Voici un schéma qui montre cette chaine d’abstraction.

Comment l'esprit crée la matière

Les croyances sont des faits

On peut compenser une identité, et des pensées négatives, par une surcharge d’action. Mais la chose est coûteuse en énergie, non naturelle, et intenable sur le long terme.

Quand, au contraire, vous changez votre concept de « soi », à la source, l’action n’est plus coercitive. Elle devient naturelle et inspirée, demandant ainsi moins d’effort.

Beaucoup de personnes malheureuses essayent de changer leur état d’être par l’action.

Mais elles prennent le problème à l’envers. (Bien qu’à court terme cela peut être une stratégie payante.)

L’action est la conséquence d’un état d’esprit. Elle n’est pas sa cause.

On ne devient pas en faisant.

On est, et par conséquence, on fait.

Votre environnement est l’expression de votre état d’Être.

Les idées que vous entretenez, et auxquelles vous vous identifiez, sont projetées sur le monde sensoriel.

Croire en une chose, c’est la rendre réelle.

La définition d’objectifs

Le fait de formuler des objectifs clairs, et précis, augmente les chances de réalisation de ceux-ci.

C’est logique : vous ne pouvez atteindre une cible sans viser celle-ci.

Tout existe d’abord sous forme d’idée abstraite (cible) et de volonté (viser).

Comme expliqué précédemment, le monde n’est pas fait d’atome, mais plutôt d’histoires à valeurs subjectives.

Vous ne percevez pas des objets objectifs, mais plutôt des significations subjectives, qui vous sont communiquées par vos émotions.

L’ensemble de votre perception dépend d’un idéal que vous cherchez à atteindre (inconsciemment ou non).

Voici pourquoi le nihilisme, et le matérialisme, sont dangereux : parce qu’ils nient qu’il existe un idéal à atteindre.

Sans but, votre système dopaminergique reste inactif. Vous êtes littéralement « en manque » de sens.

Pas d’objectif égal pas d’émotion positive.

Construire sa vision

Votre monde se manifeste à vous en fonction de vos attentes, et de vos préconceptions.

Vous sélectionnez les signaux qui confirment vos croyances, et ceux qui vous aident à accomplir vos objectifs.

Voici pourquoi il est primordial de formuler une vision pour le futur, et de travailler à l’accomplir.

La première étape est philosophique, puisqu’elle consiste à construire un idéal, et à formuler une idée précise du Bien.

Votre potentiel est théoriquement infini. Et votre idéal n’a pas de limite.

Vous pouvez choisir ce que vous voulez.

Mais ne soyez pas impatient, et définissez des objectifs que vous pouvez croire sincèrement. (Si vous rêvez trop grand, trop vite, vous allez introduire de la résistance et du découragement.)

Allez-y progressivement et visez le long terme.

Choisir précisément

Quand on y réfléchit, nous voulons tous fondamentalement les mêmes choses : la santé, l’abondance, et l’amour.

Voici pour le fond, mais pour la forme nos désirs sont idiosyncratiques (propre à l’individu).

À vous de choisir les spécificités en termes de carrière, de finance, de relations, et de forme physique.

Ceci paraît simple, mais demande un effort conscient, que certains n’ont jamais fait.

Une des difficultés est que choisir demande forcément le sacrifice d’autres potentialités.

Le fait de choisir un objectif introduit également la possibilité d’un échec. (Il est donc pour certains plus facile de ne rien vouloir.)

Tant que vous serrez en vie vous aurez forcément des désirs.

À moins que vous ne souhaitiez être un moine ascétique, vous ne résoudrez cette tension qu’en atteignant votre idéal. (Vouloir ne plus rien désirer est un désir.)

Le désir est la pulsion qui anime la vie. Sa répression ne produit que la névrose. (Beaucoup s’interdisent de vouloir par conditionnement social.)

Vos émotions vous indiquent où vous vous situez en fonction de votre objectif.

Vos affects sont positifs quand vous vous en approchez, et négatifs quand vous vous en éloignez.

