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Vivre de sa passion (et se réaliser)

Beaucoup ne comprennent toujours pas la nouvelle économie.

Ils sont encore coincés dans l’ancien modèle.

Ce dernier est celui que l’on vous a enseigné à l’école. Celui que vos parents et la société prêchent.

J’ai toujours refusé d’écouter les personnes à qui je n’avais pas envie de ressembler.

N’est-ce pas logique ?

Ne devrait-on pas imiter seulement les modèles qui incarnent notre idéal ?

Vous n’apprendrez jamais à vivre d’internet (et des nouvelles technologies) en écoutant ceux qui n’en n’ont pas fait leur métier.

L’économie des créateurs

J’ai toujours détesté l’école, jusqu’à ce que je ne sois plus obligé d’y aller (université).

Je méprisais ces profs qui faisant des métiers qu’ils détestaient, en gagnant le smic, et qui me disaient quoi faire pour réussir ma vie.

Ceux qui sortaient du lot était toujours ceux qui étaient passionnés par ce qu’il faisait, ou par la matière qu’ils enseignaient.

Mais ils étaient toujours minoritaires, à contrecourant de l’institution, qui est une machine à conformisme.

L’éducation nationale vous forme à être de bons salariés, et non à être de bons entrepreneurs.

Un bon salarié doit être expert en un domaine précis (spécialisation).

Un bon entrepreneur doit avoir une palette de compétences variées, qui vont :

  • de la vente,
  • à la psychologie,
  • à l’intelligence sociale,
  • à la communication,
  • aux nouvelles technologies.

Tout cela, en plus de son domaine d’expertise de base.

(J’ai déjà expliqué les compétences indispensables à développer dans un article précédent.)

L’IA accentue encore plus ce besoin de « déspécialisation », et donne plus d’argument à l’approche généraliste et holistique.

Les experts sont remplacés par des algorithmes, alors que les stratégistes, les créateurs, et les entrepreneurs, en bénéficient.

Si vous ne voulez pas suivre la voie obsolète tracée par le système, alors vous allez devoir créer le vôtre.

Créer son écosystème

Un business c’est : une offre communiquée à un marché.

Votre travail c’est de construire :

  • des produits,
  • des services,
  • et des audiences.

Nous sommes dans l’ère du digital.

Les offres sont dématérialisées, et la plupart des ventes se font à distance.

Grâce aux nouveaux outils, vous pouvez automatiser, et réaliser seul ce qu’il fallait une équipe entière pour faire dans le passé.

Je vais expliquer comment j’ai lancé mon premier produit rentable.

Mais avant, il est important de comprendre que ceci n’est pas une méthode pour ceux qui veulent s’enrichir rapidement et sans effort.

Il s’agit plutôt de l’accomplissement d’une vision globale, et de la réalisation de son idéal propre.

C’est un objectif qui n’a pas vraiment de fin, puisque l’on peut toujours améliorer ce qui existe déjà.

Quand on vise le long terme, on n’est pas déçu si l’on ne voit toujours pas de résultats au bout de quelques mois.

Créer son business, et en vivre, ne se fait pas en une nuit.

C’est quelque chose de long et de difficile.

Mais quelle est l’alternative ? Une vie d’esclavage moderne.

Et puis, dans tous les cas, il n’existe aucune satisfaction à accomplir des choses faciles.

Quand la raison pour laquelle on agit est grande, noble, et authentique, alors l’adversité devient un jeu, et la volonté se cristallise en obsession.

Les personnes qui semblent travailler constamment avec acharnement sont celles qui sont animés par un idéal supérieur.

C’est de là qu’elles tirent leur force.

(Consultez cet article pour construire votre propre vision.)

L’œuvre d’une vie

Les personnes sensées sont payées pour faire ce qu’elles aiment.

Votre entreprise est l’activité que vous prévoyiez de faire jusqu’à votre mort.

Autant donc qu’elle vous passionne, et qu’elle vous serve à plusieurs niveaux.

Une bonne question à se poser est :

Si j’avais tout le temps et l’argent du monde, à quoi je consacrerais ma vie ?

Personnellement j’ai mis du temps à articuler ma réponse, mais elle est la suivante :

Je consacrerais ma vie à l’art, la pratique, et l’étude des sciences occultes.

Personne ne peut répondre à cette question à votre place.

Vous pouvez trouvez des indices par l’introspection de votre vie. Peut-être saurez-vous reconnaitre des fils rouges, et des curiosités récurrentes.

Quelles sont vos activités favorites, celles où le temps passe vite ?

Quand des tâches répétitives, ennuyeuses, et difficiles, s’inscrivent dans une hiérarchie de buts, qui servent votre idéal, alors elles deviennent presque agréables.

Voici pourquoi cette première étape, qui consiste à trouver sa raison de vivre, est si importante.

Ensuite, vous pouvez analyser vos compétences et vos talents.