La loi de résonance

L’état émotionnel d’une personne peut se mesurer électromagnétiquement (Burr).

Comme expliqué précédemment, votre corps est une batterie complexe qui communique aussi par voie énergétique.

Les pensées et les émotions ont des signatures électriques qui peuvent se transmettre à distance.

Shannon modèle

Par loi de résonance, les fréquences similaires ont tendances à s’harmoniser. Celle qui sont contraires, à l’inverse, se repoussent, ou s’annihilent, mutuellement.

De cette façon, les personnes, et les lieux, développent des atmosphères « mentales », et des signatures énergétiques propres.

(Une prison, une cathédrale ou une usine, ont chacune une aura différente. Pareil pour les personnes, certaines sont repoussantes, d’autres attirantes.)

Nous lisons tous ces enveloppes, et ces auras, par le sens que nous nommons l’intuition, ou l’empathie.

La cristallisation des fréquences

Vous êtes la somme des pensées que vous entretenez dans votre esprit.

(Votre corps est le résultat de la volonté de vos ancêtres. Votre cerveau est la matérialisation du désir de savoir, et de comprendre. Vos mains sont l’aboutissement de la volonté de manipuler le monde.)

Votre état d’Être émet un champ qui s’harmonise avec les personnes, les lieux, et les expériences, qui sont sur la même longueur d’onde.

Voyez quand vous êtes en colère, comment tout peut devenir un objet de confrontation. Alors qu’enthousiaste, ces mêmes objets deviennent insignifiants.

Vous n’avez accès qu’aux expériences, et aux personnes, qui sont sur la même fréquence que vous.

Les matérialistes essayent de changer l’environnement.

Les idéalistes se changent d’abord eux-mêmes, puis voient cette réflexion dans le monde.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ! »

Mahatma Gandhi

Force et pouvoir

Originellement, cet article devait parler de productivité pratique.

Celle-ci se définit par l’acquisition d’un maximum de résultat par le minimum d’effort.

90% de la productivité, et de la stratégie, consiste à trouver les bonnes priorités, et les bons effets de leviers.

Quand vous êtes dans la coercition, que vous cherchez à forcer le destin, et que vous exercez un surplus d’effort pour contrebalancer votre manque d’alignement ; alors vous êtes très peu productif.

C’est seulement quand tout semble naturel, comme allant de soi, quand les synchronicités vous assistent, et que vous êtes dans un état de « flow », confiant et enthousiaste ; que vous êtes réellement productif.

Le docteur David Hawkins définit ces deux modes d’action par les termes « force » contre « pouvoir ».

Si vous avez peur, ou honte, ou que vous êtes frustré, ou déprimé, votre seule mode d’action est par la force, la domination, et la coercition.

Si vous êtes en paix, dans l’acceptation, joyeux ou enthousiaste, alors vous avez accès à un réservoir d’énergie beaucoup plus puissant. C’est de là que vient le vrai pouvoir légitime.

Les états de conscience selon david hawkins

S’élever

Si vous voulez être réellement productif, il d’abord faut gravir l’échelle des émotions.

Ceci prend du temps, et demande un travail thérapeutique. Comme dit précédemment, tous les individus souffrent de la répression que leur impose la société.

Nous sommes tous traumatisés d’une façon ou d’une autre.

Ces traumas créent des blocages énergétiques, qui font que vous fonctionnez en sous-régime.

Souvent ils se manifestent par de la fatigue chronique (qui peut dégénérer en maladie plus grave).

Encore une fois, par la loi de correspondance, et d’harmonisation des fréquences, on ne peut sauter d’un état apathique à un état euphorique, en un instant. L’écart vibratoire est trop grand.

La colère n’est pas si loin que l’apathie, et présente souvent déjà un certain soulagement. (Vous ressentez une élévation sur l’échelle des émotions par le soulagement que produit la libération de tension.)