Et finalement, vous devez savoir de quoi le monde a besoin.

C’est seulement en ayant découvert ces trois thèmes :

  • ce qui vous passionne,
  • ce en quoi vous êtes compétent,
  • et ce dont le monde a besoin,

que vous êtes authentique, qualifié et utile.

Les trois axes

Une offre authentique

Pour prendre mon exemple :

  • Je suis fasciné par les sciences occultes (passion)
  • J’ai un master en Digital Studies & Communication Sciences, et de l’expérience en freelance (compétence)
  • Le monde a besoin d’apprendre à réaliser son potentiel (besoin)
Les trois axes persos

Naturellement, mon business va s’articuler autour de ces trois grands axes.

Que se passe-t-il quand ces trois-ci ne sont pas alignés ?

Soit vous faites quelque chose qui rapporte, mais en faisant quelque chose que vous n’aimez pas, et en s’adressant à des gens dont vous vous foutez.

Soit vous faites ce que vous aimez, en vous adressant à des gens qui partagent les mêmes intérêts, mais vous ne gagnez pas un sou.

À l’inverse, quand vous alliez passion, compétence, et besoin réel :

Vous faites ce que vous aimez, en vous adressant à des gens qui partagent les mêmes intérêts, tout en gagnant de l’argent.

Exemple :

J’avais 21 ans, peu d’expérience, et ne connaissait pas grand-chose au marketing (à part les quelques boutiques en ligne que j’ai construites, et qui n’ont jamais été rentables).

Mais un jour, je décide de mettre en forme un produit numérique.

(Je ne peux donner tous les détails sans offrir un avantage concurrentiel nuisible.)

Originellement, j’avais créé ce produit pour pouvoir le consommer moi-même. Il concernait un sujet qui me passionnait.

Puis par hasard dans un cours de droit à la fac, j’apprends que je peux le commercialiser.

Cinq ans plus tard, il s’en vend encore des exemplaires quotidiennement (il s’en est écoulé des milliers).

Cette histoire m’a appris :

  • Que les produits numériques peuvent être dupliqués à l’infinie, et distribués à la terre entière, sans augmentation du prix de production et de distribution. (Ce sont des revenus passifs.)
  • Qu’il est possible de créer des offres dématérialisées qui servent les trois axes cités précédemment (passion, compétences, besoin.)
  • Qu’elles n’avaient pas besoin d’être parfaites, pour être commercialisables.
  • Qu’on pouvait générer des revenus seul avec un ordinateur et une connexion internet.

L’offre minimale viable

J’aurais honte aujourd’hui de montrer à quoi mon premier produit ressemblait.

On aurait dit qu’il était fait par un amateur. C’est parce que c’était le cas !

Mais c’était un début nécessaire, une phase par laquelle on doit tous passer.

Dans Le personal MBA, Josh Kaufmann introduit le concept de l’offre minimal viable.

Elle est le premier prototype que vous mettez sur le marché.

Et puisque c’est la première version, elle est forcément médiocre.

Grâce à elle, vous allez pouvoir collecter des informations, et créer des boucles de feedback.

En procédant par itération, vous allez progressivement améliorer votre produit.

Si vous lancer la première version de votre produit sans avoir honte, c’est que vous l’avez lancée trop tard. 

Reid Hoffman – Fondateur de LinkedIn

Tant que vous n’avez pas commencé, vous ne pouvez savoir ce qui fonctionne, puisque vous n’avez encore aucune donnée.

Vous ne trouverez jamais le cas spécifique qui s’applique à vous, et votre business, dans des livres ou autre part.

Vous devez commencer par créer une offre, et trouver par vous-même (par votre propre expérience).

Ce processus d’itération s’applique à beaucoup de choses :

  • à l’industrie et l’ingénierie,
  • aux programmes et aux mises à jour,
  • à l’apprentissage,
  • à l’art,
  • à la création d’offres,
  • aux campagnes de marketing,
  • à l’écriture et la production de contenu.

Actuellement, je suis en train de réécrire le même livre une quatrième fois.

Le premier s’appelait, Processus de création et d’interprétation de la réalité, le deuxième s’appelait Synchronicités informationnelles et réactions sémantiques.

Le troisième est Manuel d’hygiène mentale, et le quatrième est la seconde édition de ce dernier qui sortira prochainement.

Se lancer

Maintenant essayons de décomposer tout ceci, en une méthode facilement applicable.

Étape 1 :

Définir ses trois grands axes :

  • Passions (nécessite d’être curieux, de faire de la recherche)
  • Compétences (nécessite de se former, et d’apprendre constamment)
  • Besoins réels (nécessite d’explorer le monde et de rencontrer des problèmes)

Ces thèmes vous serviront de ligne éditoriale dans vos futurs produits, services, et contenus.

Étape 2 :

Trouver des problèmes à résoudre, en relation avec ces trois axes.