Mais enfant, on vous a appris à réprimer votre colère, et d’en avoir honte. (Alors que la colère est souvent plus saine que la culpabilité. Cette dernière dérange moins car elle est projetée vers l’intérieur, et non l’extérieur.)

Si par contre, vous étiez dans un état d’acceptation, alors dans ce cas, la colère correspond à une augmentation de la résistance. L’appréciation, au contraire signifierait une diminution de celle-ci.

Pour cette raison, il est inutile de dire à quelqu’un de dépressif de « penser positivement ». Il n’a pas accès à ces pensées-là, avec lesquelles il n’a encore aucune harmonie.

Gravir cette échelle ne peut se faire que progressivement.

jacob

Le pouvoir de la foi

Il est plus important d’apprendre les grands principes, que des tactiques spécifiques (parce que les premiers englobent les secondes).

Mieux vaut comprendre l’état d’esprit général à adopter, plutôt que des techniques spécifiques de productivité.

Certes, savoir planifier, prioriser et optimiser est utile. Mais ce ne sont que les symptômes d’une attitude.

Lorsque vous savez précisément ce que vous voulez, et que vous arrivez à fixer votre volonté, vous devenez naturellement surproductif.

De l’extérieur, cela ressemblera à de l’obsession. De l’intérieur vous aurez la certitude que votre vision se manifestera tôt ou tard.

Vous saurez alors ce que c’est d’avoir la foi, de se sentir propulsé par des forces spirituelles, et d’être assisté par les synchronicités.

Les autres auront l’impression que vous développez des efforts titanesques. Mais pour vous, vous le vivrez simplement comme un jeu que vous appréciez.

Quand vous avez l’intime conviction que ce que vous avez décrété se produira, vous n’utilisez plus une force coercitive mécanique ; vous utilisez plutôt une puissance harmonique, magnétique et holistique.

Comme les initiés de tout temps, vous utilisez l’énergie qui crée les mondes, et les lois de l’univers à votre avantage.

Votre priorité ne devrait pas être d’atteindre une situation physique.

Elle devrait être d’atteindre un espace mental de paix et d’harmonie, qui se reflétera naturellement dans l’environnement.

Conclusion

Savez-vous précisément ce que vous voulez ?

Avez-vous pris le temps de créer votre futur, ou vous laissez-vous ballotter par les aléas de la vie ?

Si vous ne choisissez par, on choisira pour vous.

Quand on est en bas de l’échelle des émotions, on voit le monde avec des lunettes de victimes.

Mais plus on monte, plus l’on se rend compte que nous sommes des créateurs, et que les seules limites sont auto-imposées.

Certains créent par défaut, sans même savoir qu’ils sculptent leur environnement.

D’autre créent sciemment, et consciemment.

Ces derniers portent une grande attention aux pensées qu’ils laissent habiter leur esprit, et aux émotions qu’ils radient dans l’espace.

Bien qu’ils leur arrivent de trébucher dans la négativité, ce n’est pas un état qu’ils entretiennent.

Ils sont attentifs à ce qu’ils ressentent, et savent désamorcer la chose avant qu’elle ne dégénère.

Ils évitent les potins, la critique, les dramas… et surtout ils ne laissent plus les médias polluer leur esprit.

Quand on commence à prendre conscience de son pouvoir créatif, on se demande souvent combien de temps faudra-t-il attendre pour avoir des résultats.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que construire et réaliser sa vision est le travail d’une vie.

Il s’agit d’un jeu sans fin. (Jamais vous ne cesserez de désirer.)

Si vous êtes impatient, c’est que vous entretenez encore de la résistance.

C’est seulement quand vous êtes pleinement absorbé par le processus, totalement présent, et insouciant du résultat que vous progressez vraiment.

Vous ne travaillez plus péniblement dans l’espoir d’un futur meilleur.

Au contraire, vous appréciez chaque étape du voyage, en restant certain de la destination.

— Geoffroy

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Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


Ressources

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Penser par soi-même – S’immuniser à la propagande – Créer sa propre réalité

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