Analysez votre expérience, et voyez les difficultés que vous avez rencontrés.

Le premier produit que j’ai créé s’adressait d’abord à moi-même, c’est seulement après coup qu’il a été rendu public.

Si vous rencontrez un problème dans votre vie, c’est surement que d’autres l’ont aussi.

Étape 3 :

Résoudre le problème.

L’univers n’est pas fait d’atomes. Il est fait d’histoires, de difficultés et de solutions.

Ce que vous vendez, c’est une transformation.

Elle peut être physique, ou conceptuelle.

Étape 4 :

Créer son produit, ou son service. Répliquer la solution du problème.

Si vous avez surmonté une difficulté, vous pouvez communiquer cette expérience à d’autres, et leurs faire gagner du temps, et de l’énergie.

Étape 5 :

Communiquer sur son offre. Faire du marketing. Développer une audience.

Pour ce faire, vous pouvez :

  • Faire de la prospection
  • Produire du contenu
  • Acheter de la publicité

Étape 6 :

Redémarrer à l’étape 2, soit en affinant l’offre existante, soit en construisant une autre.

Créer une offre

Voici quelques exemples, pour clarifier tout cela :

Exemple 1 :

Jean est en surpoids, c’est un problème.

Il trouve une solution et perd 30kg.

Avec sa nouvelle expérience, il crée un programme qui s’adresse aux personnes qui sont dans son ancienne situation.

En demandant à tous ses contacts s’ils sont intéressés par son offre, Jean conclut quelques ventes.

Il a maintenant encore plus d’expérience, et commence à affiner son offre.

Exemple 2 :

Marc gagne le smic dans un métier qu’il déteste, c’est un problème.

Il trouve finalement le moyen de vivre de sa passion, et de quitter son job.

Maintenant, il enseigne aux autres à faire de même, et produit massivement du contenu sur le sujet.

Exemple 3 :

Luc est obsédés par des questions existentielles, c’est un problème.

Pour y voir plus claire, il fait beaucoup de recherches, et couche ses idées sur le papier.

Il finit par écrire un livre pour partager ses découvertes, et transmettre sa clarté nouvellement acquise à d’autres.

Conclusion

La promotion de son offre est tout aussi importante que l’offre elle-même.

Il n’est pas rare dans les blockbusters, ou les AAA, que les coûts en marketing soient quatre fois plus élevés, que les coûts de production.

Mais c’est une seconde étape, qui vient seulement après que l’on ait bâti une offre solide.

Faire la promotion d’une offre médiocre est une perte de temps et d’argent.

Mais le fait de construire une liste de prospects prends aussi du temps.

Votre priorité, si vous commencez, est donc de créez des offres, et de bâtir des audiences.

J’ai traité la construction d’audience dans cet article.

Et la création d’une offre ici.

La vente a été traitée dans cet article.

D’autre ressources sont aussi disponibles dans la catégorie business.

Tout ceci nécessite avant tout de la pratique.

Une succession d’échecs vous attend avant que vous ayez vos premiers succès.

Vous allez devoir aussi braver le jugement des autres.

S’exprimer publiquement demande du courage, et vous expose à l’agression et à la critique.

Tout ceci est difficile, et prend du temps.

C’est normal, puisque c’est censé être l’œuvre de votre vie.

Ce que vous vendez est la manifestation de qui vous êtes.

En vous développant vous-même, vous améliorez votre business, et votre offre.

(Et inversement, en développant votre business, vous vous améliorez vous-même.)

La meilleure partie dans tous cela, c’est qu’en même temps, vous aidez les autres, et participez à créer un monde meilleur.

Nous avons besoin de créatifs pour répondre aux problèmes de demain.

La boucle est bouclée.

Si vous y parvenez, vous aurez construit un écosystème, qui vous sert vous-même à différents niveaux, tout en contribuant de façon originale à la culture.

C’est ce qu’on appelle « accomplir sa destinée », ou la « réalisation de soi ».

— Geoffroy

Photo de profil Geoffroy
Qui est Geoffroy Stec ?

Je suis designer et éditeur depuis 2018. J’aide les créatifs à monétiser leurs passions, et à construire des systèmes de rémunérations durables.


Ressources

Manuel d’hygiène mentale

Apprenez les bases de l’épistémologie, de la philosophie existentialiste... Les principes de la perception.

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Traité élémentaire de
science occulte

Dècryptez écrits des alchimistes, des Kabbalistes et les symboles que nous a légués l’antiquité. La philosophie occulte.

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PROCESSUS DE CRÉATION ET D’INTERPRÉTATION DE LA RÉALITÉ

Comprenez les différents paradigmes et les révolutions scientifiques. Épistémologie et science.

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LE KYBALION

Étude sur la philosophie de l’ancienne Egypte et de l’ancienne Grèce. Hermétisme et Alchimie.

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